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Un régisseur en formation

Un régisseur en formation
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6 février 2009

Copie-zéro : première copie définitive, initiale

  • Copie-zéro : première copie définitive, initiale au tirage de série, servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image (étalonnage), de respect du montage et des effets spéciaux .

  • 16 millimètres : Le format 16 mm est celui d'une pellicule cinématographique d'une largeur de 16 mm.

  • 3:2 pulldown: Technique permettant de convertir un film à la cadence de 24 images/seconde en une séquence vidéo NTSC à la cadence de 29,97 images/seconde

  • 35 millimètres : Le format 35 mm est le nom d'un type de pellicule photographique perforée de 35 millimètres de largeur. C'est le standard historique de production et de projection des films commerciaux de long métrage.

  • Baffle : grande plaque rigide comportant en son centre un trou derrière lequel on fixe un haut-parleur destiné à améliorer le rendement. Ce terme est parfois employé improprement pour enceinte acoustique.

  • Banc-titre (ou banc d'animation) : dispositif permettant le déplacement de la caméra (généralement vertical) par rapport à une surface plane pour la prise de vues de documents ou de dessins d'animation.

  • Bande : double bande, forme sous laquelle se présente un film sonore lorsque l'image et le son sont portés par deux bandes distinctes (voir bande sonore).

  • Bande-annonce (ou film-annonce) : film très court qui fait partie du matériel publicitaire d'un long métrage. La bande-annonce présente généralement un film à venir (souvent avec un carton « Prochainement sur vos écrans »), elle sert aussi à attirer l'attention du public sur les autres films projetés dans les autres salles d'un complexe ou du circuit auquel appartient la salle. La bande-annonce est généralement obtenue par montage de courts fragments de plans empruntés au long métrage, qui présente les principaux comédiens, qui vise à donner une idée-choc ou séduisante du film et à annoncer son genre (film d'action, film comique...) (voir aussi Catégorie:Genre cinématographique)

  • Bande cache : bande avançant d'un cran à chaque changement de plan, interposée sur le faisceau lumineux des tireuses soustractives pour régler la lumière de tirage.

  • Bande code : bande avançant d'un cran à chaque changement de réglage, qui commande sur les tireuses additives le réglage de la lumière de tirage.

  • Bande internationale : bande sonore magnétique comportant plusieurs pistes où sont enregistrés séparément les différents éléments sonores d'un film (paroles, effets, musique), confectionnée en vue de la fabrication de versions en langues étrangères (voir bande sonore, doublage, mixage).

  • Bande magnétique : bande sur laquelle s'effectue l'enregistrement magnétique des sons (bande audio) ou l'enregistrement magnétique des images (bande vidéo).

  • Bande parole : bande sonore comportant uniquement les dialogues d'un film, à l'exclusion de tout autre son.

  • Bande passante : plage de fréquences restituées par un système d'enregistrement et de reproduction, ou de transmission, des sons ou des images vidéo.

  • Bande pilote : bande qui défile dans les tireuses en synchronisme avec le film à copier et qui commande l'avance de la bande cache.

  • Bande pochette : variante de la bande cache.

  • Bande rythmo : film portant l'indication du temps (en secondes) projetés sous l'écran en synchronisme avec la bande qui porte les images lors d'un mixage ou d'un doublage.

  • Bande sonore ou bande son : support matériel sur lequel sont enregistrés les éléments sonores d'un film. Par extension, éléments perçus par le spectateur.

  • Bande synchro : film portant le texte à dire projeté sous l'écran, en synchronisme avec le film portant les images lors d'un doublage ou d'une postsynchronisation.

  • Barre de séparation : intervalle opaque entre deux images consécutives.

  • Base : (1) Socle spécial permettant de fixer la caméra lorsqu'il n'est pas possible d'installer un pied (caméra au ras du sol, en haut d'une perche, etc.) (2) lumière de base ou effet : lumière principale d'éclairage d'un plan, créant l'effet de lumière, cohérent avec le décor, qui assure à l'image son impact dramatique.

  • Batteur : mécanisme batteur employé pour l'avance intermittente du film sur les tireuses optiques de précision.

  • Benshi : traduction littérale « homme parlant ». Nom donné au Japon aux commentateurs des films muets, qui résumaient ou paraphrasaient à leur guise l'action et lisaient les intertitres pour un public souvent analphabète. La popularité des benshi était telle que les spectateurs venaient parfois plus pour eux que pour voir les films. La transition du muet au parlant, autour de 1930, donna lieu à des incidents violents à cause de la résistance des benshi.

  • Bichromie : emploi de deux couleurs de base pour restituer les couleurs (restitution incomplète de ce fait, voir couleur).

  • Biformat : se dit des caméras ou des projecteurs acceptant deux formats de film : caméra 16/35, projecteur 35/70, projecteur d'amateur 8/super 8, etc.

  • Blimp : (mot anglais) caisson insonorisant, adapté à une caméra de façon à réduire fortement son bruit. Blimper (franglais) : monter un blimp sur une caméra. Les photographes de plateau montent leur appareils dans un blimp adapté pour pouvoir travailler pendant les prises.

  • Bobine : unité standard de 300 mètres autrefois (soit 10 minutes), 600 mètres aujourd'hui, de pellicule en 35 mm.

  • Boîte : voir Dans la boîte

  • Bon : « Bon pour le son ! », « Bon pour l'image ! », expressions consacrées par lesquelles l'ingénieur du son et le chef opérateur annoncent en fin de prise qu'en ce qui les concerne, ils sont satisfaits de la prise.

  • Bonnette : (1) lentille convergente placée devant un objectif pour filmer de près. (2) Boule dans laquelle on enferme un microphone pour le protéger de l'effet du vent.

  • Boucle : (1) dans une caméra ou un projecteur, la boucle est le jeu laissé au film pour permettre son passage discontinu devant la "fenêtre" image et son passage continu devant la "tête de lecture" du son. (2) Courte séquence refermée sur elle-même par un collage projeté en « boucle » lors d'une opération de bruitage, de doublage ou de postsynchronisation.

  • Bourrage : engorgement intempestif du film dans la caméra.

  • Bout à bout : bande obtenue en collant bout à bout, dans l'ordre du découpage, les prises retenues pour le montage.

  • Bout d'essai : (1) film, généralement bref, destiné à apprécier sur l'écran l'aptitude d'un comédien à interpréter un rôle. (2) Fragment de film, enregistré juste avant ou juste après une prise de vues et développé immédiatement, pour voir le rendu photographique de la scène.

  • Box-office : cette expression (qui désigne d'abord, en anglais, le guichet où l'on vend les billets d'entrée puis, par extension, la recette d'un film ou d'un spectacle en général) est devenue synonyme de palmarès des valeurs commerciales. Ainsi, on parle couramment des films (ou des comédiens) « champions au box-office ». L'inflation défavorisant les films anciens dans ce genre de comparaison, le box-office n'a qu'une valeur limitée dans le temps; les comparaisons fondées sur le nombre d'entrées sont plus fiables.

  • British Film Institute (BFI) : organisme cinématographique britannique fondé en 1933 et situé à Londres. le BFI regroupe différentes branches d'activités : une cinémathèque qui possède de très nombreuses copies de films (National Film Archive), deux salles de projection (National Film Theatre), un service de distribution, un service de production, un service d'informations, une importante bibliothèque, une photothèque et une branche éditoriale (le BFI publie régulièrement le Monthy Film Bulletin et la revue Sight and Sound). Le financement est assuré à la fois par une subvention gouvernementale et par les cotisations des membres.

  • Bromure : bromure d'argent, composé chimique sensible à la lumière principal constituant actif de la couche sensible.

  • Bruitage (ou effet sonore) : opération qui consiste à synchroniser des bruits avec des images filmées. Le bruitage se fait en auditorium pendant la postproduction.

  • Bruit de fond : bruit parasite généré par le système d'enregistrement et de reproduction du son qui se superpose de façon continue au son proprement dit.

  • Bruits : éléments sonores d'un film autres que les paroles ou la musique.

  • Brute : mot anglais, prononcé « broute ». Très puissant projecteur à arc.

  • Cache : élément opaque qui permet de « réserver » une partie de l'image, dans le trucage par cache-contre-cache.

  • Cadence : vitesse de défilement du film, exprimée en images par seconde ; La cadence standard (sonore) est de 24 images/seconde, quand le cinéma muet était à 16 images par seconde. (exceptions notables : Cinérama, 26 images/seconde et les tout premiers films, 30 images/seconde).

  • Cadrage : action consistant à positionner correctement l'image par rapport à la fenêtre de la caméra ou du projecteur.

  • Cadre : limite de l'espace visuel enregistré sur le film. Faire le cadre (familier), cadrer.

  • Came : sur les caméras et sur certains projecteurs, pièce mobile, généralement de forme triangulaire à angles arrondis, tournant à vitesse constante à l'intérieur d'un évidement pratique dans le porte-griffes, dont elle provoque la descente, puis le retrait, puis le retour en position initiale.

  • Caméo : Un caméo est la francisation du terme anglophone cameo appearance, désignant de nos jours l'apparition fugace dans un film d'un acteur, d'une actrice, du réalisateur ou d'une personnalité.

  • Cardioïde : micro cardioïde, microphone dont le diagramme de directivité est légèrement en forme de cœur.

  • Carton : synonyme de intertitre.

  • Cartoon : mot désignant à l'origine, chacun des dessins composant un film de dessins animés. Et ensuite, par extension, ce mot désigne le film lui-même[1].

  • Casting : (mot anglais traduction littérale : distribution des rôles) Recherche des comédiens en fonction des rôles à distribuer. .

  • Catadioptrique : objectif catadioptrique : objectif où l'élément principal de formation des images est un miroir.

  • « Ça tourne ! » : expression consacrée pour confirmer, en début de prise, le bon fonctionnement de la caméra et de l'appareil d'enregistrement du son. (voir tournage)

  • Censure : limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Dans son sens communément entendu dans les pays démocratiques, en matière cinématographique, ce mot recouvre le plus souvent le contrôle d'une œuvre créée mais non encore exploitée, exercé par un groupe d'individus réunis en commission au nom de l'État ou de la profession afin d'en autoriser ou interdire la projection publique, totale ou partielle. Le législateur justifie cette mesure restrictive de la liberté d'expression par la protection de catégories sociales dont les qualités jugées intrinsèques pourraient être mises en péril par des atteintes à l'ordre politique, moral ou culturel.

  • Champ : partie de l'espace réel enregistré sur le film et délimité par le cadre.

  • Champ-contre-champ : Procédé où l'on fait alterner des plans d'orientations opposées.

  • Chargement : sur une caméra, un projecteur, une tireuse, opération consistant à mettre en place le film depuis la bobine débitrice (ou plateau débiteur) jusqu'à la bobine réceptrice (ou plateau récepteur).

  • Chargeur : boîte étanche à la lumière, adaptable à la caméra et contenant la pellicule enroulée sur bobine débitrice et la bobine réceptrice. Permet un chargement rapide de la caméra.

  • Chariot ou Chariot de travelling : plate-forme évoluant sur rails sur laquelle est montée la caméra pour exécuter des travellings.

  • Charte : tableau filmé en fin de prise comportant deux séries standardisées de plages colorées et de plages grises, permettant au laboratoire de contrôler le rendu des couleurs. A minima, charte de gris uniforme à 18% de coefficient de réflexion.

  • Chassé ; images chassées, trucage de laboratoire donnant l'impression que l'image d'un nouveau plan « chasse » du cadre l'image du plan précédent.

  • Chenille : (1) échantillon du négatif, utilisé pour l'étalonnage. (2) Dans un auditorium de mixage, dispositif électronique lumineux, placé sous l'écran, matérialisant la présence de sons sur la bande sonore pour la post-synchronisation.

  • Chromogène : générant des images en couleurs : révélateur chromogène, développement chromogène.

  • Chrono : appellation consacrée à la partie proprement mécanique d'un projecteur.

  • Chute : élément non utilisé lors du montage.

  • Chutier : accessoire de salle de montage permettant le rangement des plans non montés (chutes).

  • Ciné : abréviation familière de cinéma.

  • Cinéma : procédé procurant l'illusion du mouvement par la projection de vues fixes à cadence élevée. Par extension, art de composer et de réaliser des films, ou bien la branche de l'industrie relative à la fabrication et à la diffusion des films.

  • CinemaScope : procédé, lancé par la Twentieth Century Fox, permettant de comprimer horizontalement l'image à la prise de vues (anamorphose à l'aide d'un objectif hypergonar) et de la décomprimer à la projection pour obtenir une image très large.

  • Cinémathèque : organisme public ou privé, à but non lucratif, ayant pour vocation d'assurer la conservation, le stockage et l'entretien du patrimoine cinématographique. (voir aussi Cinémathèque française)

  • Cinématographie : ensemble des méthodes et procédés mis en œuvre pour reproduire le mouvement par le film.

  • Cinémobile : salle de cinéma d'une centaine de places assises installées dans un camion.

  • Ciné-Parc : mot composé québécois équivalent à drive in.

  • Cinérama : procédé de cinéma à grand spectacle sur écran large par images jointives.

  • Clap : mot anglais pour claquette, instrument servant à identifier les prises et assurer la synchronisation du son et de l'image.

  • Clapman : franglais pour désigner la personne chargé du maniement du clap.

  • Close shot : locution anglaise pour plan rapproché.

  • Close up : locution anglaise pour gros plan.

  • CNC : Centre National de la Cinématographie

  • Code temporel : code numérique indiquant avec précision l'instant de prise de vues, susceptible de remarquer à terme la fréquence pilote pour la synchronisation de l'enregistrement des sons avec celui des images. (voir repiquage)

  • Collage : opération consistant à réunir par une collure deux fragments de film (lors du montage par exemple) à l'aide d'une colleuse. Collage à la colle, collage au ruban adhésif, collage à ultrason.

  • Color consultant : aux débuts du cinéma en couleurs, technicien de la firme mettant en œuvre le procédé de cinéma en couleurs, qui conseillait l'équipe de réalisation pour ce qui concernait la couleur.

  • Coma : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image d'un objectif.

  • Compensation : (1) compensation optique, procédé à base de miroir tournant, permettant, sur les caméras à très grande vitesse, l'immobilisation relative de l'image par rapport au film. (2) Piste de compensation, piste magnétique secondaire couchée sur le bord d'un film pour compenser, lors de l'enroulement du film en bobines, la surépaisseur due à la piste magnétique principale.

  • Complément : (1) complément optique, système optique placé devant l'objectif (objectif primaire) pour modifier les caractéristiques de l'image (agrandissement, anamorphose) (2) Complément de programme, film de court métrage projeté en complément d'un film de long métrage de façon à fournir une séance de durée satisfaisante.

  • Composite : image composite image obtenue par mariage d'éléments visuels d'origines différentes (exemple typique : les images obtenues par le trucage de cache-contre-cache).

  • Compression : chambre de compression dispositif permettant d'améliorer le rendement des haut-parleurs d'aigus.

  • Conseiller technique : réalisateur chevronné chargé de superviser l'activité d'un réalisateur débutant.

  • Continuité : document écrit, comportant une cinquantaine de pages, développant le synopsis. Continuité dialoguée, continuité comportant le texte et les dialogues. (voir tournage, script et scripte)

  • Contre-cache : cache complémentaire d'un premier cache utilisé pour le trucage par cache-contre-cache. (effets spéciaux)

  • Contre champ : position de la caméra donnant à voir le champ opposé à celui du plan précédent.

  • Contre-plongée : angle de vue de la caméra au-dessous du sujet (caméra dirigée vers le haut).

  • Contretype : synonyme de duplicata.

  • Copie de travail : copie sur laquelle travaille le monteur (en général, assemblée à partir des rushes ou « premier positif »).

  • Copie-zéro : copie initiale servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image, de respect du montage et des effets spéciaux.

  • Coproduction : film produit par plusieurs producteurs.

  • CST : Commission supérieure technique de l'image et du son est une association française de professionnels de l'audiovisuel, créée en 1944.

  • Couleurs complémentaires : couleurs dont le mélange additif donne du blanc (par exemple, rouge et cyan (bleu + vert), jaune et bleu ou vert et magenta (rouge + bleu)).

  • Coupe : changement de plan obtenu au montage en coupant à l'endroit approprié, puis en les réunissant par collage, les deux plans à assembler.

  • Coupe franche : changement de plan où l'on passe sans transition d'un plan à un autre. (voir aussi plan de coupe)

  • « Coupez ! » : expression consacrée par laquelle le réalisateur ordonne l'arrêt des appareils de prise de vues et d'enregistrement sonore.

  • Courbure de champ : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image fournie par un objectif.

  • Crédits : anglicisme synonyme de générique ou de filmographie.

  • Croix de malte : sur les appareils de projection, pièce usinée comportant quatre rainures en croix servant à créer le mouvement de rotation intermittente du tambour denté qui entraîne le film.

  • Cross light : locution anglaise (littéralement lumière qui croise) désignant les lumières qui éclairent le sujet depuis la droite ou la gauche, latéralement par rapport à l'axe de prise de vues.

  • Cut : mot anglais pour coupe franche ; juxtaposition de deux plans, sans artifice intermédiaire.

  • « Cut ! » : mot anglais pour « Coupez ! ».

  • Cyclo : fond de décor courbe, joint au sol par un arrondi, entourant un plateau de prises de vues sans qu'on puisse préciser son contour. le cyclo est souvent employé pour les trucages par travelling matte.

  • Dailies : mot anglais d'après daily, quotidien, synonyme de rushes, plus usité que rushes.

  • Dans la boîte : c'est dans la boîte, expression familière pour indiquer l'achèvement du tournage d'un plan. En anglais it's a wrap. (voir tournage)

  • Dawn (procédé) : "glace peinte" : très ancien trucage de prise de vues consistant à placer devant la caméra une vitre sur laquelle est peint un élément du décor (effets spéciaux).

  • Day-for-night : (jour pour nuit) expression anglaise pour « nuit américaine ».

  • Décadrage : incident de prise de vues ou de projection où l'image vue sur l'écran est décalée.

  • Décor artificiel : utilisation de décors construits en studio, par opposition au décor naturel.

  • Décor naturel : utilisation des bâtiments réels (éventuellement aménagés), en opposition au décor artificiel.

  • Découpage : document écrit dans lequel le récit est fragmenté en plans numérotés, et qui donne les repères dramatiques (sonores et visuels) du film à tourner. Découpage technique, document portant des indications techniques (sur l'action, les cadrages, les mouvements d'appareils, les effets spéciaux, etc...) plus élaborées que dans un découpage.

  • Découverte : élément cadré extérieur au décor, toile peinte ou photographie placée derrière une ouverture d'un décor de studio (une fenêtre par exemple) pour simuler l'arrière-plan. (effets spéciaux) ; apparition d'un élément par le cadrage, par opposition à une entrée de champ.

  • Décrochage : source lumineuse éclairant le sujet à contre-jour ou de manière latérale de façon à créer une exposition qui détache le sujet du décor.

  • Dédoublage : opération consistant à faire le tri entre les prises retenues pour le montage et les prises non retenues. (montage)

  • De Luxe Color : mention signifiant « développé par le laboratoire De Luxe ».

  • Densité : nombre, croissant avec l'opacité d'un film, et qui sert à quantifier cette opacité. Par extension et abus de langage, synonyme de opacité (numériquement, il s'agit du logarithme décimal de cette opacité).

  • Densité variable : procédé de cinéma sonore à piste optique, où les sons sont traduits par la variation de l'opacité de la piste et lus par un dispositif à cellule photo-sensible.

  • Dérayage : traitement de rénovation des films rendant les rayures moins visibles.

  • Déroulant : longue bande de papier que l'on déroule devant la caméra pour faire défiler un texte (généralement de bas en haut) dans le champ de la caméra. Souvent utilisé pour les génériques.

  • Désanamorphoser : décomprimer une image anamorphosée. (voir anamorphose)

  • DIN : (initiales de Deutsche Industrie Norm) Indice DIN, indice employé en Allemagne et en Autriche pour apprécier la sensibilité des films. La norme ISO a retenu l'indice ASA.

  • Direct : son direct, son enregistré en même temps qu'est effectuée la prise de vues.

  • Directeur de la photographie (ou chef opérateur de prise de vues) : personne responsable, au tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et éclairage.

  • Directionnel : micro directionnel, microphone ayant une direction privilégiée de sensibilité.

  • Distorsion : en optique, défaut susceptible d'affecter l'image fournie par un objectif, déformation en "barillet" ou en "coussinet". Il ne s'agit pas d'une aberration optique. En acoustique, détérioration du son voir : Distorsion (acoustique))

  • Distributeur : société assurant la commercialisation d'un film auprès des exploitants.

  • Distribution : (1) Ensemble des rôles d'un film. Action de distribuer les rôles d'un film entre les comédiens. (2) rôle du distributeur. (voir exploitant de salle de cinéma)

  • Dolby : marque ayant donné son nom au procédé de réduction du bruit de fond des enregistrements sonores.

  • Dolby stéréo : marque ayant donné son nom au procédé de stéréophonie depuis une piste sonore optique.

  • Dolly : terme générique désignant une gamme de chariots de travelling pouvant comporter un dispositif permettant de monter ou descendre la caméra pendant le travelling.

  • Dominante : dans un film en couleurs, tonalité générale, parasite ou volontaire, affectant l'ensemble de l'image par exagération de bleu par exemple.

  • Dorsale : la face dorsale d'un film est la face située du côté support par opposition à la face gélatinée.

  • Doublage : remplacement de la bande son originale d'un film par une autre bande qur laquelle sont enregistrés les dialogues dans une autre langue tout en s'efforçant de respecter les mouvements de lèvres des acteurs. Plus généralement, le doublage est l'enregistrement proprement dit en studio des dialogues d'un film toujours en synchronisme avec les mouvements de lèvres des acteurs. verbe doubler. doubleur, comédien spécialiste du doublage métiers du cinéma).

  • Double bande : un film à double bande est un film dont l'image et le son sont sur deux bandes distinctes.

  • Double X : voir XX

  • Doublure : désigne une personne qui remplace un acteur pour réaliser une action que ce dernier ne peut/ne veut accomplir (voir cascadeur, ou pour les répétitions métiers du cinéma).

  • Doux/Dur : intensité de contraste d'une image ou d'un négatif.

  • Drive-in : le drive-in est au départ une « salle » de cinéma en plein air où l'on peut assister à la projection d'un film sur écran géant depuis l'intérieur de sa propre voiture elle-même garée dans cet espace destiné à cet effet. Le son est quant à lui diffusé à l'aide de haut-parleurs implantés sur l'aire de stationnement.

  • Dunning : technique de prise de vues en noir et blanc qui précéda le procédé de travelling matte

  • Eastmancolor : marque de cinéma en couleurs commercialisé en 1951 par Eastman Kodak.

  • Écran : surface sur laquelle est projeté une image.

  • Editing : mot anglais pour montage.

  • Effets : sons qui ne sont ni paroles ni musique dans le film. Par exemple, bruits de fond, bruitage.

  • Effets spéciaux : on entend par effets spéciaux l'ensemble des techniques permettant de faire apparaitre à l'écran des images que la caméra ne peut filmer. ce sont les manipulations des images ou du son qui permettent de créer ces effets.

  • Elemack : marque d'un type de chariot de travelling très compact.

  • Empâtage : application d'un révélateur pâteux au moment du développement, sur la piste sonore optique du film en couleurs.

  • Enchaînement : basculement de la projection d'un projecteur à un autre à la fin d'une bobine, sans que le spectateur s'en aperçoive.

  • Ensemblier : personne chargée de rassembler les meubles et objets d'un décor.

  • Équipe : on entend par équipe l'ensemble de l'équipe de tournage. La seconde équipe est une équipe de tournage plus restreinte ayant pour mission de filmer les plans ne nécessitant pas la présence du réalisateur et de l'équipe complète.

  • Étalonnage : En traditionnel (tirage film d'après original ou contretype), l' étalonnage consiste à doser les quantités de lumière rouge, verte et bleue de la tireuse additive qui vont traverser la pellicule négative, afin d'avoir un rendu équilibré dans l'espace colorimétrique de la pellicule positive lors du tirage. Par extension, en postproduction, réglage des niveaux, contrastes, dominantes colorées de l'image.

  • Étalonneur : technicien de l'audiovisuel qui intervient en [postproduction] pour procéder à l'étalonnage.

  • Étouffoirs : système implanté sur l'appareil de projection pour éviter une éventuelle propagation des flammes sur les bobines vis le couloir de projection, système surtout présent à l'époque où les supports étaient à base de nitrate.

  • Expérimental : le cinéma expérimental est un art de recherche, qui n'aboutit pas forcément sur un genre et est souvent produit en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-norme, il n'obéit pas à des règles pré-définies.

  • Extreme close up : locution anglaise pour très gros plan.

  • Extreme long shot : locution anglaise pour désigner un plan général ou plan général très large (long shot : plan général).

  • Fade : mot anglais pour fondu. Fade in : ouverture en fondu. Fade out : fermeture en fondu. Fade to black/white : fondu au noir/blanc.

  • « Fausse teinte ! » : expression consacrée utilisée quand il y a une variation de la lumière due au passage d'un nuage devant le soleil.

  • Faux raccord : Il s'agit d'une incohérence entre deux plans qui peut rendre difficile la compréhension d'une scène ou l'appréhension du lieu dans lequel elle se déroule.

  • Fenêtre : la fenêtre délimite le contour de l'image projetée.

  • Feuille de service : document de travail contenant des informations pratiques sur la journée de tournage du lendemain.

  • Fil à fil : procédé consistant à mettre des fils dans les perforations de la bande du film permettant ainsi de repérer le fragment pour un nouveau tirage.

  • Filage : terme désignant un défaut de l'image, provenant d'une mauvaise coordination entre l'obturateur et l'avancement inttermitent du film.

  • Filé : panoramique filmé de manière très rapide transformant ainsi l'image en traits horizontaux.

  • Fill in light ou Fill light : locutions anglaises pour lumière d'ambiance.

  • Film :

    • (1) support matériel des images cinématographiques se présentant sous forme de long ruban souple.

    • (2) œuvre culturelle inscrite et véhiculée par ce ruban.

  • Filtre : fines lames de verre (ou de gélatine) empêchant le passage de certains rayons lumineux ( filtres gris, colorés, dégradés, polarisants, de conversion, de vision, à effets etc...).

  • Fisheye : locution anglaise signifiant œil de poisson. Se dit des objectifs ayant un angle de vue de 180°.

  • Film flamme : film flamme ou film flam, film inflammable.

  • Flashback : séquence cinématographique qui retrace une action antérieure aux événements relatés. Antonyme de flashforward.

  • Flashforward : principe de récit consistant à faire un bond dans le futur. Antonyme de flashback.

  • Focus : mot latin employé en anglais pour désigner le foyer, donc le point.

  • Fondu : action d'obscurcir l'image, pour un fondu de fermeture, ou de faire progressivement apparaître l'image pour un fondu d'ouverture.

  • Fondu-enchaîné : surimpression d'une fermeture et d'une ouverture en fondu, ayant pour effet de faire disparaître une image pendant que la suivante apparaît.

  • Format de projection (ou format d'image) : rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée : 1.33, 1.37, 1.66, 1.85, 2.39...

  • Foyer : point vers lequel convergent les rayons lumineux issus d'un point après leur passage dans un système optique.

  • Fréquence pilote : fréquence permettant la synchronisation de la bande son à la bande image. (voir repiquage)

  • Full shot : locution anglaise pour plan général (équivaut à long shot).

  • Galets : tambours d’appui du film dans son cheminement dans le projecteur.

  • Galette : film enroulé de manière assez serrée pour qu’il reste enroulé en dehors de sa boîte.

  • Gélatine : substrat dans lequel on peut incorporer différents éléments capables de s’étaler en fine couche sur un support de pellicule. Fabriquée à partir d'os de porc broyés, l'origine de l'animal pouvant conférer des caractéristiques particulières à l'image obtenue.

  • Génération : une copie de nième génération est une copie obtenue par nième contretypage tiré du négatif original (ou de la bande vidéo originale).

  • Générique : le générique recense l’ensemble des personnes physiques ou morales qui ont participé à la création d’une œuvre cinématographique.

  • Girafe : perche fixée au sol sur un pied articulé servant de support au microphone (voir aussi perchman).

  • Gonflage :

    • (1) opération de laboratoire qui consiste à obtenir une copie dans un format "professionnel" (35 mm) à partir d’un format "amateur" (8 mm, super 8, super 16...). Il existe pour cela plusieurs procédés : le tirage optique (voir Tirage optique), le kinescopage qui consiste à filmer à l’aide d’une caméra professionnelle la projection du film au format amateur. Une autre technique consiste à scanner photogramme par photogramme un film sur un ordinateur pour ensuite flasher numériquement le tout sur un négatif 16 ou 35 mm… (voir Format, Graduation)

    • (2) Gonflage de la gélatine, traitement de rénovation des copies destiné à rendre les rayures moins visibles, aussi appelé tirage en immersion. (voir Copies)

  • Granulation : fine structure d’une pellicule photographique ou cinématographique, formée de granules microscopiques d’argent ou tâches colorées issues du développement des cristaux.

  • Groupiste ou groupman : personne chargée du fonctionnement du groupe électrogène, aussi appelé groupe.

  • Gyroscopique : tête gyroscopique, tête de prise de vues stabilisée grâce à des gyroscopes incorporés permettant la conservation de l'horizon en prise de vues instable (hélicoptère, bateau...).

  • Heimatfilm : genre cinématographique propre à l'Allemagne regroupant les films de terroir allemands, dont la majorité furent tournés dans les années 1950, suivent un canevas où certaines constantes ne sont pas sans rappeler certains drames des romans de Jean Giono.

  • High key : locution anglaise pour lumière de base. Désigne l'éclairage d'un plan lorsque les zones claires sont prédominantes.

  • Hors-champ : tout ce qui se trouve en dehors du champ de la caméra est hors-champ. expression parfois employée pour désigner une voix off ou un son off.

  • Hyperfocale : utilisé pour obtenir une profondeur de champ maximum.

  • Image aérienne : image viruelle, visible mais non matérialisable sur un écran ou une surface sensible. (voir effets spéciaux)

  • IMAX : format de pellicule permettant une projection sur écran géant (ce nouveau format a entraîné la création de caméras et projecteurs spécialisés).

  • Impressionné : après le passage dans la caméra et avant le tirage, le film est impressionné (porteur d'une image latente) mais pas encore développé.

  • Incrustation : trucage vidéo par cache-contre-cache.

  • Infrason : son dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Il est donc trop grave pour être perçu par l'oreille humaine (sa fréquence est trop faible). Le sensurround est une technique reposant sur l'emploi des infrasons.

  • Insert : image montrant un gros plan pour attirer l'attention sur un détail nécessaire à la compréhension de l'action, cette image est insérée lors du montage d'où le nom d' insert.

  • Intermédiaire : ou Copie intermédiaire contretype du négatif original.

  • Intertitre : plan inséré entre deux scènes contenant principalement ou exclusivement du texte (par exemple, en blanc sur fond noir), très usité dans le cinéma muet, de manière à rendre l'action plus compréhensible, ou reporte les dialogues.

  • Inversion :

    • (1) le développement par inversion permet d'obtenir directement une image positive.

    • (2) inversion droite-gauche, technique de laboratoire faisant pivoter une image autour d'un axe vertical. Inversion du mouvement, trucage de laboratoire ou de prise de vues donnant l'impression à l'écran que les mouvements se déroulent à l'envers.

  • Jump Cut : effet obtenu par l'élimination au montage de plusieurs images au milieu d'un plan ou d'une séquence, sans changement du cadre. Il s'agit de fait d'une ellipse purement temporelle, en continuité spatiale quasi absolue. D'ordinaire considéré comme un faux raccord, il a été consacré par Jean-Luc Godard dans A bout de souffle.

  • Key-light : locution anglaise désignant la lumière clé, ou lumière principale. Indique aussi la pose ou une référence à la pose.

  • Kinemacolor : premier procédé de cinéma en couleurs ayant été projeté en public.

  • Laquage : technique de prévention contre l'abrasion des copies en appliquant un vernis transparent sur la gélatine.

  • Lavande : terme argotique du cinéma désignant les contretypes intermédiaires à l'époque du noir et blanc. (Lavande mais aussi Marron)

  • Lay out : locution anglaise pour découpage.

  • Lecteur : dispositif permettant la lecture de la bande sonore d'un film à l'intérieur du projecteur.

  • Lens : mot anglais désignant la lentille, par extension l'objectif.

  • Lentilles : pièce de verre courbée permettant la formation des images dans les objectifs.

  • Lily : mot anglais signifiant charte, largement usité dans le vocabulaire français du cinéma.

  • Liste noire : le sénateur Joseph McCarthy dans son projet de « chasse aux sorcières » fit dresser une liste via les principaux studios de cinéma de personnes risquant de nuire à la carrière d'un film de par leur comportement où même uniquement leur présence.

Articles détaillés : Maccarthisme, Dix d'Hollywood et House Un-American Activities Committee.

  • Location (on) : locution anglaise signifiant en décor réel. Contrairement à son apparente transparence, ce mot anglais se rattache à la localisation et non à une (fr) location.

  • Looping : mot anglais pour mise en boucle.

  • Louma : grue de prise de vues à laquelle est fixée une caméra, film ou vidéo, munie d'un système de contrôle à distance. Ce dispositif a été mis au point par deux français, Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron - d'où le nom, composé à partir des patronymes LavaLOU et MAsseron. La louma fut la première grue permettant de télécommander la caméra depuis le sol.

  • Lumen : unité de flux lumineux.

  • Lumière artificielle : appellation conventionnelle (quant à la température de couleur de la lumière) pour désigner la lumière émise par les lampes à incandescence de studio.

  • Lumière d'ambiance : lumière destinée à combler l'ombre créée par les lumières de base. (voir éclairage)

  • Lumière incidente : lumière éclairant un sujet, par opposition à lumière réfléchie qui, elle, est renvoyée par le sujet en direction de la caméra.

  • Luminance : intensité d'une source de lumière visible dans une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.

  • Lumination : quantité de lumière reçue par une couche sensible.

  • Magasin : compartiment étanche à la lumière contenant soit la bobine débitrice soit la bobine réceptrice soit les deux[1].

  • Magnétoscope : appareil permettant l'enregistrement et la restitution d'une image vidéo[2].

  • Magoptic : nom donné aux copies d'exploitation employant à la fois les pistes sonore optique et magnétique[1].

  • Mama ou Mamma : panneau diffusant, généralement en plastique ou en tulle, qu'on oriente devant le projecteur de prise de vues afin d'aténuer sa lumière[1].

  • Manchettes : zones qui se situent de part et d'autre de la partie centrale du film (en tant que pellicule) où sont inscrites les informations des images et de la piste sonore[1].

  • Masque : image créée au développement des films négatifs en couleurs pour une restitution de qualité des couleurs sur les positifs[1].

  • Master : bande matrice d'un film vidéo[1].

  • Matrice : film positif en noir et blanc imprégné de colorant servant au tirage des copies couleur par le procédé de Technicolor[1].

  • Matte : mot anglais signifiant cache[1].

  • Medium long shot : (en) pour plan demi-ensemble[1].

  • Medium shot : (en) pour plan moyen[1].

  • Minutage : programme indiquant la durée probable de chaque plan[1].

  • Mixage : en auditorium, mélange et équilibrage des différentes bandes son (paroles, musiques, bruits).

  • Monochromatique : On qualifie de monochromatique une lumière dont la couleur n'est formée que d'une fréquence ou, par extension de sens, d'une bande très étroite de fréquence au niveau de son spectre[2].

  • Monopack : lorsqu'un seul film défile dans la caméra, le procédé est dit monopack, par opposition à bipack ou tripack[1].

  • « Moteur ! » : expression consacrée généralement suivie de « Ça tourne! » puis « Action ! ». Le réalisateur emploie cette expression pour commander le démarrage des appareils en début de prise de vues[1].

  • Motion picture : en anglais image animée synonyme de film[1].

  • Movietone : procédé permettant l'enregistrement de l'image ET du son supprimant ainsi tout problème de synchronisation du son par rapport à l'image[1].

  • MPA : Motion Picture Association branche de la MPAA, association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique américaine en dehors des États-Unis. Les sept principaux studios américains en sont membre[2].

  • Multi-image : trucage de laboratoire où plusieurs images sont juxtaposées[1

  • Négatif : film négatif, film conçu pour donner une image complémentaire de celle fournie par l'objectif : les blancs sont noirs et vis-versa et les couleurs par des couleurs complémentaires[1].

  • Néon : gaz employé dans les premiers tubes à décharge. Tube à néon désigne le tube à décharge[1].

  • NFB : National Film Board, Office national du film[1].

  • Night for night : tournage de nuit d'une scène de nuit, par opposition à day for night (voir nuit américaine)[1].

  • Numérique : terme fourre-tout désignant tout procédé mettant en oeuvre un codage binaire

  • Off : abréviation de l'anglais off screen signifiant hors de l'écran. La voix off ou le son off sont des sons dont l'origine n'est pas visible à l'écran. De plus en plus, le terme hors champ est préconisé.[2].

  • Ouverture en fondu : voir Fondu.

  • Panoramique : mouvement de caméra consistant à faire balayer un angle à la caméra selon un ou deux axes. Selon la rotation de la caméra, un panoramique peut être horizontal, vertical ou azimutal[2].

  • Participation :

  1. « avec la participation » expression signifiant que telle ou telle vedette connue a fait une apparition même brève dans le film, cette mention apparaît généralement au générique (de début ou de fin)[2].

  2. tournage en participation : si un groupe de personnes intervenant sur un film accepte d'être rémunéré ( en partie ou en totalité) en fonction des recettes du film, alors le tournage est dit en participation[2].

  • Pas : espace se situant entre deux perforations successives, de centre à centre. Un pas court est un pas du film négatif plus court que le pas du film positif[2].

  • Pathécolor : marque de la firme Pathé, technique de coloriage des films, cette mention signifiait dans les années 1950 « développé par le laboratoire Pathé »[2].

  • Perche : accessoire permettant d'amener le micro à proximité de la source sonore visée tout en restant hors du champ[1].

  • Perforations : trous situés sur les bords latéraux de la pellicule. (1) Elles ont deux fonctions : elles permettent d'abord que le film (pellicule) soit entraîné dans la caméra grâce aux griffes qui se positionnent dans ces perforations. (2) c'est grâce à ces perforations que la distance entre les images est parfaitement régulière (ce qui implique une grande précision à la fabrication de la pellicule)[1].

  • Photogramme : plus petite unité de prise de vue, l'une des photos élémentaires dont un film est constitué à raison de 24 images par seconde (à vitesse normale de prise de vue)[2].

  • Photographe de plateau : personne qui prend les photographies qui serviront à la promotion du film. Cette personne ne fait partie du tournage à proprement parlé[2]. (métiers du cinéma)

  • Picture : abréviation de la locution anglaise motion picture[2].

  • Piétage : traduction littérale du terme anglais footage. Un numéro de piétage est un repère inscrit dans la marge d'un film à intervalle d'un pied ce qui permet d'assembler le négatif à la copie de travail en conformité[2], à l'image près par repérage à ces marques.

  • Piqué : La notion de piqué est utilisée en photographie et au cinéma pour désigner la qualité de précision d'une image. Plus le piqué d'une image sera important, plus l'impression de netteté sera grande[1].

  • Piste sonore : endroit du film ou bande magnétique où sont imprimés les sons[2].

  • Pister : mettre des bandes magnétiques sur un film afin d'y enregistrer les sons[2].

  1. silice cristallisée, employée pour l'ampoule de certaines lampes[1].

  2. cristal de quartz découpé selon une forme telle qu'il vibre à une fréquence parfaitement déterminée[1]. Elément utilisé pour la synchronisation d'une caméra avec un enregistreur sonore.

  • Quartz-iode : lampe quartz-iode est le nom usuel de lampe à cycle d'iode[1].

  • Raccord : résultat d'une action qui s'enchaîne parfaitement en passant d'un plan à un autre plan. Pour qu'il y ait un raccord, il faut que l'action, en passant d'un plan à un autre, ne choque pas le spectateur.

  • Ralenti : effet visuel permettant de ralentir artificiellement une action afin d'en augmenter l'impact visuel ou émotionnel[1].

  • Recadrage : mouvement de caméra qui permet de recentrer l'action lorsque les acteurs se sont déplacés par exemple[2] (voir aussi Cadreur).

  • Récepteur : plateau récepteur, bobine réceptrice. dispositif qui reçoit le film (pellicule) en l'enroulant à la fin de son circuit au sein d'une Caméra, un projecteur ou une tireuse[2].

  • Réduction : technique de laboratoire réduisant la taille des images afin de tirer un film sur un format plus petit (inverse du gonflage)[2].

  • Release : mot anglais signifiant distribution[2] (au sens « distribué par »).

  • Remake : mot anglais signifiant refaire et qui désigne une nouvelle version d'un film (œuvre) déjà sorti auparavant[2].

  • Repérage : étape précédant le tournage qui consiste à chercher, visiter et choisir les lieux qui pourront constituer les décors du film [2].

  • Répétition mécanique : consiste à demander aux acteurs de répéter une scène en effectuant leurs gestes, mouvements et déplacements et à dire le texte sans intention. Ce type de répétition permet en général au cadreur et au chef opérateur de préparer un plan sans que l'acteur ne se fatigue inutilement à jouer la scène dans ses détails et intentions.

  • Repiquage : report sur bande perforée 35 mm des éléments sonores enregistrés sur bande lisse.

  • Retake : Littéralement : reprise. Tournage à nouveau d'une scène nécessitant d'être refaite, du fait d'un problème. Identifiée R# au clap.

  • Retrait : phénomène de rétrécissement de la pellicule qui peut survenir lors d'un stockage prolongé dans un endroit trop sec[2].

  • Révélateur : Bain chimique dont le composant principale est l'agent développateur (CD4 pour l'ECN-2) transformant les sels d'argent insolés en argent métal par réduction et permettant à l'image d'apparaître, en niveau de densités et couleurs complémentaires, sur la pellicule lors du développement.

  • « Roll'it ! » ou « Roll'em » : termes anglais pour l'expression consacrée « Moteur ! »[2].

  • Rush (pl. Rushes) : premiers positifs tirés après développement du négatif, ou transférés au télécinéma, dont la projection, généralement effectuée en fin de journée pour les plans filmés la veille, permet à l'équipe technique, à la réalisation et à la production d'apprécier le résultat des prises de vues[2].

  • Safety film : expression anglaise signifiant film de sécurité, ininflammable, à support triacétate.

  • Salle de cinéma : lieu accueillant du public où sont projetés sur grand écran les films, dans des conditions techniques définies, en France, par la CST.

  • Saturation : pureté des composantes colorées d'une image, intensité colorimétrique. Une image désaturée est exempte de couleur (noir-et-blanc).

  • Scénario : texte décrivant l'action et les dialogues des acteurs et didascalies, le plus généralement découpé en scènes ou séquences de scènes.

  • scène : ensemble de plans constituant une suite logique et formant un sous-ensemble de la construction du film[1].

  • Screenplay : mot anglais signifiant scénario[1].

  • Script : voir scénario. (découpage technique)[1].

  • Scripte : ou script-boy : collaborateur technique de la mise en scène responsable de la continuité sur un tournage. Rédactrice des différents rapports techniques pour le laboratoire, le montage et la société de production. (métiers du cinéma)

  • Sécurité :

  1. le support de sécurité est ininflammable[1].

  2. copie servant à préserver le film original[1] (image ou son).

  • Sélection :

  1. une image en noir et blanc est enregistrée derrière un filtre servant à sélectionner une couleur[1].

  2. Par extension, on nomme sélection l'ensemble des films (au nombre de trois) noir et blanc que l'on obtient en copiant un film en couleur[1].

  • Sensitogramme : Courbe de noircissement d'une émulsion photographique, indiquant sa densité en fonction de la quantité de lumière reçue.

  • Sensitographe : Appareil permettant l'impression d'un sensitogramme

  • Séquence : (séquence de scènes) suite de plans constituant un sous-ensemble dans la construction d'un film[1].

  • Serrer : réduire le champ[1].

  • Shot : mot anglais substantif : plan[1], participe passé : "tourné".

  • Silence : le silence plateau est exigé lors de la prise de vue sonore[1]. Un "silence plateau" désigne aussi un son seul d'ambiance du décor. L'adjonction d'une piste de silence plateau à une musique de film, permet de créer un lien sensoriel entre image et musique, tout en permettant une forte réverbération sur cette dernière afin de la distancer de l'univers filmique. (Mario Litwin - Le film et sa musique - Romillat 1992).

  • Simplifilm : procédé d'image composite par lequel la caméra enregistre en même temps l'image formée par l'objectif et une image savamment découpée et placée dans le même foyer[1].

  • Single system : Système intégré dans la caméra film, en Super 8 ou en 16mm (Arri 16 BL) permettant l'enregistrement du son sur le film, sur piste magnétique, nécessitant une pellicule inversible préparée à cet effet et ne nécessitant pas d'appareil d'enregistrement séparé ni de synchronisation à posteriori du son et de l'image. Utilisé en son temps en reportage, et devenu obsolète aujourd'hui.

  • Son d'ambiance : bruits durables dans lesquels baigne une scène : vent, pluie, ressac des vagues, brouhaha..., que l'on distingue des dialogues et des effets sonores. (voir bruitage) Voie sonore qui porte, dans les procédés de stéréophonie, les sons « d'ambiance » destinés aux haut-parleurs implantés en fond de salle. (voir Stéréophonie)

  • Sonoriser : ajouter une bande sonore. Un film sonorisé est film réalisé en tant que film muet auquel on a, plus tard, ajouté une bande sonore[1].

  • Sonothèque : banque de documents sonores[1].

  • Sous-exposé : (familièrement dit sous-ex) manque d'apport lumineux[1]. (inverse de surexposé)

  • Sous-titres : traductions placées sous l'image afin de comprendre des paroles en langues étrangères lors d'un visionnage de film en Version Originale (voir V.O.)

  • « Speed » : mot anglais pour « ça tourne ! »[1].

  • Spot : (point). Réglage d'un projecteur focalisable dont le flux est concentré en un point (par opposition à "flood").

  • Standard : le format standard est le 35 mm[1].

  • Star : anglicisme pour vedette.

  • Starlette : jeune actrice de cinéma aspirant à une carrière de star[1].

  • Starring : mot anglais signifiant dans un générique par exemple avec en vedette[1].

  • Star-system : organisation reposant sur la notoriété des vedettes dans la production et la diffusion des films[1].

  • Steadicam (marque déposée) : support de caméra stabilisateur portable permettant la prise de vue à la volée, en déplacements versatiles, grâce à un système de harnais et de bras articulé.

  • Stéréophonie : La prise de son stéréophonique met en œuvre deux microphones, qui captent une image sonore du lieu avec soit une différence de temps ou de phase, (c'est la stéréophonie de temps les microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence d'intensité(c'est la stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité sonore plus forte dans leur axe)[2].

  • Stroboscope : source de lumière intermittente, courte et régulière. Par un dispositif mécanique ou électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashes) et de phases obscures[2].

  • Studio : bâtiment(s) pour le tournage comprenant au moins un plateau de prise de vues équipé (grill), salle de maquillage, ateliers décors, magasins pour accessoires, salle de projection, bureaux[1].

  • Subtitle : mot anglais pour sous-titres[1].

  • Surimpression : double (ou plus) impression du film[1].

  • Synchrone : Le synchronisme désigne le caractère de ce qui se passe en même temps, à la même vitesse. L'adjectif synchrone définit deux processus qui se déroulent de manière synchronisée[2].

  • Synopsis : résumé en quelques lignes de l'histoire d'un film.

  • Synthèse : La synthèse d'images est une des disciplines de l'infographie, elle consiste en la création assistée par ordinateur d'images numériques. Ces images sont appelées Table de montage : Appareil permettant le visionnage et la mise bout à bout de plans (image et son)[1].

  • Tambour : Tambour à croix de malte permet d'entrainer la pellicule cinématographique de manière intermitente[1].

  • Tannage : Durcissement chimique de la gélatine[1].

  • Technicolor : série de procédés de films en couleur lancés par la Technicolor Motion Picture Corporation, aujourd'hui filiale de Thomson.

  1. Le terme téléobjectif désigne une formule optique permettant de réduire la longueur d'un objectif photographique.

  2. Par abus de langage, ce terme est couramment utilisé pour désigner un Objectif de longue focale[2].

  • Température de couleur : Caractéristique de couleur d'une source lumineuse. Température en Kelvin à laquelle doit être porté un corps noir théorique pour obtenir un spectre lumineux équivalent. Le film photographique "artificiel" est balancé pour 3200 K, les films "lumière du jour" pour une température de 5500 Kelvin.

  • Tirage : procédé consistant à impressionner un film vierge à partir d'un film existant, ce qui a pour conséquences d'en faire une copie[1].

  • Tirage par contact : tirage où le film à copier et le film de copie défilent en contact l'un de l'autre. Les copies de série sont tiré sur système par contact continu[1].

  • Tirage optique : tirage permettant la réduction ou l'agrandissement du négatif (pour tirer une copie 16mm d'un film 35mm ou le gonflage d'un film Super16 en 35mm par exemple).

  • Tirage humide ou "en immersion": technique de laboratoire où le négatif se trouve immergé lors de l'exposition dans un liquide de même indice de réfraction que le support. Plus lent et plus coûteux que le tirage par contact, il donne de meilleurs résultats (réduction des rayures, meilleure définition). Réservé aux intermédiaires et copies de prestige[1].

  • Tireuse alternative : tireuse dans laquelle les films sont entraînés par un mécanisme d'avance intermittente (voir Tirage laboratoire). Nécessaire dans le cas d'un tirage optique ou "gonflage"[1].

  • Tournage : le tournage est l'une des phases de la fabrcation d'un film[1]. C'est l'étape de prise de vues, où sont enregistrés les images et les sons destinés après montage à constituer le film[2].

  • Transparence : trucage de prise de vues consistant à filmer les comédien dans un studio devant un écran en verre dépoli sur lequel le décor est projeté en transparence[1].

  • Transtrav ou travelling compensé : effet cinématographique consistant à combiner un zoom arrière avec un travelling avant ou un zoom avant avec un travelling arrière de telle sorte que le sujet principal reste cadré de la même manière, seul le décor changeant de perspective[2].

  • Travelling : déplacement de la caméra au cours de la prise de vues. Un travelling peut être descriptif, purement plastique, ou suivre un sujet en mouvement, se rapprocher du sujet ou s'en éloigner (Travelling horizontal ou vertical, avant ou arrière ou latéral ou combiné. Voir aussi : prise volante).

  • Travelling matte : (cache mobile) ensemble des trucages par cache-contre-cache où le cache et le contre-cache sont générés à partir de l'image d'un personnage en mouvement (généralement filmé sur fond bleu), ce qui permet d'insérer ce personnage à l'intérieur d'une image d'autre provenance[1]. (effets spéciaux)

  • Trimmers : mot anglais désignant les volets des trieuses additives servant à ajuster la lumière de tirage du film de copie ou de développement[1].

  • Tweeter : mot anglais désignant un haut-parleur de petit diamètre, spécialisé dans la restitution des aigus[1].

  • Ultrarapide : film ultrarapide, film de très grande sensibilité. Caméra ultrarapide, caméra à très grande cadence de prise de vues, permettant l'enregistrement de phénomènes très rapides[1].

  • Ultrasons : sons de fréquence plus élevée que les fréquences audibles par l'oreille humaine[1].

  • UNIATEC : Union Internationale des Associations Techniques Cinématographiques.

  • Unit : mot anglais pour équipe (de tournage). second unit, seconde équipe[1

  • images de synthèse[2].

  • Version : un film sort en version originale ou en version française, version sous-titrée ou non, il peut aussi existé en version internationale[2].

  • V.F. : version française, utilisant des paroles en langue française.

  • VHS ou Vidéocassette : format de support à bande magnétique pour magnétoscope[2].

  • V.I. : version internationale, ne comportant pas de paroles, et destinée au doublage.

  • Virage : phase de laboratoire où l'image noir et blanc vire à la couleur gràce à une transformation chimique[2].

  • V.O. :

  1. version originale, utilisant des paroles dans la langue utilisée lors du tournage.

  2. voice over, locution anglaise pour voix off[2].

  • Voile : parasite de l'image.

  • Voiler : exposition artificielle de la couche sensible à la lumière[2].

  1. accessoire permettant de cacher une partie du faisceau lumineux[2].

  2. trucage consistant à remplacer une image par une autre par déplacement d'une ligne.

  • V.O.S.T. : version originale sous-titrée, utilisant des paroles originales et sous-titrée dans une autre langue.

  • Warnercolor : mention signifiant développé par le laboratoire Warner.

  • Wipe : mot anglais pour volet[1].

  • Wrap : « It's a wrap », « C'est dans la boîte » signifiant ainsi, par exemple, que le tournage d'un film est terminé[2].

  • Wratten : nom de marque des filtres pour prise de vues de la firme Kodak[1] dont la numérotation des filtres correcteurs est devenue standard, notamment le filtre 85, utilisé pour photographier en lumière du jour avec une pellicule équilibrée pour la lumière artificielle.

  • Xénon : lampe au xénon, source de lumière provenant d'un arc électrique jaillissant entre deux électrodes en tungstène enfermées dans une ampoule contenant du Xénon. Par extension, Xénon est employé comme diminutif de lampe au xénon. Utilisée typiquement en projection, car très puissante, son spectre est très proche de celui de la lumière du jour

  • XX : désignation graphique de la pellicule noir-et-blanc Double X Eastman Kodak.

  • Zoomite (argot) : abus des effets de zoom.

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6 février 2009

Copie-zéro : première copie définitive, initiale

  • Copie-zéro : première copie définitive, initiale au tirage de série, servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image (étalonnage), de respect du montage et des effets spéciaux .

  • 16 millimètres : Le format 16 mm est celui d'une pellicule cinématographique d'une largeur de 16 mm.

  • 3:2 pulldown: Technique permettant de convertir un film à la cadence de 24 images/seconde en une séquence vidéo NTSC à la cadence de 29,97 images/seconde

  • 35 millimètres : Le format 35 mm est le nom d'un type de pellicule photographique perforée de 35 millimètres de largeur. C'est le standard historique de production et de projection des films commerciaux de long métrage.

  • Baffle : grande plaque rigide comportant en son centre un trou derrière lequel on fixe un haut-parleur destiné à améliorer le rendement. Ce terme est parfois employé improprement pour enceinte acoustique.

  • Banc-titre (ou banc d'animation) : dispositif permettant le déplacement de la caméra (généralement vertical) par rapport à une surface plane pour la prise de vues de documents ou de dessins d'animation.

  • Bande : double bande, forme sous laquelle se présente un film sonore lorsque l'image et le son sont portés par deux bandes distinctes (voir bande sonore).

  • Bande-annonce (ou film-annonce) : film très court qui fait partie du matériel publicitaire d'un long métrage. La bande-annonce présente généralement un film à venir (souvent avec un carton « Prochainement sur vos écrans »), elle sert aussi à attirer l'attention du public sur les autres films projetés dans les autres salles d'un complexe ou du circuit auquel appartient la salle. La bande-annonce est généralement obtenue par montage de courts fragments de plans empruntés au long métrage, qui présente les principaux comédiens, qui vise à donner une idée-choc ou séduisante du film et à annoncer son genre (film d'action, film comique...) (voir aussi Catégorie:Genre cinématographique)

  • Bande cache : bande avançant d'un cran à chaque changement de plan, interposée sur le faisceau lumineux des tireuses soustractives pour régler la lumière de tirage.

  • Bande code : bande avançant d'un cran à chaque changement de réglage, qui commande sur les tireuses additives le réglage de la lumière de tirage.

  • Bande internationale : bande sonore magnétique comportant plusieurs pistes où sont enregistrés séparément les différents éléments sonores d'un film (paroles, effets, musique), confectionnée en vue de la fabrication de versions en langues étrangères (voir bande sonore, doublage, mixage).

  • Bande magnétique : bande sur laquelle s'effectue l'enregistrement magnétique des sons (bande audio) ou l'enregistrement magnétique des images (bande vidéo).

  • Bande parole : bande sonore comportant uniquement les dialogues d'un film, à l'exclusion de tout autre son.

  • Bande passante : plage de fréquences restituées par un système d'enregistrement et de reproduction, ou de transmission, des sons ou des images vidéo.

  • Bande pilote : bande qui défile dans les tireuses en synchronisme avec le film à copier et qui commande l'avance de la bande cache.

  • Bande pochette : variante de la bande cache.

  • Bande rythmo : film portant l'indication du temps (en secondes) projetés sous l'écran en synchronisme avec la bande qui porte les images lors d'un mixage ou d'un doublage.

  • Bande sonore ou bande son : support matériel sur lequel sont enregistrés les éléments sonores d'un film. Par extension, éléments perçus par le spectateur.

  • Bande synchro : film portant le texte à dire projeté sous l'écran, en synchronisme avec le film portant les images lors d'un doublage ou d'une postsynchronisation.

  • Barre de séparation : intervalle opaque entre deux images consécutives.

  • Base : (1) Socle spécial permettant de fixer la caméra lorsqu'il n'est pas possible d'installer un pied (caméra au ras du sol, en haut d'une perche, etc.) (2) lumière de base ou effet : lumière principale d'éclairage d'un plan, créant l'effet de lumière, cohérent avec le décor, qui assure à l'image son impact dramatique.

  • Batteur : mécanisme batteur employé pour l'avance intermittente du film sur les tireuses optiques de précision.

  • Benshi : traduction littérale « homme parlant ». Nom donné au Japon aux commentateurs des films muets, qui résumaient ou paraphrasaient à leur guise l'action et lisaient les intertitres pour un public souvent analphabète. La popularité des benshi était telle que les spectateurs venaient parfois plus pour eux que pour voir les films. La transition du muet au parlant, autour de 1930, donna lieu à des incidents violents à cause de la résistance des benshi.

  • Bichromie : emploi de deux couleurs de base pour restituer les couleurs (restitution incomplète de ce fait, voir couleur).

  • Biformat : se dit des caméras ou des projecteurs acceptant deux formats de film : caméra 16/35, projecteur 35/70, projecteur d'amateur 8/super 8, etc.

  • Blimp : (mot anglais) caisson insonorisant, adapté à une caméra de façon à réduire fortement son bruit. Blimper (franglais) : monter un blimp sur une caméra. Les photographes de plateau montent leur appareils dans un blimp adapté pour pouvoir travailler pendant les prises.

  • Bobine : unité standard de 300 mètres autrefois (soit 10 minutes), 600 mètres aujourd'hui, de pellicule en 35 mm.

  • Boîte : voir Dans la boîte

  • Bon : « Bon pour le son ! », « Bon pour l'image ! », expressions consacrées par lesquelles l'ingénieur du son et le chef opérateur annoncent en fin de prise qu'en ce qui les concerne, ils sont satisfaits de la prise.

  • Bonnette : (1) lentille convergente placée devant un objectif pour filmer de près. (2) Boule dans laquelle on enferme un microphone pour le protéger de l'effet du vent.

  • Boucle : (1) dans une caméra ou un projecteur, la boucle est le jeu laissé au film pour permettre son passage discontinu devant la "fenêtre" image et son passage continu devant la "tête de lecture" du son. (2) Courte séquence refermée sur elle-même par un collage projeté en « boucle » lors d'une opération de bruitage, de doublage ou de postsynchronisation.

  • Bourrage : engorgement intempestif du film dans la caméra.

  • Bout à bout : bande obtenue en collant bout à bout, dans l'ordre du découpage, les prises retenues pour le montage.

  • Bout d'essai : (1) film, généralement bref, destiné à apprécier sur l'écran l'aptitude d'un comédien à interpréter un rôle. (2) Fragment de film, enregistré juste avant ou juste après une prise de vues et développé immédiatement, pour voir le rendu photographique de la scène.

  • Box-office : cette expression (qui désigne d'abord, en anglais, le guichet où l'on vend les billets d'entrée puis, par extension, la recette d'un film ou d'un spectacle en général) est devenue synonyme de palmarès des valeurs commerciales. Ainsi, on parle couramment des films (ou des comédiens) « champions au box-office ». L'inflation défavorisant les films anciens dans ce genre de comparaison, le box-office n'a qu'une valeur limitée dans le temps; les comparaisons fondées sur le nombre d'entrées sont plus fiables.

  • British Film Institute (BFI) : organisme cinématographique britannique fondé en 1933 et situé à Londres. le BFI regroupe différentes branches d'activités : une cinémathèque qui possède de très nombreuses copies de films (National Film Archive), deux salles de projection (National Film Theatre), un service de distribution, un service de production, un service d'informations, une importante bibliothèque, une photothèque et une branche éditoriale (le BFI publie régulièrement le Monthy Film Bulletin et la revue Sight and Sound). Le financement est assuré à la fois par une subvention gouvernementale et par les cotisations des membres.

  • Bromure : bromure d'argent, composé chimique sensible à la lumière principal constituant actif de la couche sensible.

  • Bruitage (ou effet sonore) : opération qui consiste à synchroniser des bruits avec des images filmées. Le bruitage se fait en auditorium pendant la postproduction.

  • Bruit de fond : bruit parasite généré par le système d'enregistrement et de reproduction du son qui se superpose de façon continue au son proprement dit.

  • Bruits : éléments sonores d'un film autres que les paroles ou la musique.

  • Brute : mot anglais, prononcé « broute ». Très puissant projecteur à arc.

  • Cache : élément opaque qui permet de « réserver » une partie de l'image, dans le trucage par cache-contre-cache.

  • Cadence : vitesse de défilement du film, exprimée en images par seconde ; La cadence standard (sonore) est de 24 images/seconde, quand le cinéma muet était à 16 images par seconde. (exceptions notables : Cinérama, 26 images/seconde et les tout premiers films, 30 images/seconde).

  • Cadrage : action consistant à positionner correctement l'image par rapport à la fenêtre de la caméra ou du projecteur.

  • Cadre : limite de l'espace visuel enregistré sur le film. Faire le cadre (familier), cadrer.

  • Came : sur les caméras et sur certains projecteurs, pièce mobile, généralement de forme triangulaire à angles arrondis, tournant à vitesse constante à l'intérieur d'un évidement pratique dans le porte-griffes, dont elle provoque la descente, puis le retrait, puis le retour en position initiale.

  • Caméo : Un caméo est la francisation du terme anglophone cameo appearance, désignant de nos jours l'apparition fugace dans un film d'un acteur, d'une actrice, du réalisateur ou d'une personnalité.

  • Cardioïde : micro cardioïde, microphone dont le diagramme de directivité est légèrement en forme de cœur.

  • Carton : synonyme de intertitre.

  • Cartoon : mot désignant à l'origine, chacun des dessins composant un film de dessins animés. Et ensuite, par extension, ce mot désigne le film lui-même[1].

  • Casting : (mot anglais traduction littérale : distribution des rôles) Recherche des comédiens en fonction des rôles à distribuer. .

  • Catadioptrique : objectif catadioptrique : objectif où l'élément principal de formation des images est un miroir.

  • « Ça tourne ! » : expression consacrée pour confirmer, en début de prise, le bon fonctionnement de la caméra et de l'appareil d'enregistrement du son. (voir tournage)

  • Censure : limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Dans son sens communément entendu dans les pays démocratiques, en matière cinématographique, ce mot recouvre le plus souvent le contrôle d'une œuvre créée mais non encore exploitée, exercé par un groupe d'individus réunis en commission au nom de l'État ou de la profession afin d'en autoriser ou interdire la projection publique, totale ou partielle. Le législateur justifie cette mesure restrictive de la liberté d'expression par la protection de catégories sociales dont les qualités jugées intrinsèques pourraient être mises en péril par des atteintes à l'ordre politique, moral ou culturel.

  • Champ : partie de l'espace réel enregistré sur le film et délimité par le cadre.

  • Champ-contre-champ : Procédé où l'on fait alterner des plans d'orientations opposées.

  • Chargement : sur une caméra, un projecteur, une tireuse, opération consistant à mettre en place le film depuis la bobine débitrice (ou plateau débiteur) jusqu'à la bobine réceptrice (ou plateau récepteur).

  • Chargeur : boîte étanche à la lumière, adaptable à la caméra et contenant la pellicule enroulée sur bobine débitrice et la bobine réceptrice. Permet un chargement rapide de la caméra.

  • Chariot ou Chariot de travelling : plate-forme évoluant sur rails sur laquelle est montée la caméra pour exécuter des travellings.

  • Charte : tableau filmé en fin de prise comportant deux séries standardisées de plages colorées et de plages grises, permettant au laboratoire de contrôler le rendu des couleurs. A minima, charte de gris uniforme à 18% de coefficient de réflexion.

  • Chassé ; images chassées, trucage de laboratoire donnant l'impression que l'image d'un nouveau plan « chasse » du cadre l'image du plan précédent.

  • Chenille : (1) échantillon du négatif, utilisé pour l'étalonnage. (2) Dans un auditorium de mixage, dispositif électronique lumineux, placé sous l'écran, matérialisant la présence de sons sur la bande sonore pour la post-synchronisation.

  • Chromogène : générant des images en couleurs : révélateur chromogène, développement chromogène.

  • Chrono : appellation consacrée à la partie proprement mécanique d'un projecteur.

  • Chute : élément non utilisé lors du montage.

  • Chutier : accessoire de salle de montage permettant le rangement des plans non montés (chutes).

  • Ciné : abréviation familière de cinéma.

  • Cinéma : procédé procurant l'illusion du mouvement par la projection de vues fixes à cadence élevée. Par extension, art de composer et de réaliser des films, ou bien la branche de l'industrie relative à la fabrication et à la diffusion des films.

  • CinemaScope : procédé, lancé par la Twentieth Century Fox, permettant de comprimer horizontalement l'image à la prise de vues (anamorphose à l'aide d'un objectif hypergonar) et de la décomprimer à la projection pour obtenir une image très large.

  • Cinémathèque : organisme public ou privé, à but non lucratif, ayant pour vocation d'assurer la conservation, le stockage et l'entretien du patrimoine cinématographique. (voir aussi Cinémathèque française)

  • Cinématographie : ensemble des méthodes et procédés mis en œuvre pour reproduire le mouvement par le film.

  • Cinémobile : salle de cinéma d'une centaine de places assises installées dans un camion.

  • Ciné-Parc : mot composé québécois équivalent à drive in.

  • Cinérama : procédé de cinéma à grand spectacle sur écran large par images jointives.

  • Clap : mot anglais pour claquette, instrument servant à identifier les prises et assurer la synchronisation du son et de l'image.

  • Clapman : franglais pour désigner la personne chargé du maniement du clap.

  • Close shot : locution anglaise pour plan rapproché.

  • Close up : locution anglaise pour gros plan.

  • CNC : Centre National de la Cinématographie

  • Code temporel : code numérique indiquant avec précision l'instant de prise de vues, susceptible de remarquer à terme la fréquence pilote pour la synchronisation de l'enregistrement des sons avec celui des images. (voir repiquage)

  • Collage : opération consistant à réunir par une collure deux fragments de film (lors du montage par exemple) à l'aide d'une colleuse. Collage à la colle, collage au ruban adhésif, collage à ultrason.

  • Color consultant : aux débuts du cinéma en couleurs, technicien de la firme mettant en œuvre le procédé de cinéma en couleurs, qui conseillait l'équipe de réalisation pour ce qui concernait la couleur.

  • Coma : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image d'un objectif.

  • Compensation : (1) compensation optique, procédé à base de miroir tournant, permettant, sur les caméras à très grande vitesse, l'immobilisation relative de l'image par rapport au film. (2) Piste de compensation, piste magnétique secondaire couchée sur le bord d'un film pour compenser, lors de l'enroulement du film en bobines, la surépaisseur due à la piste magnétique principale.

  • Complément : (1) complément optique, système optique placé devant l'objectif (objectif primaire) pour modifier les caractéristiques de l'image (agrandissement, anamorphose) (2) Complément de programme, film de court métrage projeté en complément d'un film de long métrage de façon à fournir une séance de durée satisfaisante.

  • Composite : image composite image obtenue par mariage d'éléments visuels d'origines différentes (exemple typique : les images obtenues par le trucage de cache-contre-cache).

  • Compression : chambre de compression dispositif permettant d'améliorer le rendement des haut-parleurs d'aigus.

  • Conseiller technique : réalisateur chevronné chargé de superviser l'activité d'un réalisateur débutant.

  • Continuité : document écrit, comportant une cinquantaine de pages, développant le synopsis. Continuité dialoguée, continuité comportant le texte et les dialogues. (voir tournage, script et scripte)

  • Contre-cache : cache complémentaire d'un premier cache utilisé pour le trucage par cache-contre-cache. (effets spéciaux)

  • Contre champ : position de la caméra donnant à voir le champ opposé à celui du plan précédent.

  • Contre-plongée : angle de vue de la caméra au-dessous du sujet (caméra dirigée vers le haut).

  • Contretype : synonyme de duplicata.

  • Copie de travail : copie sur laquelle travaille le monteur (en général, assemblée à partir des rushes ou « premier positif »).

  • Copie-zéro : copie initiale servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image, de respect du montage et des effets spéciaux.

  • Coproduction : film produit par plusieurs producteurs.

  • CST : Commission supérieure technique de l'image et du son est une association française de professionnels de l'audiovisuel, créée en 1944.

  • Couleurs complémentaires : couleurs dont le mélange additif donne du blanc (par exemple, rouge et cyan (bleu + vert), jaune et bleu ou vert et magenta (rouge + bleu)).

  • Coupe : changement de plan obtenu au montage en coupant à l'endroit approprié, puis en les réunissant par collage, les deux plans à assembler.

  • Coupe franche : changement de plan où l'on passe sans transition d'un plan à un autre. (voir aussi plan de coupe)

  • « Coupez ! » : expression consacrée par laquelle le réalisateur ordonne l'arrêt des appareils de prise de vues et d'enregistrement sonore.

  • Courbure de champ : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image fournie par un objectif.

  • Crédits : anglicisme synonyme de générique ou de filmographie.

  • Croix de malte : sur les appareils de projection, pièce usinée comportant quatre rainures en croix servant à créer le mouvement de rotation intermittente du tambour denté qui entraîne le film.

  • Cross light : locution anglaise (littéralement lumière qui croise) désignant les lumières qui éclairent le sujet depuis la droite ou la gauche, latéralement par rapport à l'axe de prise de vues.

  • Cut : mot anglais pour coupe franche ; juxtaposition de deux plans, sans artifice intermédiaire.

  • « Cut ! » : mot anglais pour « Coupez ! ».

  • Cyclo : fond de décor courbe, joint au sol par un arrondi, entourant un plateau de prises de vues sans qu'on puisse préciser son contour. le cyclo est souvent employé pour les trucages par travelling matte.

  • Dailies : mot anglais d'après daily, quotidien, synonyme de rushes, plus usité que rushes.

  • Dans la boîte : c'est dans la boîte, expression familière pour indiquer l'achèvement du tournage d'un plan. En anglais it's a wrap. (voir tournage)

  • Dawn (procédé) : "glace peinte" : très ancien trucage de prise de vues consistant à placer devant la caméra une vitre sur laquelle est peint un élément du décor (effets spéciaux).

  • Day-for-night : (jour pour nuit) expression anglaise pour « nuit américaine ».

  • Décadrage : incident de prise de vues ou de projection où l'image vue sur l'écran est décalée.

  • Décor artificiel : utilisation de décors construits en studio, par opposition au décor naturel.

  • Décor naturel : utilisation des bâtiments réels (éventuellement aménagés), en opposition au décor artificiel.

  • Découpage : document écrit dans lequel le récit est fragmenté en plans numérotés, et qui donne les repères dramatiques (sonores et visuels) du film à tourner. Découpage technique, document portant des indications techniques (sur l'action, les cadrages, les mouvements d'appareils, les effets spéciaux, etc...) plus élaborées que dans un découpage.

  • Découverte : élément cadré extérieur au décor, toile peinte ou photographie placée derrière une ouverture d'un décor de studio (une fenêtre par exemple) pour simuler l'arrière-plan. (effets spéciaux) ; apparition d'un élément par le cadrage, par opposition à une entrée de champ.

  • Décrochage : source lumineuse éclairant le sujet à contre-jour ou de manière latérale de façon à créer une exposition qui détache le sujet du décor.

  • Dédoublage : opération consistant à faire le tri entre les prises retenues pour le montage et les prises non retenues. (montage)

  • De Luxe Color : mention signifiant « développé par le laboratoire De Luxe ».

  • Densité : nombre, croissant avec l'opacité d'un film, et qui sert à quantifier cette opacité. Par extension et abus de langage, synonyme de opacité (numériquement, il s'agit du logarithme décimal de cette opacité).

  • Densité variable : procédé de cinéma sonore à piste optique, où les sons sont traduits par la variation de l'opacité de la piste et lus par un dispositif à cellule photo-sensible.

  • Dérayage : traitement de rénovation des films rendant les rayures moins visibles.

  • Déroulant : longue bande de papier que l'on déroule devant la caméra pour faire défiler un texte (généralement de bas en haut) dans le champ de la caméra. Souvent utilisé pour les génériques.

  • Désanamorphoser : décomprimer une image anamorphosée. (voir anamorphose)

  • DIN : (initiales de Deutsche Industrie Norm) Indice DIN, indice employé en Allemagne et en Autriche pour apprécier la sensibilité des films. La norme ISO a retenu l'indice ASA.

  • Direct : son direct, son enregistré en même temps qu'est effectuée la prise de vues.

  • Directeur de la photographie (ou chef opérateur de prise de vues) : personne responsable, au tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et éclairage.

  • Directionnel : micro directionnel, microphone ayant une direction privilégiée de sensibilité.

  • Distorsion : en optique, défaut susceptible d'affecter l'image fournie par un objectif, déformation en "barillet" ou en "coussinet". Il ne s'agit pas d'une aberration optique. En acoustique, détérioration du son voir : Distorsion (acoustique))

  • Distributeur : société assurant la commercialisation d'un film auprès des exploitants.

  • Distribution : (1) Ensemble des rôles d'un film. Action de distribuer les rôles d'un film entre les comédiens. (2) rôle du distributeur. (voir exploitant de salle de cinéma)

  • Dolby : marque ayant donné son nom au procédé de réduction du bruit de fond des enregistrements sonores.

  • Dolby stéréo : marque ayant donné son nom au procédé de stéréophonie depuis une piste sonore optique.

  • Dolly : terme générique désignant une gamme de chariots de travelling pouvant comporter un dispositif permettant de monter ou descendre la caméra pendant le travelling.

  • Dominante : dans un film en couleurs, tonalité générale, parasite ou volontaire, affectant l'ensemble de l'image par exagération de bleu par exemple.

  • Dorsale : la face dorsale d'un film est la face située du côté support par opposition à la face gélatinée.

  • Doublage : remplacement de la bande son originale d'un film par une autre bande qur laquelle sont enregistrés les dialogues dans une autre langue tout en s'efforçant de respecter les mouvements de lèvres des acteurs. Plus généralement, le doublage est l'enregistrement proprement dit en studio des dialogues d'un film toujours en synchronisme avec les mouvements de lèvres des acteurs. verbe doubler. doubleur, comédien spécialiste du doublage métiers du cinéma).

  • Double bande : un film à double bande est un film dont l'image et le son sont sur deux bandes distinctes.

  • Double X : voir XX

  • Doublure : désigne une personne qui remplace un acteur pour réaliser une action que ce dernier ne peut/ne veut accomplir (voir cascadeur, ou pour les répétitions métiers du cinéma).

  • Doux/Dur : intensité de contraste d'une image ou d'un négatif.

  • Drive-in : le drive-in est au départ une « salle » de cinéma en plein air où l'on peut assister à la projection d'un film sur écran géant depuis l'intérieur de sa propre voiture elle-même garée dans cet espace destiné à cet effet. Le son est quant à lui diffusé à l'aide de haut-parleurs implantés sur l'aire de stationnement.

  • Dunning : technique de prise de vues en noir et blanc qui précéda le procédé de travelling matte

  • Eastmancolor : marque de cinéma en couleurs commercialisé en 1951 par Eastman Kodak.

  • Écran : surface sur laquelle est projeté une image.

  • Editing : mot anglais pour montage.

  • Effets : sons qui ne sont ni paroles ni musique dans le film. Par exemple, bruits de fond, bruitage.

  • Effets spéciaux : on entend par effets spéciaux l'ensemble des techniques permettant de faire apparaitre à l'écran des images que la caméra ne peut filmer. ce sont les manipulations des images ou du son qui permettent de créer ces effets.

  • Elemack : marque d'un type de chariot de travelling très compact.

  • Empâtage : application d'un révélateur pâteux au moment du développement, sur la piste sonore optique du film en couleurs.

  • Enchaînement : basculement de la projection d'un projecteur à un autre à la fin d'une bobine, sans que le spectateur s'en aperçoive.

  • Ensemblier : personne chargée de rassembler les meubles et objets d'un décor.

  • Équipe : on entend par équipe l'ensemble de l'équipe de tournage. La seconde équipe est une équipe de tournage plus restreinte ayant pour mission de filmer les plans ne nécessitant pas la présence du réalisateur et de l'équipe complète.

  • Étalonnage : En traditionnel (tirage film d'après original ou contretype), l' étalonnage consiste à doser les quantités de lumière rouge, verte et bleue de la tireuse additive qui vont traverser la pellicule négative, afin d'avoir un rendu équilibré dans l'espace colorimétrique de la pellicule positive lors du tirage. Par extension, en postproduction, réglage des niveaux, contrastes, dominantes colorées de l'image.

  • Étalonneur : technicien de l'audiovisuel qui intervient en [postproduction] pour procéder à l'étalonnage.

  • Étouffoirs : système implanté sur l'appareil de projection pour éviter une éventuelle propagation des flammes sur les bobines vis le couloir de projection, système surtout présent à l'époque où les supports étaient à base de nitrate.

  • Expérimental : le cinéma expérimental est un art de recherche, qui n'aboutit pas forcément sur un genre et est souvent produit en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-norme, il n'obéit pas à des règles pré-définies.

  • Extreme close up : locution anglaise pour très gros plan.

  • Extreme long shot : locution anglaise pour désigner un plan général ou plan général très large (long shot : plan général).

  • Fade : mot anglais pour fondu. Fade in : ouverture en fondu. Fade out : fermeture en fondu. Fade to black/white : fondu au noir/blanc.

  • « Fausse teinte ! » : expression consacrée utilisée quand il y a une variation de la lumière due au passage d'un nuage devant le soleil.

  • Faux raccord : Il s'agit d'une incohérence entre deux plans qui peut rendre difficile la compréhension d'une scène ou l'appréhension du lieu dans lequel elle se déroule.

  • Fenêtre : la fenêtre délimite le contour de l'image projetée.

  • Feuille de service : document de travail contenant des informations pratiques sur la journée de tournage du lendemain.

  • Fil à fil : procédé consistant à mettre des fils dans les perforations de la bande du film permettant ainsi de repérer le fragment pour un nouveau tirage.

  • Filage : terme désignant un défaut de l'image, provenant d'une mauvaise coordination entre l'obturateur et l'avancement inttermitent du film.

  • Filé : panoramique filmé de manière très rapide transformant ainsi l'image en traits horizontaux.

  • Fill in light ou Fill light : locutions anglaises pour lumière d'ambiance.

  • Film :

    • (1) support matériel des images cinématographiques se présentant sous forme de long ruban souple.

    • (2) œuvre culturelle inscrite et véhiculée par ce ruban.

  • Filtre : fines lames de verre (ou de gélatine) empêchant le passage de certains rayons lumineux ( filtres gris, colorés, dégradés, polarisants, de conversion, de vision, à effets etc...).

  • Fisheye : locution anglaise signifiant œil de poisson. Se dit des objectifs ayant un angle de vue de 180°.

  • Film flamme : film flamme ou film flam, film inflammable.

  • Flashback : séquence cinématographique qui retrace une action antérieure aux événements relatés. Antonyme de flashforward.

  • Flashforward : principe de récit consistant à faire un bond dans le futur. Antonyme de flashback.

  • Focus : mot latin employé en anglais pour désigner le foyer, donc le point.

  • Fondu : action d'obscurcir l'image, pour un fondu de fermeture, ou de faire progressivement apparaître l'image pour un fondu d'ouverture.

  • Fondu-enchaîné : surimpression d'une fermeture et d'une ouverture en fondu, ayant pour effet de faire disparaître une image pendant que la suivante apparaît.

  • Format de projection (ou format d'image) : rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée : 1.33, 1.37, 1.66, 1.85, 2.39...

  • Foyer : point vers lequel convergent les rayons lumineux issus d'un point après leur passage dans un système optique.

  • Fréquence pilote : fréquence permettant la synchronisation de la bande son à la bande image. (voir repiquage)

  • Full shot : locution anglaise pour plan général (équivaut à long shot).

  • Galets : tambours d’appui du film dans son cheminement dans le projecteur.

  • Galette : film enroulé de manière assez serrée pour qu’il reste enroulé en dehors de sa boîte.

  • Gélatine : substrat dans lequel on peut incorporer différents éléments capables de s’étaler en fine couche sur un support de pellicule. Fabriquée à partir d'os de porc broyés, l'origine de l'animal pouvant conférer des caractéristiques particulières à l'image obtenue.

  • Génération : une copie de nième génération est une copie obtenue par nième contretypage tiré du négatif original (ou de la bande vidéo originale).

  • Générique : le générique recense l’ensemble des personnes physiques ou morales qui ont participé à la création d’une œuvre cinématographique.

  • Girafe : perche fixée au sol sur un pied articulé servant de support au microphone (voir aussi perchman).

  • Gonflage :

    • (1) opération de laboratoire qui consiste à obtenir une copie dans un format "professionnel" (35 mm) à partir d’un format "amateur" (8 mm, super 8, super 16...). Il existe pour cela plusieurs procédés : le tirage optique (voir Tirage optique), le kinescopage qui consiste à filmer à l’aide d’une caméra professionnelle la projection du film au format amateur. Une autre technique consiste à scanner photogramme par photogramme un film sur un ordinateur pour ensuite flasher numériquement le tout sur un négatif 16 ou 35 mm… (voir Format, Graduation)

    • (2) Gonflage de la gélatine, traitement de rénovation des copies destiné à rendre les rayures moins visibles, aussi appelé tirage en immersion. (voir Copies)

  • Granulation : fine structure d’une pellicule photographique ou cinématographique, formée de granules microscopiques d’argent ou tâches colorées issues du développement des cristaux.

  • Groupiste ou groupman : personne chargée du fonctionnement du groupe électrogène, aussi appelé groupe.

  • Gyroscopique : tête gyroscopique, tête de prise de vues stabilisée grâce à des gyroscopes incorporés permettant la conservation de l'horizon en prise de vues instable (hélicoptère, bateau...).

  • Heimatfilm : genre cinématographique propre à l'Allemagne regroupant les films de terroir allemands, dont la majorité furent tournés dans les années 1950, suivent un canevas où certaines constantes ne sont pas sans rappeler certains drames des romans de Jean Giono.

  • High key : locution anglaise pour lumière de base. Désigne l'éclairage d'un plan lorsque les zones claires sont prédominantes.

  • Hors-champ : tout ce qui se trouve en dehors du champ de la caméra est hors-champ. expression parfois employée pour désigner une voix off ou un son off.

  • Hyperfocale : utilisé pour obtenir une profondeur de champ maximum.

  • Image aérienne : image viruelle, visible mais non matérialisable sur un écran ou une surface sensible. (voir effets spéciaux)

  • IMAX : format de pellicule permettant une projection sur écran géant (ce nouveau format a entraîné la création de caméras et projecteurs spécialisés).

  • Impressionné : après le passage dans la caméra et avant le tirage, le film est impressionné (porteur d'une image latente) mais pas encore développé.

  • Incrustation : trucage vidéo par cache-contre-cache.

  • Infrason : son dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Il est donc trop grave pour être perçu par l'oreille humaine (sa fréquence est trop faible). Le sensurround est une technique reposant sur l'emploi des infrasons.

  • Insert : image montrant un gros plan pour attirer l'attention sur un détail nécessaire à la compréhension de l'action, cette image est insérée lors du montage d'où le nom d' insert.

  • Intermédiaire : ou Copie intermédiaire contretype du négatif original.

  • Intertitre : plan inséré entre deux scènes contenant principalement ou exclusivement du texte (par exemple, en blanc sur fond noir), très usité dans le cinéma muet, de manière à rendre l'action plus compréhensible, ou reporte les dialogues.

  • Inversion :

    • (1) le développement par inversion permet d'obtenir directement une image positive.

    • (2) inversion droite-gauche, technique de laboratoire faisant pivoter une image autour d'un axe vertical. Inversion du mouvement, trucage de laboratoire ou de prise de vues donnant l'impression à l'écran que les mouvements se déroulent à l'envers.

  • Jump Cut : effet obtenu par l'élimination au montage de plusieurs images au milieu d'un plan ou d'une séquence, sans changement du cadre. Il s'agit de fait d'une ellipse purement temporelle, en continuité spatiale quasi absolue. D'ordinaire considéré comme un faux raccord, il a été consacré par Jean-Luc Godard dans A bout de souffle.

  • Key-light : locution anglaise désignant la lumière clé, ou lumière principale. Indique aussi la pose ou une référence à la pose.

  • Kinemacolor : premier procédé de cinéma en couleurs ayant été projeté en public.

  • Laquage : technique de prévention contre l'abrasion des copies en appliquant un vernis transparent sur la gélatine.

  • Lavande : terme argotique du cinéma désignant les contretypes intermédiaires à l'époque du noir et blanc. (Lavande mais aussi Marron)

  • Lay out : locution anglaise pour découpage.

  • Lecteur : dispositif permettant la lecture de la bande sonore d'un film à l'intérieur du projecteur.

  • Lens : mot anglais désignant la lentille, par extension l'objectif.

  • Lentilles : pièce de verre courbée permettant la formation des images dans les objectifs.

  • Lily : mot anglais signifiant charte, largement usité dans le vocabulaire français du cinéma.

  • Liste noire : le sénateur Joseph McCarthy dans son projet de « chasse aux sorcières » fit dresser une liste via les principaux studios de cinéma de personnes risquant de nuire à la carrière d'un film de par leur comportement où même uniquement leur présence.

Articles détaillés : Maccarthisme, Dix d'Hollywood et House Un-American Activities Committee.

  • Location (on) : locution anglaise signifiant en décor réel. Contrairement à son apparente transparence, ce mot anglais se rattache à la localisation et non à une (fr) location.

  • Looping : mot anglais pour mise en boucle.

  • Louma : grue de prise de vues à laquelle est fixée une caméra, film ou vidéo, munie d'un système de contrôle à distance. Ce dispositif a été mis au point par deux français, Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron - d'où le nom, composé à partir des patronymes LavaLOU et MAsseron. La louma fut la première grue permettant de télécommander la caméra depuis le sol.

  • Lumen : unité de flux lumineux.

  • Lumière artificielle : appellation conventionnelle (quant à la température de couleur de la lumière) pour désigner la lumière émise par les lampes à incandescence de studio.

  • Lumière d'ambiance : lumière destinée à combler l'ombre créée par les lumières de base. (voir éclairage)

  • Lumière incidente : lumière éclairant un sujet, par opposition à lumière réfléchie qui, elle, est renvoyée par le sujet en direction de la caméra.

  • Luminance : intensité d'une source de lumière visible dans une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.

  • Lumination : quantité de lumière reçue par une couche sensible.

  • Magasin : compartiment étanche à la lumière contenant soit la bobine débitrice soit la bobine réceptrice soit les deux[1].

  • Magnétoscope : appareil permettant l'enregistrement et la restitution d'une image vidéo[2].

  • Magoptic : nom donné aux copies d'exploitation employant à la fois les pistes sonore optique et magnétique[1].

  • Mama ou Mamma : panneau diffusant, généralement en plastique ou en tulle, qu'on oriente devant le projecteur de prise de vues afin d'aténuer sa lumière[1].

  • Manchettes : zones qui se situent de part et d'autre de la partie centrale du film (en tant que pellicule) où sont inscrites les informations des images et de la piste sonore[1].

  • Masque : image créée au développement des films négatifs en couleurs pour une restitution de qualité des couleurs sur les positifs[1].

  • Master : bande matrice d'un film vidéo[1].

  • Matrice : film positif en noir et blanc imprégné de colorant servant au tirage des copies couleur par le procédé de Technicolor[1].

  • Matte : mot anglais signifiant cache[1].

  • Medium long shot : (en) pour plan demi-ensemble[1].

  • Medium shot : (en) pour plan moyen[1].

  • Minutage : programme indiquant la durée probable de chaque plan[1].

  • Mixage : en auditorium, mélange et équilibrage des différentes bandes son (paroles, musiques, bruits).

  • Monochromatique : On qualifie de monochromatique une lumière dont la couleur n'est formée que d'une fréquence ou, par extension de sens, d'une bande très étroite de fréquence au niveau de son spectre[2].

  • Monopack : lorsqu'un seul film défile dans la caméra, le procédé est dit monopack, par opposition à bipack ou tripack[1].

  • « Moteur ! » : expression consacrée généralement suivie de « Ça tourne! » puis « Action ! ». Le réalisateur emploie cette expression pour commander le démarrage des appareils en début de prise de vues[1].

  • Motion picture : en anglais image animée synonyme de film[1].

  • Movietone : procédé permettant l'enregistrement de l'image ET du son supprimant ainsi tout problème de synchronisation du son par rapport à l'image[1].

  • MPA : Motion Picture Association branche de la MPAA, association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique américaine en dehors des États-Unis. Les sept principaux studios américains en sont membre[2].

  • Multi-image : trucage de laboratoire où plusieurs images sont juxtaposées[1

  • Négatif : film négatif, film conçu pour donner une image complémentaire de celle fournie par l'objectif : les blancs sont noirs et vis-versa et les couleurs par des couleurs complémentaires[1].

  • Néon : gaz employé dans les premiers tubes à décharge. Tube à néon désigne le tube à décharge[1].

  • NFB : National Film Board, Office national du film[1].

  • Night for night : tournage de nuit d'une scène de nuit, par opposition à day for night (voir nuit américaine)[1].

  • Numérique : terme fourre-tout désignant tout procédé mettant en oeuvre un codage binaire

  • Off : abréviation de l'anglais off screen signifiant hors de l'écran. La voix off ou le son off sont des sons dont l'origine n'est pas visible à l'écran. De plus en plus, le terme hors champ est préconisé.[2].

  • Ouverture en fondu : voir Fondu.

  • Panoramique : mouvement de caméra consistant à faire balayer un angle à la caméra selon un ou deux axes. Selon la rotation de la caméra, un panoramique peut être horizontal, vertical ou azimutal[2].

  • Participation :

  1. « avec la participation » expression signifiant que telle ou telle vedette connue a fait une apparition même brève dans le film, cette mention apparaît généralement au générique (de début ou de fin)[2].

  2. tournage en participation : si un groupe de personnes intervenant sur un film accepte d'être rémunéré ( en partie ou en totalité) en fonction des recettes du film, alors le tournage est dit en participation[2].

  • Pas : espace se situant entre deux perforations successives, de centre à centre. Un pas court est un pas du film négatif plus court que le pas du film positif[2].

  • Pathécolor : marque de la firme Pathé, technique de coloriage des films, cette mention signifiait dans les années 1950 « développé par le laboratoire Pathé »[2].

  • Perche : accessoire permettant d'amener le micro à proximité de la source sonore visée tout en restant hors du champ[1].

  • Perforations : trous situés sur les bords latéraux de la pellicule. (1) Elles ont deux fonctions : elles permettent d'abord que le film (pellicule) soit entraîné dans la caméra grâce aux griffes qui se positionnent dans ces perforations. (2) c'est grâce à ces perforations que la distance entre les images est parfaitement régulière (ce qui implique une grande précision à la fabrication de la pellicule)[1].

  • Photogramme : plus petite unité de prise de vue, l'une des photos élémentaires dont un film est constitué à raison de 24 images par seconde (à vitesse normale de prise de vue)[2].

  • Photographe de plateau : personne qui prend les photographies qui serviront à la promotion du film. Cette personne ne fait partie du tournage à proprement parlé[2]. (métiers du cinéma)

  • Picture : abréviation de la locution anglaise motion picture[2].

  • Piétage : traduction littérale du terme anglais footage. Un numéro de piétage est un repère inscrit dans la marge d'un film à intervalle d'un pied ce qui permet d'assembler le négatif à la copie de travail en conformité[2], à l'image près par repérage à ces marques.

  • Piqué : La notion de piqué est utilisée en photographie et au cinéma pour désigner la qualité de précision d'une image. Plus le piqué d'une image sera important, plus l'impression de netteté sera grande[1].

  • Piste sonore : endroit du film ou bande magnétique où sont imprimés les sons[2].

  • Pister : mettre des bandes magnétiques sur un film afin d'y enregistrer les sons[2].

  1. silice cristallisée, employée pour l'ampoule de certaines lampes[1].

  2. cristal de quartz découpé selon une forme telle qu'il vibre à une fréquence parfaitement déterminée[1]. Elément utilisé pour la synchronisation d'une caméra avec un enregistreur sonore.

  • Quartz-iode : lampe quartz-iode est le nom usuel de lampe à cycle d'iode[1].

  • Raccord : résultat d'une action qui s'enchaîne parfaitement en passant d'un plan à un autre plan. Pour qu'il y ait un raccord, il faut que l'action, en passant d'un plan à un autre, ne choque pas le spectateur.

  • Ralenti : effet visuel permettant de ralentir artificiellement une action afin d'en augmenter l'impact visuel ou émotionnel[1].

  • Recadrage : mouvement de caméra qui permet de recentrer l'action lorsque les acteurs se sont déplacés par exemple[2] (voir aussi Cadreur).

  • Récepteur : plateau récepteur, bobine réceptrice. dispositif qui reçoit le film (pellicule) en l'enroulant à la fin de son circuit au sein d'une Caméra, un projecteur ou une tireuse[2].

  • Réduction : technique de laboratoire réduisant la taille des images afin de tirer un film sur un format plus petit (inverse du gonflage)[2].

  • Release : mot anglais signifiant distribution[2] (au sens « distribué par »).

  • Remake : mot anglais signifiant refaire et qui désigne une nouvelle version d'un film (œuvre) déjà sorti auparavant[2].

  • Repérage : étape précédant le tournage qui consiste à chercher, visiter et choisir les lieux qui pourront constituer les décors du film [2].

  • Répétition mécanique : consiste à demander aux acteurs de répéter une scène en effectuant leurs gestes, mouvements et déplacements et à dire le texte sans intention. Ce type de répétition permet en général au cadreur et au chef opérateur de préparer un plan sans que l'acteur ne se fatigue inutilement à jouer la scène dans ses détails et intentions.

  • Repiquage : report sur bande perforée 35 mm des éléments sonores enregistrés sur bande lisse.

  • Retake : Littéralement : reprise. Tournage à nouveau d'une scène nécessitant d'être refaite, du fait d'un problème. Identifiée R# au clap.

  • Retrait : phénomène de rétrécissement de la pellicule qui peut survenir lors d'un stockage prolongé dans un endroit trop sec[2].

  • Révélateur : Bain chimique dont le composant principale est l'agent développateur (CD4 pour l'ECN-2) transformant les sels d'argent insolés en argent métal par réduction et permettant à l'image d'apparaître, en niveau de densités et couleurs complémentaires, sur la pellicule lors du développement.

  • « Roll'it ! » ou « Roll'em » : termes anglais pour l'expression consacrée « Moteur ! »[2].

  • Rush (pl. Rushes) : premiers positifs tirés après développement du négatif, ou transférés au télécinéma, dont la projection, généralement effectuée en fin de journée pour les plans filmés la veille, permet à l'équipe technique, à la réalisation et à la production d'apprécier le résultat des prises de vues[2].

  • Safety film : expression anglaise signifiant film de sécurité, ininflammable, à support triacétate.

  • Salle de cinéma : lieu accueillant du public où sont projetés sur grand écran les films, dans des conditions techniques définies, en France, par la CST.

  • Saturation : pureté des composantes colorées d'une image, intensité colorimétrique. Une image désaturée est exempte de couleur (noir-et-blanc).

  • Scénario : texte décrivant l'action et les dialogues des acteurs et didascalies, le plus généralement découpé en scènes ou séquences de scènes.

  • scène : ensemble de plans constituant une suite logique et formant un sous-ensemble de la construction du film[1].

  • Screenplay : mot anglais signifiant scénario[1].

  • Script : voir scénario. (découpage technique)[1].

  • Scripte : ou script-boy : collaborateur technique de la mise en scène responsable de la continuité sur un tournage. Rédactrice des différents rapports techniques pour le laboratoire, le montage et la société de production. (métiers du cinéma)

  • Sécurité :

  1. le support de sécurité est ininflammable[1].

  2. copie servant à préserver le film original[1] (image ou son).

  • Sélection :

  1. une image en noir et blanc est enregistrée derrière un filtre servant à sélectionner une couleur[1].

  2. Par extension, on nomme sélection l'ensemble des films (au nombre de trois) noir et blanc que l'on obtient en copiant un film en couleur[1].

  • Sensitogramme : Courbe de noircissement d'une émulsion photographique, indiquant sa densité en fonction de la quantité de lumière reçue.

  • Sensitographe : Appareil permettant l'impression d'un sensitogramme

  • Séquence : (séquence de scènes) suite de plans constituant un sous-ensemble dans la construction d'un film[1].

  • Serrer : réduire le champ[1].

  • Shot : mot anglais substantif : plan[1], participe passé : "tourné".

  • Silence : le silence plateau est exigé lors de la prise de vue sonore[1]. Un "silence plateau" désigne aussi un son seul d'ambiance du décor. L'adjonction d'une piste de silence plateau à une musique de film, permet de créer un lien sensoriel entre image et musique, tout en permettant une forte réverbération sur cette dernière afin de la distancer de l'univers filmique. (Mario Litwin - Le film et sa musique - Romillat 1992).

  • Simplifilm : procédé d'image composite par lequel la caméra enregistre en même temps l'image formée par l'objectif et une image savamment découpée et placée dans le même foyer[1].

  • Single system : Système intégré dans la caméra film, en Super 8 ou en 16mm (Arri 16 BL) permettant l'enregistrement du son sur le film, sur piste magnétique, nécessitant une pellicule inversible préparée à cet effet et ne nécessitant pas d'appareil d'enregistrement séparé ni de synchronisation à posteriori du son et de l'image. Utilisé en son temps en reportage, et devenu obsolète aujourd'hui.

  • Son d'ambiance : bruits durables dans lesquels baigne une scène : vent, pluie, ressac des vagues, brouhaha..., que l'on distingue des dialogues et des effets sonores. (voir bruitage) Voie sonore qui porte, dans les procédés de stéréophonie, les sons « d'ambiance » destinés aux haut-parleurs implantés en fond de salle. (voir Stéréophonie)

  • Sonoriser : ajouter une bande sonore. Un film sonorisé est film réalisé en tant que film muet auquel on a, plus tard, ajouté une bande sonore[1].

  • Sonothèque : banque de documents sonores[1].

  • Sous-exposé : (familièrement dit sous-ex) manque d'apport lumineux[1]. (inverse de surexposé)

  • Sous-titres : traductions placées sous l'image afin de comprendre des paroles en langues étrangères lors d'un visionnage de film en Version Originale (voir V.O.)

  • « Speed » : mot anglais pour « ça tourne ! »[1].

  • Spot : (point). Réglage d'un projecteur focalisable dont le flux est concentré en un point (par opposition à "flood").

  • Standard : le format standard est le 35 mm[1].

  • Star : anglicisme pour vedette.

  • Starlette : jeune actrice de cinéma aspirant à une carrière de star[1].

  • Starring : mot anglais signifiant dans un générique par exemple avec en vedette[1].

  • Star-system : organisation reposant sur la notoriété des vedettes dans la production et la diffusion des films[1].

  • Steadicam (marque déposée) : support de caméra stabilisateur portable permettant la prise de vue à la volée, en déplacements versatiles, grâce à un système de harnais et de bras articulé.

  • Stéréophonie : La prise de son stéréophonique met en œuvre deux microphones, qui captent une image sonore du lieu avec soit une différence de temps ou de phase, (c'est la stéréophonie de temps les microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence d'intensité(c'est la stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité sonore plus forte dans leur axe)[2].

  • Stroboscope : source de lumière intermittente, courte et régulière. Par un dispositif mécanique ou électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashes) et de phases obscures[2].

  • Studio : bâtiment(s) pour le tournage comprenant au moins un plateau de prise de vues équipé (grill), salle de maquillage, ateliers décors, magasins pour accessoires, salle de projection, bureaux[1].

  • Subtitle : mot anglais pour sous-titres[1].

  • Surimpression : double (ou plus) impression du film[1].

  • Synchrone : Le synchronisme désigne le caractère de ce qui se passe en même temps, à la même vitesse. L'adjectif synchrone définit deux processus qui se déroulent de manière synchronisée[2].

  • Synopsis : résumé en quelques lignes de l'histoire d'un film.

  • Synthèse : La synthèse d'images est une des disciplines de l'infographie, elle consiste en la création assistée par ordinateur d'images numériques. Ces images sont appelées Table de montage : Appareil permettant le visionnage et la mise bout à bout de plans (image et son)[1].

  • Tambour : Tambour à croix de malte permet d'entrainer la pellicule cinématographique de manière intermitente[1].

  • Tannage : Durcissement chimique de la gélatine[1].

  • Technicolor : série de procédés de films en couleur lancés par la Technicolor Motion Picture Corporation, aujourd'hui filiale de Thomson.

  1. Le terme téléobjectif désigne une formule optique permettant de réduire la longueur d'un objectif photographique.

  2. Par abus de langage, ce terme est couramment utilisé pour désigner un Objectif de longue focale[2].

  • Température de couleur : Caractéristique de couleur d'une source lumineuse. Température en Kelvin à laquelle doit être porté un corps noir théorique pour obtenir un spectre lumineux équivalent. Le film photographique "artificiel" est balancé pour 3200 K, les films "lumière du jour" pour une température de 5500 Kelvin.

  • Tirage : procédé consistant à impressionner un film vierge à partir d'un film existant, ce qui a pour conséquences d'en faire une copie[1].

  • Tirage par contact : tirage où le film à copier et le film de copie défilent en contact l'un de l'autre. Les copies de série sont tiré sur système par contact continu[1].

  • Tirage optique : tirage permettant la réduction ou l'agrandissement du négatif (pour tirer une copie 16mm d'un film 35mm ou le gonflage d'un film Super16 en 35mm par exemple).

  • Tirage humide ou "en immersion": technique de laboratoire où le négatif se trouve immergé lors de l'exposition dans un liquide de même indice de réfraction que le support. Plus lent et plus coûteux que le tirage par contact, il donne de meilleurs résultats (réduction des rayures, meilleure définition). Réservé aux intermédiaires et copies de prestige[1].

  • Tireuse alternative : tireuse dans laquelle les films sont entraînés par un mécanisme d'avance intermittente (voir Tirage laboratoire). Nécessaire dans le cas d'un tirage optique ou "gonflage"[1].

  • Tournage : le tournage est l'une des phases de la fabrcation d'un film[1]. C'est l'étape de prise de vues, où sont enregistrés les images et les sons destinés après montage à constituer le film[2].

  • Transparence : trucage de prise de vues consistant à filmer les comédien dans un studio devant un écran en verre dépoli sur lequel le décor est projeté en transparence[1].

  • Transtrav ou travelling compensé : effet cinématographique consistant à combiner un zoom arrière avec un travelling avant ou un zoom avant avec un travelling arrière de telle sorte que le sujet principal reste cadré de la même manière, seul le décor changeant de perspective[2].

  • Travelling : déplacement de la caméra au cours de la prise de vues. Un travelling peut être descriptif, purement plastique, ou suivre un sujet en mouvement, se rapprocher du sujet ou s'en éloigner (Travelling horizontal ou vertical, avant ou arrière ou latéral ou combiné. Voir aussi : prise volante).

  • Travelling matte : (cache mobile) ensemble des trucages par cache-contre-cache où le cache et le contre-cache sont générés à partir de l'image d'un personnage en mouvement (généralement filmé sur fond bleu), ce qui permet d'insérer ce personnage à l'intérieur d'une image d'autre provenance[1]. (effets spéciaux)

  • Trimmers : mot anglais désignant les volets des trieuses additives servant à ajuster la lumière de tirage du film de copie ou de développement[1].

  • Tweeter : mot anglais désignant un haut-parleur de petit diamètre, spécialisé dans la restitution des aigus[1].

  • Ultrarapide : film ultrarapide, film de très grande sensibilité. Caméra ultrarapide, caméra à très grande cadence de prise de vues, permettant l'enregistrement de phénomènes très rapides[1].

  • Ultrasons : sons de fréquence plus élevée que les fréquences audibles par l'oreille humaine[1].

  • UNIATEC : Union Internationale des Associations Techniques Cinématographiques.

  • Unit : mot anglais pour équipe (de tournage). second unit, seconde équipe[1

  • images de synthèse[2].

  • Version : un film sort en version originale ou en version française, version sous-titrée ou non, il peut aussi existé en version internationale[2].

  • V.F. : version française, utilisant des paroles en langue française.

  • VHS ou Vidéocassette : format de support à bande magnétique pour magnétoscope[2].

  • V.I. : version internationale, ne comportant pas de paroles, et destinée au doublage.

  • Virage : phase de laboratoire où l'image noir et blanc vire à la couleur gràce à une transformation chimique[2].

  • V.O. :

  1. version originale, utilisant des paroles dans la langue utilisée lors du tournage.

  2. voice over, locution anglaise pour voix off[2].

  • Voile : parasite de l'image.

  • Voiler : exposition artificielle de la couche sensible à la lumière[2].

  1. accessoire permettant de cacher une partie du faisceau lumineux[2].

  2. trucage consistant à remplacer une image par une autre par déplacement d'une ligne.

  • V.O.S.T. : version originale sous-titrée, utilisant des paroles originales et sous-titrée dans une autre langue.

  • Warnercolor : mention signifiant développé par le laboratoire Warner.

  • Wipe : mot anglais pour volet[1].

  • Wrap : « It's a wrap », « C'est dans la boîte » signifiant ainsi, par exemple, que le tournage d'un film est terminé[2].

  • Wratten : nom de marque des filtres pour prise de vues de la firme Kodak[1] dont la numérotation des filtres correcteurs est devenue standard, notamment le filtre 85, utilisé pour photographier en lumière du jour avec une pellicule équilibrée pour la lumière artificielle.

  • Xénon : lampe au xénon, source de lumière provenant d'un arc électrique jaillissant entre deux électrodes en tungstène enfermées dans une ampoule contenant du Xénon. Par extension, Xénon est employé comme diminutif de lampe au xénon. Utilisée typiquement en projection, car très puissante, son spectre est très proche de celui de la lumière du jour

  • XX : désignation graphique de la pellicule noir-et-blanc Double X Eastman Kodak.

  • Zoomite (argot) : abus des effets de zoom.

6 février 2009

Copie-zéro : première copie définitive, initiale

  • Copie-zéro : première copie définitive, initiale au tirage de série, servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image (étalonnage), de respect du montage et des effets spéciaux .

  • 16 millimètres : Le format 16 mm est celui d'une pellicule cinématographique d'une largeur de 16 mm.

  • 3:2 pulldown: Technique permettant de convertir un film à la cadence de 24 images/seconde en une séquence vidéo NTSC à la cadence de 29,97 images/seconde

  • 35 millimètres : Le format 35 mm est le nom d'un type de pellicule photographique perforée de 35 millimètres de largeur. C'est le standard historique de production et de projection des films commerciaux de long métrage.

  • Baffle : grande plaque rigide comportant en son centre un trou derrière lequel on fixe un haut-parleur destiné à améliorer le rendement. Ce terme est parfois employé improprement pour enceinte acoustique.

  • Banc-titre (ou banc d'animation) : dispositif permettant le déplacement de la caméra (généralement vertical) par rapport à une surface plane pour la prise de vues de documents ou de dessins d'animation.

  • Bande : double bande, forme sous laquelle se présente un film sonore lorsque l'image et le son sont portés par deux bandes distinctes (voir bande sonore).

  • Bande-annonce (ou film-annonce) : film très court qui fait partie du matériel publicitaire d'un long métrage. La bande-annonce présente généralement un film à venir (souvent avec un carton « Prochainement sur vos écrans »), elle sert aussi à attirer l'attention du public sur les autres films projetés dans les autres salles d'un complexe ou du circuit auquel appartient la salle. La bande-annonce est généralement obtenue par montage de courts fragments de plans empruntés au long métrage, qui présente les principaux comédiens, qui vise à donner une idée-choc ou séduisante du film et à annoncer son genre (film d'action, film comique...) (voir aussi Catégorie:Genre cinématographique)

  • Bande cache : bande avançant d'un cran à chaque changement de plan, interposée sur le faisceau lumineux des tireuses soustractives pour régler la lumière de tirage.

  • Bande code : bande avançant d'un cran à chaque changement de réglage, qui commande sur les tireuses additives le réglage de la lumière de tirage.

  • Bande internationale : bande sonore magnétique comportant plusieurs pistes où sont enregistrés séparément les différents éléments sonores d'un film (paroles, effets, musique), confectionnée en vue de la fabrication de versions en langues étrangères (voir bande sonore, doublage, mixage).

  • Bande magnétique : bande sur laquelle s'effectue l'enregistrement magnétique des sons (bande audio) ou l'enregistrement magnétique des images (bande vidéo).

  • Bande parole : bande sonore comportant uniquement les dialogues d'un film, à l'exclusion de tout autre son.

  • Bande passante : plage de fréquences restituées par un système d'enregistrement et de reproduction, ou de transmission, des sons ou des images vidéo.

  • Bande pilote : bande qui défile dans les tireuses en synchronisme avec le film à copier et qui commande l'avance de la bande cache.

  • Bande pochette : variante de la bande cache.

  • Bande rythmo : film portant l'indication du temps (en secondes) projetés sous l'écran en synchronisme avec la bande qui porte les images lors d'un mixage ou d'un doublage.

  • Bande sonore ou bande son : support matériel sur lequel sont enregistrés les éléments sonores d'un film. Par extension, éléments perçus par le spectateur.

  • Bande synchro : film portant le texte à dire projeté sous l'écran, en synchronisme avec le film portant les images lors d'un doublage ou d'une postsynchronisation.

  • Barre de séparation : intervalle opaque entre deux images consécutives.

  • Base : (1) Socle spécial permettant de fixer la caméra lorsqu'il n'est pas possible d'installer un pied (caméra au ras du sol, en haut d'une perche, etc.) (2) lumière de base ou effet : lumière principale d'éclairage d'un plan, créant l'effet de lumière, cohérent avec le décor, qui assure à l'image son impact dramatique.

  • Batteur : mécanisme batteur employé pour l'avance intermittente du film sur les tireuses optiques de précision.

  • Benshi : traduction littérale « homme parlant ». Nom donné au Japon aux commentateurs des films muets, qui résumaient ou paraphrasaient à leur guise l'action et lisaient les intertitres pour un public souvent analphabète. La popularité des benshi était telle que les spectateurs venaient parfois plus pour eux que pour voir les films. La transition du muet au parlant, autour de 1930, donna lieu à des incidents violents à cause de la résistance des benshi.

  • Bichromie : emploi de deux couleurs de base pour restituer les couleurs (restitution incomplète de ce fait, voir couleur).

  • Biformat : se dit des caméras ou des projecteurs acceptant deux formats de film : caméra 16/35, projecteur 35/70, projecteur d'amateur 8/super 8, etc.

  • Blimp : (mot anglais) caisson insonorisant, adapté à une caméra de façon à réduire fortement son bruit. Blimper (franglais) : monter un blimp sur une caméra. Les photographes de plateau montent leur appareils dans un blimp adapté pour pouvoir travailler pendant les prises.

  • Bobine : unité standard de 300 mètres autrefois (soit 10 minutes), 600 mètres aujourd'hui, de pellicule en 35 mm.

  • Boîte : voir Dans la boîte

  • Bon : « Bon pour le son ! », « Bon pour l'image ! », expressions consacrées par lesquelles l'ingénieur du son et le chef opérateur annoncent en fin de prise qu'en ce qui les concerne, ils sont satisfaits de la prise.

  • Bonnette : (1) lentille convergente placée devant un objectif pour filmer de près. (2) Boule dans laquelle on enferme un microphone pour le protéger de l'effet du vent.

  • Boucle : (1) dans une caméra ou un projecteur, la boucle est le jeu laissé au film pour permettre son passage discontinu devant la "fenêtre" image et son passage continu devant la "tête de lecture" du son. (2) Courte séquence refermée sur elle-même par un collage projeté en « boucle » lors d'une opération de bruitage, de doublage ou de postsynchronisation.

  • Bourrage : engorgement intempestif du film dans la caméra.

  • Bout à bout : bande obtenue en collant bout à bout, dans l'ordre du découpage, les prises retenues pour le montage.

  • Bout d'essai : (1) film, généralement bref, destiné à apprécier sur l'écran l'aptitude d'un comédien à interpréter un rôle. (2) Fragment de film, enregistré juste avant ou juste après une prise de vues et développé immédiatement, pour voir le rendu photographique de la scène.

  • Box-office : cette expression (qui désigne d'abord, en anglais, le guichet où l'on vend les billets d'entrée puis, par extension, la recette d'un film ou d'un spectacle en général) est devenue synonyme de palmarès des valeurs commerciales. Ainsi, on parle couramment des films (ou des comédiens) « champions au box-office ». L'inflation défavorisant les films anciens dans ce genre de comparaison, le box-office n'a qu'une valeur limitée dans le temps; les comparaisons fondées sur le nombre d'entrées sont plus fiables.

  • British Film Institute (BFI) : organisme cinématographique britannique fondé en 1933 et situé à Londres. le BFI regroupe différentes branches d'activités : une cinémathèque qui possède de très nombreuses copies de films (National Film Archive), deux salles de projection (National Film Theatre), un service de distribution, un service de production, un service d'informations, une importante bibliothèque, une photothèque et une branche éditoriale (le BFI publie régulièrement le Monthy Film Bulletin et la revue Sight and Sound). Le financement est assuré à la fois par une subvention gouvernementale et par les cotisations des membres.

  • Bromure : bromure d'argent, composé chimique sensible à la lumière principal constituant actif de la couche sensible.

  • Bruitage (ou effet sonore) : opération qui consiste à synchroniser des bruits avec des images filmées. Le bruitage se fait en auditorium pendant la postproduction.

  • Bruit de fond : bruit parasite généré par le système d'enregistrement et de reproduction du son qui se superpose de façon continue au son proprement dit.

  • Bruits : éléments sonores d'un film autres que les paroles ou la musique.

  • Brute : mot anglais, prononcé « broute ». Très puissant projecteur à arc.

  • Cache : élément opaque qui permet de « réserver » une partie de l'image, dans le trucage par cache-contre-cache.

  • Cadence : vitesse de défilement du film, exprimée en images par seconde ; La cadence standard (sonore) est de 24 images/seconde, quand le cinéma muet était à 16 images par seconde. (exceptions notables : Cinérama, 26 images/seconde et les tout premiers films, 30 images/seconde).

  • Cadrage : action consistant à positionner correctement l'image par rapport à la fenêtre de la caméra ou du projecteur.

  • Cadre : limite de l'espace visuel enregistré sur le film. Faire le cadre (familier), cadrer.

  • Came : sur les caméras et sur certains projecteurs, pièce mobile, généralement de forme triangulaire à angles arrondis, tournant à vitesse constante à l'intérieur d'un évidement pratique dans le porte-griffes, dont elle provoque la descente, puis le retrait, puis le retour en position initiale.

  • Caméo : Un caméo est la francisation du terme anglophone cameo appearance, désignant de nos jours l'apparition fugace dans un film d'un acteur, d'une actrice, du réalisateur ou d'une personnalité.

  • Cardioïde : micro cardioïde, microphone dont le diagramme de directivité est légèrement en forme de cœur.

  • Carton : synonyme de intertitre.

  • Cartoon : mot désignant à l'origine, chacun des dessins composant un film de dessins animés. Et ensuite, par extension, ce mot désigne le film lui-même[1].

  • Casting : (mot anglais traduction littérale : distribution des rôles) Recherche des comédiens en fonction des rôles à distribuer. .

  • Catadioptrique : objectif catadioptrique : objectif où l'élément principal de formation des images est un miroir.

  • « Ça tourne ! » : expression consacrée pour confirmer, en début de prise, le bon fonctionnement de la caméra et de l'appareil d'enregistrement du son. (voir tournage)

  • Censure : limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Dans son sens communément entendu dans les pays démocratiques, en matière cinématographique, ce mot recouvre le plus souvent le contrôle d'une œuvre créée mais non encore exploitée, exercé par un groupe d'individus réunis en commission au nom de l'État ou de la profession afin d'en autoriser ou interdire la projection publique, totale ou partielle. Le législateur justifie cette mesure restrictive de la liberté d'expression par la protection de catégories sociales dont les qualités jugées intrinsèques pourraient être mises en péril par des atteintes à l'ordre politique, moral ou culturel.

  • Champ : partie de l'espace réel enregistré sur le film et délimité par le cadre.

  • Champ-contre-champ : Procédé où l'on fait alterner des plans d'orientations opposées.

  • Chargement : sur une caméra, un projecteur, une tireuse, opération consistant à mettre en place le film depuis la bobine débitrice (ou plateau débiteur) jusqu'à la bobine réceptrice (ou plateau récepteur).

  • Chargeur : boîte étanche à la lumière, adaptable à la caméra et contenant la pellicule enroulée sur bobine débitrice et la bobine réceptrice. Permet un chargement rapide de la caméra.

  • Chariot ou Chariot de travelling : plate-forme évoluant sur rails sur laquelle est montée la caméra pour exécuter des travellings.

  • Charte : tableau filmé en fin de prise comportant deux séries standardisées de plages colorées et de plages grises, permettant au laboratoire de contrôler le rendu des couleurs. A minima, charte de gris uniforme à 18% de coefficient de réflexion.

  • Chassé ; images chassées, trucage de laboratoire donnant l'impression que l'image d'un nouveau plan « chasse » du cadre l'image du plan précédent.

  • Chenille : (1) échantillon du négatif, utilisé pour l'étalonnage. (2) Dans un auditorium de mixage, dispositif électronique lumineux, placé sous l'écran, matérialisant la présence de sons sur la bande sonore pour la post-synchronisation.

  • Chromogène : générant des images en couleurs : révélateur chromogène, développement chromogène.

  • Chrono : appellation consacrée à la partie proprement mécanique d'un projecteur.

  • Chute : élément non utilisé lors du montage.

  • Chutier : accessoire de salle de montage permettant le rangement des plans non montés (chutes).

  • Ciné : abréviation familière de cinéma.

  • Cinéma : procédé procurant l'illusion du mouvement par la projection de vues fixes à cadence élevée. Par extension, art de composer et de réaliser des films, ou bien la branche de l'industrie relative à la fabrication et à la diffusion des films.

  • CinemaScope : procédé, lancé par la Twentieth Century Fox, permettant de comprimer horizontalement l'image à la prise de vues (anamorphose à l'aide d'un objectif hypergonar) et de la décomprimer à la projection pour obtenir une image très large.

  • Cinémathèque : organisme public ou privé, à but non lucratif, ayant pour vocation d'assurer la conservation, le stockage et l'entretien du patrimoine cinématographique. (voir aussi Cinémathèque française)

  • Cinématographie : ensemble des méthodes et procédés mis en œuvre pour reproduire le mouvement par le film.

  • Cinémobile : salle de cinéma d'une centaine de places assises installées dans un camion.

  • Ciné-Parc : mot composé québécois équivalent à drive in.

  • Cinérama : procédé de cinéma à grand spectacle sur écran large par images jointives.

  • Clap : mot anglais pour claquette, instrument servant à identifier les prises et assurer la synchronisation du son et de l'image.

  • Clapman : franglais pour désigner la personne chargé du maniement du clap.

  • Close shot : locution anglaise pour plan rapproché.

  • Close up : locution anglaise pour gros plan.

  • CNC : Centre National de la Cinématographie

  • Code temporel : code numérique indiquant avec précision l'instant de prise de vues, susceptible de remarquer à terme la fréquence pilote pour la synchronisation de l'enregistrement des sons avec celui des images. (voir repiquage)

  • Collage : opération consistant à réunir par une collure deux fragments de film (lors du montage par exemple) à l'aide d'une colleuse. Collage à la colle, collage au ruban adhésif, collage à ultrason.

  • Color consultant : aux débuts du cinéma en couleurs, technicien de la firme mettant en œuvre le procédé de cinéma en couleurs, qui conseillait l'équipe de réalisation pour ce qui concernait la couleur.

  • Coma : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image d'un objectif.

  • Compensation : (1) compensation optique, procédé à base de miroir tournant, permettant, sur les caméras à très grande vitesse, l'immobilisation relative de l'image par rapport au film. (2) Piste de compensation, piste magnétique secondaire couchée sur le bord d'un film pour compenser, lors de l'enroulement du film en bobines, la surépaisseur due à la piste magnétique principale.

  • Complément : (1) complément optique, système optique placé devant l'objectif (objectif primaire) pour modifier les caractéristiques de l'image (agrandissement, anamorphose) (2) Complément de programme, film de court métrage projeté en complément d'un film de long métrage de façon à fournir une séance de durée satisfaisante.

  • Composite : image composite image obtenue par mariage d'éléments visuels d'origines différentes (exemple typique : les images obtenues par le trucage de cache-contre-cache).

  • Compression : chambre de compression dispositif permettant d'améliorer le rendement des haut-parleurs d'aigus.

  • Conseiller technique : réalisateur chevronné chargé de superviser l'activité d'un réalisateur débutant.

  • Continuité : document écrit, comportant une cinquantaine de pages, développant le synopsis. Continuité dialoguée, continuité comportant le texte et les dialogues. (voir tournage, script et scripte)

  • Contre-cache : cache complémentaire d'un premier cache utilisé pour le trucage par cache-contre-cache. (effets spéciaux)

  • Contre champ : position de la caméra donnant à voir le champ opposé à celui du plan précédent.

  • Contre-plongée : angle de vue de la caméra au-dessous du sujet (caméra dirigée vers le haut).

  • Contretype : synonyme de duplicata.

  • Copie de travail : copie sur laquelle travaille le monteur (en général, assemblée à partir des rushes ou « premier positif »).

  • Copie-zéro : copie initiale servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image, de respect du montage et des effets spéciaux.

  • Coproduction : film produit par plusieurs producteurs.

  • CST : Commission supérieure technique de l'image et du son est une association française de professionnels de l'audiovisuel, créée en 1944.

  • Couleurs complémentaires : couleurs dont le mélange additif donne du blanc (par exemple, rouge et cyan (bleu + vert), jaune et bleu ou vert et magenta (rouge + bleu)).

  • Coupe : changement de plan obtenu au montage en coupant à l'endroit approprié, puis en les réunissant par collage, les deux plans à assembler.

  • Coupe franche : changement de plan où l'on passe sans transition d'un plan à un autre. (voir aussi plan de coupe)

  • « Coupez ! » : expression consacrée par laquelle le réalisateur ordonne l'arrêt des appareils de prise de vues et d'enregistrement sonore.

  • Courbure de champ : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image fournie par un objectif.

  • Crédits : anglicisme synonyme de générique ou de filmographie.

  • Croix de malte : sur les appareils de projection, pièce usinée comportant quatre rainures en croix servant à créer le mouvement de rotation intermittente du tambour denté qui entraîne le film.

  • Cross light : locution anglaise (littéralement lumière qui croise) désignant les lumières qui éclairent le sujet depuis la droite ou la gauche, latéralement par rapport à l'axe de prise de vues.

  • Cut : mot anglais pour coupe franche ; juxtaposition de deux plans, sans artifice intermédiaire.

  • « Cut ! » : mot anglais pour « Coupez ! ».

  • Cyclo : fond de décor courbe, joint au sol par un arrondi, entourant un plateau de prises de vues sans qu'on puisse préciser son contour. le cyclo est souvent employé pour les trucages par travelling matte.

  • Dailies : mot anglais d'après daily, quotidien, synonyme de rushes, plus usité que rushes.

  • Dans la boîte : c'est dans la boîte, expression familière pour indiquer l'achèvement du tournage d'un plan. En anglais it's a wrap. (voir tournage)

  • Dawn (procédé) : "glace peinte" : très ancien trucage de prise de vues consistant à placer devant la caméra une vitre sur laquelle est peint un élément du décor (effets spéciaux).

  • Day-for-night : (jour pour nuit) expression anglaise pour « nuit américaine ».

  • Décadrage : incident de prise de vues ou de projection où l'image vue sur l'écran est décalée.

  • Décor artificiel : utilisation de décors construits en studio, par opposition au décor naturel.

  • Décor naturel : utilisation des bâtiments réels (éventuellement aménagés), en opposition au décor artificiel.

  • Découpage : document écrit dans lequel le récit est fragmenté en plans numérotés, et qui donne les repères dramatiques (sonores et visuels) du film à tourner. Découpage technique, document portant des indications techniques (sur l'action, les cadrages, les mouvements d'appareils, les effets spéciaux, etc...) plus élaborées que dans un découpage.

  • Découverte : élément cadré extérieur au décor, toile peinte ou photographie placée derrière une ouverture d'un décor de studio (une fenêtre par exemple) pour simuler l'arrière-plan. (effets spéciaux) ; apparition d'un élément par le cadrage, par opposition à une entrée de champ.

  • Décrochage : source lumineuse éclairant le sujet à contre-jour ou de manière latérale de façon à créer une exposition qui détache le sujet du décor.

  • Dédoublage : opération consistant à faire le tri entre les prises retenues pour le montage et les prises non retenues. (montage)

  • De Luxe Color : mention signifiant « développé par le laboratoire De Luxe ».

  • Densité : nombre, croissant avec l'opacité d'un film, et qui sert à quantifier cette opacité. Par extension et abus de langage, synonyme de opacité (numériquement, il s'agit du logarithme décimal de cette opacité).

  • Densité variable : procédé de cinéma sonore à piste optique, où les sons sont traduits par la variation de l'opacité de la piste et lus par un dispositif à cellule photo-sensible.

  • Dérayage : traitement de rénovation des films rendant les rayures moins visibles.

  • Déroulant : longue bande de papier que l'on déroule devant la caméra pour faire défiler un texte (généralement de bas en haut) dans le champ de la caméra. Souvent utilisé pour les génériques.

  • Désanamorphoser : décomprimer une image anamorphosée. (voir anamorphose)

  • DIN : (initiales de Deutsche Industrie Norm) Indice DIN, indice employé en Allemagne et en Autriche pour apprécier la sensibilité des films. La norme ISO a retenu l'indice ASA.

  • Direct : son direct, son enregistré en même temps qu'est effectuée la prise de vues.

  • Directeur de la photographie (ou chef opérateur de prise de vues) : personne responsable, au tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et éclairage.

  • Directionnel : micro directionnel, microphone ayant une direction privilégiée de sensibilité.

  • Distorsion : en optique, défaut susceptible d'affecter l'image fournie par un objectif, déformation en "barillet" ou en "coussinet". Il ne s'agit pas d'une aberration optique. En acoustique, détérioration du son voir : Distorsion (acoustique))

  • Distributeur : société assurant la commercialisation d'un film auprès des exploitants.

  • Distribution : (1) Ensemble des rôles d'un film. Action de distribuer les rôles d'un film entre les comédiens. (2) rôle du distributeur. (voir exploitant de salle de cinéma)

  • Dolby : marque ayant donné son nom au procédé de réduction du bruit de fond des enregistrements sonores.

  • Dolby stéréo : marque ayant donné son nom au procédé de stéréophonie depuis une piste sonore optique.

  • Dolly : terme générique désignant une gamme de chariots de travelling pouvant comporter un dispositif permettant de monter ou descendre la caméra pendant le travelling.

  • Dominante : dans un film en couleurs, tonalité générale, parasite ou volontaire, affectant l'ensemble de l'image par exagération de bleu par exemple.

  • Dorsale : la face dorsale d'un film est la face située du côté support par opposition à la face gélatinée.

  • Doublage : remplacement de la bande son originale d'un film par une autre bande qur laquelle sont enregistrés les dialogues dans une autre langue tout en s'efforçant de respecter les mouvements de lèvres des acteurs. Plus généralement, le doublage est l'enregistrement proprement dit en studio des dialogues d'un film toujours en synchronisme avec les mouvements de lèvres des acteurs. verbe doubler. doubleur, comédien spécialiste du doublage métiers du cinéma).

  • Double bande : un film à double bande est un film dont l'image et le son sont sur deux bandes distinctes.

  • Double X : voir XX

  • Doublure : désigne une personne qui remplace un acteur pour réaliser une action que ce dernier ne peut/ne veut accomplir (voir cascadeur, ou pour les répétitions métiers du cinéma).

  • Doux/Dur : intensité de contraste d'une image ou d'un négatif.

  • Drive-in : le drive-in est au départ une « salle » de cinéma en plein air où l'on peut assister à la projection d'un film sur écran géant depuis l'intérieur de sa propre voiture elle-même garée dans cet espace destiné à cet effet. Le son est quant à lui diffusé à l'aide de haut-parleurs implantés sur l'aire de stationnement.

  • Dunning : technique de prise de vues en noir et blanc qui précéda le procédé de travelling matte

  • Eastmancolor : marque de cinéma en couleurs commercialisé en 1951 par Eastman Kodak.

  • Écran : surface sur laquelle est projeté une image.

  • Editing : mot anglais pour montage.

  • Effets : sons qui ne sont ni paroles ni musique dans le film. Par exemple, bruits de fond, bruitage.

  • Effets spéciaux : on entend par effets spéciaux l'ensemble des techniques permettant de faire apparaitre à l'écran des images que la caméra ne peut filmer. ce sont les manipulations des images ou du son qui permettent de créer ces effets.

  • Elemack : marque d'un type de chariot de travelling très compact.

  • Empâtage : application d'un révélateur pâteux au moment du développement, sur la piste sonore optique du film en couleurs.

  • Enchaînement : basculement de la projection d'un projecteur à un autre à la fin d'une bobine, sans que le spectateur s'en aperçoive.

  • Ensemblier : personne chargée de rassembler les meubles et objets d'un décor.

  • Équipe : on entend par équipe l'ensemble de l'équipe de tournage. La seconde équipe est une équipe de tournage plus restreinte ayant pour mission de filmer les plans ne nécessitant pas la présence du réalisateur et de l'équipe complète.

  • Étalonnage : En traditionnel (tirage film d'après original ou contretype), l' étalonnage consiste à doser les quantités de lumière rouge, verte et bleue de la tireuse additive qui vont traverser la pellicule négative, afin d'avoir un rendu équilibré dans l'espace colorimétrique de la pellicule positive lors du tirage. Par extension, en postproduction, réglage des niveaux, contrastes, dominantes colorées de l'image.

  • Étalonneur : technicien de l'audiovisuel qui intervient en [postproduction] pour procéder à l'étalonnage.

  • Étouffoirs : système implanté sur l'appareil de projection pour éviter une éventuelle propagation des flammes sur les bobines vis le couloir de projection, système surtout présent à l'époque où les supports étaient à base de nitrate.

  • Expérimental : le cinéma expérimental est un art de recherche, qui n'aboutit pas forcément sur un genre et est souvent produit en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-norme, il n'obéit pas à des règles pré-définies.

  • Extreme close up : locution anglaise pour très gros plan.

  • Extreme long shot : locution anglaise pour désigner un plan général ou plan général très large (long shot : plan général).

  • Fade : mot anglais pour fondu. Fade in : ouverture en fondu. Fade out : fermeture en fondu. Fade to black/white : fondu au noir/blanc.

  • « Fausse teinte ! » : expression consacrée utilisée quand il y a une variation de la lumière due au passage d'un nuage devant le soleil.

  • Faux raccord : Il s'agit d'une incohérence entre deux plans qui peut rendre difficile la compréhension d'une scène ou l'appréhension du lieu dans lequel elle se déroule.

  • Fenêtre : la fenêtre délimite le contour de l'image projetée.

  • Feuille de service : document de travail contenant des informations pratiques sur la journée de tournage du lendemain.

  • Fil à fil : procédé consistant à mettre des fils dans les perforations de la bande du film permettant ainsi de repérer le fragment pour un nouveau tirage.

  • Filage : terme désignant un défaut de l'image, provenant d'une mauvaise coordination entre l'obturateur et l'avancement inttermitent du film.

  • Filé : panoramique filmé de manière très rapide transformant ainsi l'image en traits horizontaux.

  • Fill in light ou Fill light : locutions anglaises pour lumière d'ambiance.

  • Film :

    • (1) support matériel des images cinématographiques se présentant sous forme de long ruban souple.

    • (2) œuvre culturelle inscrite et véhiculée par ce ruban.

  • Filtre : fines lames de verre (ou de gélatine) empêchant le passage de certains rayons lumineux ( filtres gris, colorés, dégradés, polarisants, de conversion, de vision, à effets etc...).

  • Fisheye : locution anglaise signifiant œil de poisson. Se dit des objectifs ayant un angle de vue de 180°.

  • Film flamme : film flamme ou film flam, film inflammable.

  • Flashback : séquence cinématographique qui retrace une action antérieure aux événements relatés. Antonyme de flashforward.

  • Flashforward : principe de récit consistant à faire un bond dans le futur. Antonyme de flashback.

  • Focus : mot latin employé en anglais pour désigner le foyer, donc le point.

  • Fondu : action d'obscurcir l'image, pour un fondu de fermeture, ou de faire progressivement apparaître l'image pour un fondu d'ouverture.

  • Fondu-enchaîné : surimpression d'une fermeture et d'une ouverture en fondu, ayant pour effet de faire disparaître une image pendant que la suivante apparaît.

  • Format de projection (ou format d'image) : rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée : 1.33, 1.37, 1.66, 1.85, 2.39...

  • Foyer : point vers lequel convergent les rayons lumineux issus d'un point après leur passage dans un système optique.

  • Fréquence pilote : fréquence permettant la synchronisation de la bande son à la bande image. (voir repiquage)

  • Full shot : locution anglaise pour plan général (équivaut à long shot).

  • Galets : tambours d’appui du film dans son cheminement dans le projecteur.

  • Galette : film enroulé de manière assez serrée pour qu’il reste enroulé en dehors de sa boîte.

  • Gélatine : substrat dans lequel on peut incorporer différents éléments capables de s’étaler en fine couche sur un support de pellicule. Fabriquée à partir d'os de porc broyés, l'origine de l'animal pouvant conférer des caractéristiques particulières à l'image obtenue.

  • Génération : une copie de nième génération est une copie obtenue par nième contretypage tiré du négatif original (ou de la bande vidéo originale).

  • Générique : le générique recense l’ensemble des personnes physiques ou morales qui ont participé à la création d’une œuvre cinématographique.

  • Girafe : perche fixée au sol sur un pied articulé servant de support au microphone (voir aussi perchman).

  • Gonflage :

    • (1) opération de laboratoire qui consiste à obtenir une copie dans un format "professionnel" (35 mm) à partir d’un format "amateur" (8 mm, super 8, super 16...). Il existe pour cela plusieurs procédés : le tirage optique (voir Tirage optique), le kinescopage qui consiste à filmer à l’aide d’une caméra professionnelle la projection du film au format amateur. Une autre technique consiste à scanner photogramme par photogramme un film sur un ordinateur pour ensuite flasher numériquement le tout sur un négatif 16 ou 35 mm… (voir Format, Graduation)

    • (2) Gonflage de la gélatine, traitement de rénovation des copies destiné à rendre les rayures moins visibles, aussi appelé tirage en immersion. (voir Copies)

  • Granulation : fine structure d’une pellicule photographique ou cinématographique, formée de granules microscopiques d’argent ou tâches colorées issues du développement des cristaux.

  • Groupiste ou groupman : personne chargée du fonctionnement du groupe électrogène, aussi appelé groupe.

  • Gyroscopique : tête gyroscopique, tête de prise de vues stabilisée grâce à des gyroscopes incorporés permettant la conservation de l'horizon en prise de vues instable (hélicoptère, bateau...).

  • Heimatfilm : genre cinématographique propre à l'Allemagne regroupant les films de terroir allemands, dont la majorité furent tournés dans les années 1950, suivent un canevas où certaines constantes ne sont pas sans rappeler certains drames des romans de Jean Giono.

  • High key : locution anglaise pour lumière de base. Désigne l'éclairage d'un plan lorsque les zones claires sont prédominantes.

  • Hors-champ : tout ce qui se trouve en dehors du champ de la caméra est hors-champ. expression parfois employée pour désigner une voix off ou un son off.

  • Hyperfocale : utilisé pour obtenir une profondeur de champ maximum.

  • Image aérienne : image viruelle, visible mais non matérialisable sur un écran ou une surface sensible. (voir effets spéciaux)

  • IMAX : format de pellicule permettant une projection sur écran géant (ce nouveau format a entraîné la création de caméras et projecteurs spécialisés).

  • Impressionné : après le passage dans la caméra et avant le tirage, le film est impressionné (porteur d'une image latente) mais pas encore développé.

  • Incrustation : trucage vidéo par cache-contre-cache.

  • Infrason : son dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Il est donc trop grave pour être perçu par l'oreille humaine (sa fréquence est trop faible). Le sensurround est une technique reposant sur l'emploi des infrasons.

  • Insert : image montrant un gros plan pour attirer l'attention sur un détail nécessaire à la compréhension de l'action, cette image est insérée lors du montage d'où le nom d' insert.

  • Intermédiaire : ou Copie intermédiaire contretype du négatif original.

  • Intertitre : plan inséré entre deux scènes contenant principalement ou exclusivement du texte (par exemple, en blanc sur fond noir), très usité dans le cinéma muet, de manière à rendre l'action plus compréhensible, ou reporte les dialogues.

  • Inversion :

    • (1) le développement par inversion permet d'obtenir directement une image positive.

    • (2) inversion droite-gauche, technique de laboratoire faisant pivoter une image autour d'un axe vertical. Inversion du mouvement, trucage de laboratoire ou de prise de vues donnant l'impression à l'écran que les mouvements se déroulent à l'envers.

  • Jump Cut : effet obtenu par l'élimination au montage de plusieurs images au milieu d'un plan ou d'une séquence, sans changement du cadre. Il s'agit de fait d'une ellipse purement temporelle, en continuité spatiale quasi absolue. D'ordinaire considéré comme un faux raccord, il a été consacré par Jean-Luc Godard dans A bout de souffle.

  • Key-light : locution anglaise désignant la lumière clé, ou lumière principale. Indique aussi la pose ou une référence à la pose.

  • Kinemacolor : premier procédé de cinéma en couleurs ayant été projeté en public.

  • Laquage : technique de prévention contre l'abrasion des copies en appliquant un vernis transparent sur la gélatine.

  • Lavande : terme argotique du cinéma désignant les contretypes intermédiaires à l'époque du noir et blanc. (Lavande mais aussi Marron)

  • Lay out : locution anglaise pour découpage.

  • Lecteur : dispositif permettant la lecture de la bande sonore d'un film à l'intérieur du projecteur.

  • Lens : mot anglais désignant la lentille, par extension l'objectif.

  • Lentilles : pièce de verre courbée permettant la formation des images dans les objectifs.

  • Lily : mot anglais signifiant charte, largement usité dans le vocabulaire français du cinéma.

  • Liste noire : le sénateur Joseph McCarthy dans son projet de « chasse aux sorcières » fit dresser une liste via les principaux studios de cinéma de personnes risquant de nuire à la carrière d'un film de par leur comportement où même uniquement leur présence.

Articles détaillés : Maccarthisme, Dix d'Hollywood et House Un-American Activities Committee.

  • Location (on) : locution anglaise signifiant en décor réel. Contrairement à son apparente transparence, ce mot anglais se rattache à la localisation et non à une (fr) location.

  • Looping : mot anglais pour mise en boucle.

  • Louma : grue de prise de vues à laquelle est fixée une caméra, film ou vidéo, munie d'un système de contrôle à distance. Ce dispositif a été mis au point par deux français, Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron - d'où le nom, composé à partir des patronymes LavaLOU et MAsseron. La louma fut la première grue permettant de télécommander la caméra depuis le sol.

  • Lumen : unité de flux lumineux.

  • Lumière artificielle : appellation conventionnelle (quant à la température de couleur de la lumière) pour désigner la lumière émise par les lampes à incandescence de studio.

  • Lumière d'ambiance : lumière destinée à combler l'ombre créée par les lumières de base. (voir éclairage)

  • Lumière incidente : lumière éclairant un sujet, par opposition à lumière réfléchie qui, elle, est renvoyée par le sujet en direction de la caméra.

  • Luminance : intensité d'une source de lumière visible dans une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.

  • Lumination : quantité de lumière reçue par une couche sensible.

  • Magasin : compartiment étanche à la lumière contenant soit la bobine débitrice soit la bobine réceptrice soit les deux[1].

  • Magnétoscope : appareil permettant l'enregistrement et la restitution d'une image vidéo[2].

  • Magoptic : nom donné aux copies d'exploitation employant à la fois les pistes sonore optique et magnétique[1].

  • Mama ou Mamma : panneau diffusant, généralement en plastique ou en tulle, qu'on oriente devant le projecteur de prise de vues afin d'aténuer sa lumière[1].

  • Manchettes : zones qui se situent de part et d'autre de la partie centrale du film (en tant que pellicule) où sont inscrites les informations des images et de la piste sonore[1].

  • Masque : image créée au développement des films négatifs en couleurs pour une restitution de qualité des couleurs sur les positifs[1].

  • Master : bande matrice d'un film vidéo[1].

  • Matrice : film positif en noir et blanc imprégné de colorant servant au tirage des copies couleur par le procédé de Technicolor[1].

  • Matte : mot anglais signifiant cache[1].

  • Medium long shot : (en) pour plan demi-ensemble[1].

  • Medium shot : (en) pour plan moyen[1].

  • Minutage : programme indiquant la durée probable de chaque plan[1].

  • Mixage : en auditorium, mélange et équilibrage des différentes bandes son (paroles, musiques, bruits).

  • Monochromatique : On qualifie de monochromatique une lumière dont la couleur n'est formée que d'une fréquence ou, par extension de sens, d'une bande très étroite de fréquence au niveau de son spectre[2].

  • Monopack : lorsqu'un seul film défile dans la caméra, le procédé est dit monopack, par opposition à bipack ou tripack[1].

  • « Moteur ! » : expression consacrée généralement suivie de « Ça tourne! » puis « Action ! ». Le réalisateur emploie cette expression pour commander le démarrage des appareils en début de prise de vues[1].

  • Motion picture : en anglais image animée synonyme de film[1].

  • Movietone : procédé permettant l'enregistrement de l'image ET du son supprimant ainsi tout problème de synchronisation du son par rapport à l'image[1].

  • MPA : Motion Picture Association branche de la MPAA, association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique américaine en dehors des États-Unis. Les sept principaux studios américains en sont membre[2].

  • Multi-image : trucage de laboratoire où plusieurs images sont juxtaposées[1

  • Négatif : film négatif, film conçu pour donner une image complémentaire de celle fournie par l'objectif : les blancs sont noirs et vis-versa et les couleurs par des couleurs complémentaires[1].

  • Néon : gaz employé dans les premiers tubes à décharge. Tube à néon désigne le tube à décharge[1].

  • NFB : National Film Board, Office national du film[1].

  • Night for night : tournage de nuit d'une scène de nuit, par opposition à day for night (voir nuit américaine)[1].

  • Numérique : terme fourre-tout désignant tout procédé mettant en oeuvre un codage binaire

  • Off : abréviation de l'anglais off screen signifiant hors de l'écran. La voix off ou le son off sont des sons dont l'origine n'est pas visible à l'écran. De plus en plus, le terme hors champ est préconisé.[2].

  • Ouverture en fondu : voir Fondu.

  • Panoramique : mouvement de caméra consistant à faire balayer un angle à la caméra selon un ou deux axes. Selon la rotation de la caméra, un panoramique peut être horizontal, vertical ou azimutal[2].

  • Participation :

  1. « avec la participation » expression signifiant que telle ou telle vedette connue a fait une apparition même brève dans le film, cette mention apparaît généralement au générique (de début ou de fin)[2].

  2. tournage en participation : si un groupe de personnes intervenant sur un film accepte d'être rémunéré ( en partie ou en totalité) en fonction des recettes du film, alors le tournage est dit en participation[2].

  • Pas : espace se situant entre deux perforations successives, de centre à centre. Un pas court est un pas du film négatif plus court que le pas du film positif[2].

  • Pathécolor : marque de la firme Pathé, technique de coloriage des films, cette mention signifiait dans les années 1950 « développé par le laboratoire Pathé »[2].

  • Perche : accessoire permettant d'amener le micro à proximité de la source sonore visée tout en restant hors du champ[1].

  • Perforations : trous situés sur les bords latéraux de la pellicule. (1) Elles ont deux fonctions : elles permettent d'abord que le film (pellicule) soit entraîné dans la caméra grâce aux griffes qui se positionnent dans ces perforations. (2) c'est grâce à ces perforations que la distance entre les images est parfaitement régulière (ce qui implique une grande précision à la fabrication de la pellicule)[1].

  • Photogramme : plus petite unité de prise de vue, l'une des photos élémentaires dont un film est constitué à raison de 24 images par seconde (à vitesse normale de prise de vue)[2].

  • Photographe de plateau : personne qui prend les photographies qui serviront à la promotion du film. Cette personne ne fait partie du tournage à proprement parlé[2]. (métiers du cinéma)

  • Picture : abréviation de la locution anglaise motion picture[2].

  • Piétage : traduction littérale du terme anglais footage. Un numéro de piétage est un repère inscrit dans la marge d'un film à intervalle d'un pied ce qui permet d'assembler le négatif à la copie de travail en conformité[2], à l'image près par repérage à ces marques.

  • Piqué : La notion de piqué est utilisée en photographie et au cinéma pour désigner la qualité de précision d'une image. Plus le piqué d'une image sera important, plus l'impression de netteté sera grande[1].

  • Piste sonore : endroit du film ou bande magnétique où sont imprimés les sons[2].

  • Pister : mettre des bandes magnétiques sur un film afin d'y enregistrer les sons[2].

  1. silice cristallisée, employée pour l'ampoule de certaines lampes[1].

  2. cristal de quartz découpé selon une forme telle qu'il vibre à une fréquence parfaitement déterminée[1]. Elément utilisé pour la synchronisation d'une caméra avec un enregistreur sonore.

  • Quartz-iode : lampe quartz-iode est le nom usuel de lampe à cycle d'iode[1].

  • Raccord : résultat d'une action qui s'enchaîne parfaitement en passant d'un plan à un autre plan. Pour qu'il y ait un raccord, il faut que l'action, en passant d'un plan à un autre, ne choque pas le spectateur.

  • Ralenti : effet visuel permettant de ralentir artificiellement une action afin d'en augmenter l'impact visuel ou émotionnel[1].

  • Recadrage : mouvement de caméra qui permet de recentrer l'action lorsque les acteurs se sont déplacés par exemple[2] (voir aussi Cadreur).

  • Récepteur : plateau récepteur, bobine réceptrice. dispositif qui reçoit le film (pellicule) en l'enroulant à la fin de son circuit au sein d'une Caméra, un projecteur ou une tireuse[2].

  • Réduction : technique de laboratoire réduisant la taille des images afin de tirer un film sur un format plus petit (inverse du gonflage)[2].

  • Release : mot anglais signifiant distribution[2] (au sens « distribué par »).

  • Remake : mot anglais signifiant refaire et qui désigne une nouvelle version d'un film (œuvre) déjà sorti auparavant[2].

  • Repérage : étape précédant le tournage qui consiste à chercher, visiter et choisir les lieux qui pourront constituer les décors du film [2].

  • Répétition mécanique : consiste à demander aux acteurs de répéter une scène en effectuant leurs gestes, mouvements et déplacements et à dire le texte sans intention. Ce type de répétition permet en général au cadreur et au chef opérateur de préparer un plan sans que l'acteur ne se fatigue inutilement à jouer la scène dans ses détails et intentions.

  • Repiquage : report sur bande perforée 35 mm des éléments sonores enregistrés sur bande lisse.

  • Retake : Littéralement : reprise. Tournage à nouveau d'une scène nécessitant d'être refaite, du fait d'un problème. Identifiée R# au clap.

  • Retrait : phénomène de rétrécissement de la pellicule qui peut survenir lors d'un stockage prolongé dans un endroit trop sec[2].

  • Révélateur : Bain chimique dont le composant principale est l'agent développateur (CD4 pour l'ECN-2) transformant les sels d'argent insolés en argent métal par réduction et permettant à l'image d'apparaître, en niveau de densités et couleurs complémentaires, sur la pellicule lors du développement.

  • « Roll'it ! » ou « Roll'em » : termes anglais pour l'expression consacrée « Moteur ! »[2].

  • Rush (pl. Rushes) : premiers positifs tirés après développement du négatif, ou transférés au télécinéma, dont la projection, généralement effectuée en fin de journée pour les plans filmés la veille, permet à l'équipe technique, à la réalisation et à la production d'apprécier le résultat des prises de vues[2].

  • Safety film : expression anglaise signifiant film de sécurité, ininflammable, à support triacétate.

  • Salle de cinéma : lieu accueillant du public où sont projetés sur grand écran les films, dans des conditions techniques définies, en France, par la CST.

  • Saturation : pureté des composantes colorées d'une image, intensité colorimétrique. Une image désaturée est exempte de couleur (noir-et-blanc).

  • Scénario : texte décrivant l'action et les dialogues des acteurs et didascalies, le plus généralement découpé en scènes ou séquences de scènes.

  • scène : ensemble de plans constituant une suite logique et formant un sous-ensemble de la construction du film[1].

  • Screenplay : mot anglais signifiant scénario[1].

  • Script : voir scénario. (découpage technique)[1].

  • Scripte : ou script-boy : collaborateur technique de la mise en scène responsable de la continuité sur un tournage. Rédactrice des différents rapports techniques pour le laboratoire, le montage et la société de production. (métiers du cinéma)

  • Sécurité :

  1. le support de sécurité est ininflammable[1].

  2. copie servant à préserver le film original[1] (image ou son).

  • Sélection :

  1. une image en noir et blanc est enregistrée derrière un filtre servant à sélectionner une couleur[1].

  2. Par extension, on nomme sélection l'ensemble des films (au nombre de trois) noir et blanc que l'on obtient en copiant un film en couleur[1].

  • Sensitogramme : Courbe de noircissement d'une émulsion photographique, indiquant sa densité en fonction de la quantité de lumière reçue.

  • Sensitographe : Appareil permettant l'impression d'un sensitogramme

  • Séquence : (séquence de scènes) suite de plans constituant un sous-ensemble dans la construction d'un film[1].

  • Serrer : réduire le champ[1].

  • Shot : mot anglais substantif : plan[1], participe passé : "tourné".

  • Silence : le silence plateau est exigé lors de la prise de vue sonore[1]. Un "silence plateau" désigne aussi un son seul d'ambiance du décor. L'adjonction d'une piste de silence plateau à une musique de film, permet de créer un lien sensoriel entre image et musique, tout en permettant une forte réverbération sur cette dernière afin de la distancer de l'univers filmique. (Mario Litwin - Le film et sa musique - Romillat 1992).

  • Simplifilm : procédé d'image composite par lequel la caméra enregistre en même temps l'image formée par l'objectif et une image savamment découpée et placée dans le même foyer[1].

  • Single system : Système intégré dans la caméra film, en Super 8 ou en 16mm (Arri 16 BL) permettant l'enregistrement du son sur le film, sur piste magnétique, nécessitant une pellicule inversible préparée à cet effet et ne nécessitant pas d'appareil d'enregistrement séparé ni de synchronisation à posteriori du son et de l'image. Utilisé en son temps en reportage, et devenu obsolète aujourd'hui.

  • Son d'ambiance : bruits durables dans lesquels baigne une scène : vent, pluie, ressac des vagues, brouhaha..., que l'on distingue des dialogues et des effets sonores. (voir bruitage) Voie sonore qui porte, dans les procédés de stéréophonie, les sons « d'ambiance » destinés aux haut-parleurs implantés en fond de salle. (voir Stéréophonie)

  • Sonoriser : ajouter une bande sonore. Un film sonorisé est film réalisé en tant que film muet auquel on a, plus tard, ajouté une bande sonore[1].

  • Sonothèque : banque de documents sonores[1].

  • Sous-exposé : (familièrement dit sous-ex) manque d'apport lumineux[1]. (inverse de surexposé)

  • Sous-titres : traductions placées sous l'image afin de comprendre des paroles en langues étrangères lors d'un visionnage de film en Version Originale (voir V.O.)

  • « Speed » : mot anglais pour « ça tourne ! »[1].

  • Spot : (point). Réglage d'un projecteur focalisable dont le flux est concentré en un point (par opposition à "flood").

  • Standard : le format standard est le 35 mm[1].

  • Star : anglicisme pour vedette.

  • Starlette : jeune actrice de cinéma aspirant à une carrière de star[1].

  • Starring : mot anglais signifiant dans un générique par exemple avec en vedette[1].

  • Star-system : organisation reposant sur la notoriété des vedettes dans la production et la diffusion des films[1].

  • Steadicam (marque déposée) : support de caméra stabilisateur portable permettant la prise de vue à la volée, en déplacements versatiles, grâce à un système de harnais et de bras articulé.

  • Stéréophonie : La prise de son stéréophonique met en œuvre deux microphones, qui captent une image sonore du lieu avec soit une différence de temps ou de phase, (c'est la stéréophonie de temps les microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence d'intensité(c'est la stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité sonore plus forte dans leur axe)[2].

  • Stroboscope : source de lumière intermittente, courte et régulière. Par un dispositif mécanique ou électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashes) et de phases obscures[2].

  • Studio : bâtiment(s) pour le tournage comprenant au moins un plateau de prise de vues équipé (grill), salle de maquillage, ateliers décors, magasins pour accessoires, salle de projection, bureaux[1].

  • Subtitle : mot anglais pour sous-titres[1].

  • Surimpression : double (ou plus) impression du film[1].

  • Synchrone : Le synchronisme désigne le caractère de ce qui se passe en même temps, à la même vitesse. L'adjectif synchrone définit deux processus qui se déroulent de manière synchronisée[2].

  • Synopsis : résumé en quelques lignes de l'histoire d'un film.

  • Synthèse : La synthèse d'images est une des disciplines de l'infographie, elle consiste en la création assistée par ordinateur d'images numériques. Ces images sont appelées Table de montage : Appareil permettant le visionnage et la mise bout à bout de plans (image et son)[1].

  • Tambour : Tambour à croix de malte permet d'entrainer la pellicule cinématographique de manière intermitente[1].

  • Tannage : Durcissement chimique de la gélatine[1].

  • Technicolor : série de procédés de films en couleur lancés par la Technicolor Motion Picture Corporation, aujourd'hui filiale de Thomson.

  1. Le terme téléobjectif désigne une formule optique permettant de réduire la longueur d'un objectif photographique.

  2. Par abus de langage, ce terme est couramment utilisé pour désigner un Objectif de longue focale[2].

  • Température de couleur : Caractéristique de couleur d'une source lumineuse. Température en Kelvin à laquelle doit être porté un corps noir théorique pour obtenir un spectre lumineux équivalent. Le film photographique "artificiel" est balancé pour 3200 K, les films "lumière du jour" pour une température de 5500 Kelvin.

  • Tirage : procédé consistant à impressionner un film vierge à partir d'un film existant, ce qui a pour conséquences d'en faire une copie[1].

  • Tirage par contact : tirage où le film à copier et le film de copie défilent en contact l'un de l'autre. Les copies de série sont tiré sur système par contact continu[1].

  • Tirage optique : tirage permettant la réduction ou l'agrandissement du négatif (pour tirer une copie 16mm d'un film 35mm ou le gonflage d'un film Super16 en 35mm par exemple).

  • Tirage humide ou "en immersion": technique de laboratoire où le négatif se trouve immergé lors de l'exposition dans un liquide de même indice de réfraction que le support. Plus lent et plus coûteux que le tirage par contact, il donne de meilleurs résultats (réduction des rayures, meilleure définition). Réservé aux intermédiaires et copies de prestige[1].

  • Tireuse alternative : tireuse dans laquelle les films sont entraînés par un mécanisme d'avance intermittente (voir Tirage laboratoire). Nécessaire dans le cas d'un tirage optique ou "gonflage"[1].

  • Tournage : le tournage est l'une des phases de la fabrcation d'un film[1]. C'est l'étape de prise de vues, où sont enregistrés les images et les sons destinés après montage à constituer le film[2].

  • Transparence : trucage de prise de vues consistant à filmer les comédien dans un studio devant un écran en verre dépoli sur lequel le décor est projeté en transparence[1].

  • Transtrav ou travelling compensé : effet cinématographique consistant à combiner un zoom arrière avec un travelling avant ou un zoom avant avec un travelling arrière de telle sorte que le sujet principal reste cadré de la même manière, seul le décor changeant de perspective[2].

  • Travelling : déplacement de la caméra au cours de la prise de vues. Un travelling peut être descriptif, purement plastique, ou suivre un sujet en mouvement, se rapprocher du sujet ou s'en éloigner (Travelling horizontal ou vertical, avant ou arrière ou latéral ou combiné. Voir aussi : prise volante).

  • Travelling matte : (cache mobile) ensemble des trucages par cache-contre-cache où le cache et le contre-cache sont générés à partir de l'image d'un personnage en mouvement (généralement filmé sur fond bleu), ce qui permet d'insérer ce personnage à l'intérieur d'une image d'autre provenance[1]. (effets spéciaux)

  • Trimmers : mot anglais désignant les volets des trieuses additives servant à ajuster la lumière de tirage du film de copie ou de développement[1].

  • Tweeter : mot anglais désignant un haut-parleur de petit diamètre, spécialisé dans la restitution des aigus[1].

  • Ultrarapide : film ultrarapide, film de très grande sensibilité. Caméra ultrarapide, caméra à très grande cadence de prise de vues, permettant l'enregistrement de phénomènes très rapides[1].

  • Ultrasons : sons de fréquence plus élevée que les fréquences audibles par l'oreille humaine[1].

  • UNIATEC : Union Internationale des Associations Techniques Cinématographiques.

  • Unit : mot anglais pour équipe (de tournage). second unit, seconde équipe[1

  • images de synthèse[2].

  • Version : un film sort en version originale ou en version française, version sous-titrée ou non, il peut aussi existé en version internationale[2].

  • V.F. : version française, utilisant des paroles en langue française.

  • VHS ou Vidéocassette : format de support à bande magnétique pour magnétoscope[2].

  • V.I. : version internationale, ne comportant pas de paroles, et destinée au doublage.

  • Virage : phase de laboratoire où l'image noir et blanc vire à la couleur gràce à une transformation chimique[2].

  • V.O. :

  1. version originale, utilisant des paroles dans la langue utilisée lors du tournage.

  2. voice over, locution anglaise pour voix off[2].

  • Voile : parasite de l'image.

  • Voiler : exposition artificielle de la couche sensible à la lumière[2].

  1. accessoire permettant de cacher une partie du faisceau lumineux[2].

  2. trucage consistant à remplacer une image par une autre par déplacement d'une ligne.

  • V.O.S.T. : version originale sous-titrée, utilisant des paroles originales et sous-titrée dans une autre langue.

  • Warnercolor : mention signifiant développé par le laboratoire Warner.

  • Wipe : mot anglais pour volet[1].

  • Wrap : « It's a wrap », « C'est dans la boîte » signifiant ainsi, par exemple, que le tournage d'un film est terminé[2].

  • Wratten : nom de marque des filtres pour prise de vues de la firme Kodak[1] dont la numérotation des filtres correcteurs est devenue standard, notamment le filtre 85, utilisé pour photographier en lumière du jour avec une pellicule équilibrée pour la lumière artificielle.

  • Xénon : lampe au xénon, source de lumière provenant d'un arc électrique jaillissant entre deux électrodes en tungstène enfermées dans une ampoule contenant du Xénon. Par extension, Xénon est employé comme diminutif de lampe au xénon. Utilisée typiquement en projection, car très puissante, son spectre est très proche de celui de la lumière du jour

  • XX : désignation graphique de la pellicule noir-et-blanc Double X Eastman Kodak.

  • Zoomite (argot) : abus des effets de zoom.

6 février 2009

Copie-zéro : première copie définitive, initiale

  • Copie-zéro : première copie définitive, initiale au tirage de série, servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image (étalonnage), de respect du montage et des effets spéciaux .

  • 16 millimètres : Le format 16 mm est celui d'une pellicule cinématographique d'une largeur de 16 mm.

  • 3:2 pulldown: Technique permettant de convertir un film à la cadence de 24 images/seconde en une séquence vidéo NTSC à la cadence de 29,97 images/seconde

  • 35 millimètres : Le format 35 mm est le nom d'un type de pellicule photographique perforée de 35 millimètres de largeur. C'est le standard historique de production et de projection des films commerciaux de long métrage.

  • Baffle : grande plaque rigide comportant en son centre un trou derrière lequel on fixe un haut-parleur destiné à améliorer le rendement. Ce terme est parfois employé improprement pour enceinte acoustique.

  • Banc-titre (ou banc d'animation) : dispositif permettant le déplacement de la caméra (généralement vertical) par rapport à une surface plane pour la prise de vues de documents ou de dessins d'animation.

  • Bande : double bande, forme sous laquelle se présente un film sonore lorsque l'image et le son sont portés par deux bandes distinctes (voir bande sonore).

  • Bande-annonce (ou film-annonce) : film très court qui fait partie du matériel publicitaire d'un long métrage. La bande-annonce présente généralement un film à venir (souvent avec un carton « Prochainement sur vos écrans »), elle sert aussi à attirer l'attention du public sur les autres films projetés dans les autres salles d'un complexe ou du circuit auquel appartient la salle. La bande-annonce est généralement obtenue par montage de courts fragments de plans empruntés au long métrage, qui présente les principaux comédiens, qui vise à donner une idée-choc ou séduisante du film et à annoncer son genre (film d'action, film comique...) (voir aussi Catégorie:Genre cinématographique)

  • Bande cache : bande avançant d'un cran à chaque changement de plan, interposée sur le faisceau lumineux des tireuses soustractives pour régler la lumière de tirage.

  • Bande code : bande avançant d'un cran à chaque changement de réglage, qui commande sur les tireuses additives le réglage de la lumière de tirage.

  • Bande internationale : bande sonore magnétique comportant plusieurs pistes où sont enregistrés séparément les différents éléments sonores d'un film (paroles, effets, musique), confectionnée en vue de la fabrication de versions en langues étrangères (voir bande sonore, doublage, mixage).

  • Bande magnétique : bande sur laquelle s'effectue l'enregistrement magnétique des sons (bande audio) ou l'enregistrement magnétique des images (bande vidéo).

  • Bande parole : bande sonore comportant uniquement les dialogues d'un film, à l'exclusion de tout autre son.

  • Bande passante : plage de fréquences restituées par un système d'enregistrement et de reproduction, ou de transmission, des sons ou des images vidéo.

  • Bande pilote : bande qui défile dans les tireuses en synchronisme avec le film à copier et qui commande l'avance de la bande cache.

  • Bande pochette : variante de la bande cache.

  • Bande rythmo : film portant l'indication du temps (en secondes) projetés sous l'écran en synchronisme avec la bande qui porte les images lors d'un mixage ou d'un doublage.

  • Bande sonore ou bande son : support matériel sur lequel sont enregistrés les éléments sonores d'un film. Par extension, éléments perçus par le spectateur.

  • Bande synchro : film portant le texte à dire projeté sous l'écran, en synchronisme avec le film portant les images lors d'un doublage ou d'une postsynchronisation.

  • Barre de séparation : intervalle opaque entre deux images consécutives.

  • Base : (1) Socle spécial permettant de fixer la caméra lorsqu'il n'est pas possible d'installer un pied (caméra au ras du sol, en haut d'une perche, etc.) (2) lumière de base ou effet : lumière principale d'éclairage d'un plan, créant l'effet de lumière, cohérent avec le décor, qui assure à l'image son impact dramatique.

  • Batteur : mécanisme batteur employé pour l'avance intermittente du film sur les tireuses optiques de précision.

  • Benshi : traduction littérale « homme parlant ». Nom donné au Japon aux commentateurs des films muets, qui résumaient ou paraphrasaient à leur guise l'action et lisaient les intertitres pour un public souvent analphabète. La popularité des benshi était telle que les spectateurs venaient parfois plus pour eux que pour voir les films. La transition du muet au parlant, autour de 1930, donna lieu à des incidents violents à cause de la résistance des benshi.

  • Bichromie : emploi de deux couleurs de base pour restituer les couleurs (restitution incomplète de ce fait, voir couleur).

  • Biformat : se dit des caméras ou des projecteurs acceptant deux formats de film : caméra 16/35, projecteur 35/70, projecteur d'amateur 8/super 8, etc.

  • Blimp : (mot anglais) caisson insonorisant, adapté à une caméra de façon à réduire fortement son bruit. Blimper (franglais) : monter un blimp sur une caméra. Les photographes de plateau montent leur appareils dans un blimp adapté pour pouvoir travailler pendant les prises.

  • Bobine : unité standard de 300 mètres autrefois (soit 10 minutes), 600 mètres aujourd'hui, de pellicule en 35 mm.

  • Boîte : voir Dans la boîte

  • Bon : « Bon pour le son ! », « Bon pour l'image ! », expressions consacrées par lesquelles l'ingénieur du son et le chef opérateur annoncent en fin de prise qu'en ce qui les concerne, ils sont satisfaits de la prise.

  • Bonnette : (1) lentille convergente placée devant un objectif pour filmer de près. (2) Boule dans laquelle on enferme un microphone pour le protéger de l'effet du vent.

  • Boucle : (1) dans une caméra ou un projecteur, la boucle est le jeu laissé au film pour permettre son passage discontinu devant la "fenêtre" image et son passage continu devant la "tête de lecture" du son. (2) Courte séquence refermée sur elle-même par un collage projeté en « boucle » lors d'une opération de bruitage, de doublage ou de postsynchronisation.

  • Bourrage : engorgement intempestif du film dans la caméra.

  • Bout à bout : bande obtenue en collant bout à bout, dans l'ordre du découpage, les prises retenues pour le montage.

  • Bout d'essai : (1) film, généralement bref, destiné à apprécier sur l'écran l'aptitude d'un comédien à interpréter un rôle. (2) Fragment de film, enregistré juste avant ou juste après une prise de vues et développé immédiatement, pour voir le rendu photographique de la scène.

  • Box-office : cette expression (qui désigne d'abord, en anglais, le guichet où l'on vend les billets d'entrée puis, par extension, la recette d'un film ou d'un spectacle en général) est devenue synonyme de palmarès des valeurs commerciales. Ainsi, on parle couramment des films (ou des comédiens) « champions au box-office ». L'inflation défavorisant les films anciens dans ce genre de comparaison, le box-office n'a qu'une valeur limitée dans le temps; les comparaisons fondées sur le nombre d'entrées sont plus fiables.

  • British Film Institute (BFI) : organisme cinématographique britannique fondé en 1933 et situé à Londres. le BFI regroupe différentes branches d'activités : une cinémathèque qui possède de très nombreuses copies de films (National Film Archive), deux salles de projection (National Film Theatre), un service de distribution, un service de production, un service d'informations, une importante bibliothèque, une photothèque et une branche éditoriale (le BFI publie régulièrement le Monthy Film Bulletin et la revue Sight and Sound). Le financement est assuré à la fois par une subvention gouvernementale et par les cotisations des membres.

  • Bromure : bromure d'argent, composé chimique sensible à la lumière principal constituant actif de la couche sensible.

  • Bruitage (ou effet sonore) : opération qui consiste à synchroniser des bruits avec des images filmées. Le bruitage se fait en auditorium pendant la postproduction.

  • Bruit de fond : bruit parasite généré par le système d'enregistrement et de reproduction du son qui se superpose de façon continue au son proprement dit.

  • Bruits : éléments sonores d'un film autres que les paroles ou la musique.

  • Brute : mot anglais, prononcé « broute ». Très puissant projecteur à arc.

  • Cache : élément opaque qui permet de « réserver » une partie de l'image, dans le trucage par cache-contre-cache.

  • Cadence : vitesse de défilement du film, exprimée en images par seconde ; La cadence standard (sonore) est de 24 images/seconde, quand le cinéma muet était à 16 images par seconde. (exceptions notables : Cinérama, 26 images/seconde et les tout premiers films, 30 images/seconde).

  • Cadrage : action consistant à positionner correctement l'image par rapport à la fenêtre de la caméra ou du projecteur.

  • Cadre : limite de l'espace visuel enregistré sur le film. Faire le cadre (familier), cadrer.

  • Came : sur les caméras et sur certains projecteurs, pièce mobile, généralement de forme triangulaire à angles arrondis, tournant à vitesse constante à l'intérieur d'un évidement pratique dans le porte-griffes, dont elle provoque la descente, puis le retrait, puis le retour en position initiale.

  • Caméo : Un caméo est la francisation du terme anglophone cameo appearance, désignant de nos jours l'apparition fugace dans un film d'un acteur, d'une actrice, du réalisateur ou d'une personnalité.

  • Cardioïde : micro cardioïde, microphone dont le diagramme de directivité est légèrement en forme de cœur.

  • Carton : synonyme de intertitre.

  • Cartoon : mot désignant à l'origine, chacun des dessins composant un film de dessins animés. Et ensuite, par extension, ce mot désigne le film lui-même[1].

  • Casting : (mot anglais traduction littérale : distribution des rôles) Recherche des comédiens en fonction des rôles à distribuer. .

  • Catadioptrique : objectif catadioptrique : objectif où l'élément principal de formation des images est un miroir.

  • « Ça tourne ! » : expression consacrée pour confirmer, en début de prise, le bon fonctionnement de la caméra et de l'appareil d'enregistrement du son. (voir tournage)

  • Censure : limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Dans son sens communément entendu dans les pays démocratiques, en matière cinématographique, ce mot recouvre le plus souvent le contrôle d'une œuvre créée mais non encore exploitée, exercé par un groupe d'individus réunis en commission au nom de l'État ou de la profession afin d'en autoriser ou interdire la projection publique, totale ou partielle. Le législateur justifie cette mesure restrictive de la liberté d'expression par la protection de catégories sociales dont les qualités jugées intrinsèques pourraient être mises en péril par des atteintes à l'ordre politique, moral ou culturel.

  • Champ : partie de l'espace réel enregistré sur le film et délimité par le cadre.

  • Champ-contre-champ : Procédé où l'on fait alterner des plans d'orientations opposées.

  • Chargement : sur une caméra, un projecteur, une tireuse, opération consistant à mettre en place le film depuis la bobine débitrice (ou plateau débiteur) jusqu'à la bobine réceptrice (ou plateau récepteur).

  • Chargeur : boîte étanche à la lumière, adaptable à la caméra et contenant la pellicule enroulée sur bobine débitrice et la bobine réceptrice. Permet un chargement rapide de la caméra.

  • Chariot ou Chariot de travelling : plate-forme évoluant sur rails sur laquelle est montée la caméra pour exécuter des travellings.

  • Charte : tableau filmé en fin de prise comportant deux séries standardisées de plages colorées et de plages grises, permettant au laboratoire de contrôler le rendu des couleurs. A minima, charte de gris uniforme à 18% de coefficient de réflexion.

  • Chassé ; images chassées, trucage de laboratoire donnant l'impression que l'image d'un nouveau plan « chasse » du cadre l'image du plan précédent.

  • Chenille : (1) échantillon du négatif, utilisé pour l'étalonnage. (2) Dans un auditorium de mixage, dispositif électronique lumineux, placé sous l'écran, matérialisant la présence de sons sur la bande sonore pour la post-synchronisation.

  • Chromogène : générant des images en couleurs : révélateur chromogène, développement chromogène.

  • Chrono : appellation consacrée à la partie proprement mécanique d'un projecteur.

  • Chute : élément non utilisé lors du montage.

  • Chutier : accessoire de salle de montage permettant le rangement des plans non montés (chutes).

  • Ciné : abréviation familière de cinéma.

  • Cinéma : procédé procurant l'illusion du mouvement par la projection de vues fixes à cadence élevée. Par extension, art de composer et de réaliser des films, ou bien la branche de l'industrie relative à la fabrication et à la diffusion des films.

  • CinemaScope : procédé, lancé par la Twentieth Century Fox, permettant de comprimer horizontalement l'image à la prise de vues (anamorphose à l'aide d'un objectif hypergonar) et de la décomprimer à la projection pour obtenir une image très large.

  • Cinémathèque : organisme public ou privé, à but non lucratif, ayant pour vocation d'assurer la conservation, le stockage et l'entretien du patrimoine cinématographique. (voir aussi Cinémathèque française)

  • Cinématographie : ensemble des méthodes et procédés mis en œuvre pour reproduire le mouvement par le film.

  • Cinémobile : salle de cinéma d'une centaine de places assises installées dans un camion.

  • Ciné-Parc : mot composé québécois équivalent à drive in.

  • Cinérama : procédé de cinéma à grand spectacle sur écran large par images jointives.

  • Clap : mot anglais pour claquette, instrument servant à identifier les prises et assurer la synchronisation du son et de l'image.

  • Clapman : franglais pour désigner la personne chargé du maniement du clap.

  • Close shot : locution anglaise pour plan rapproché.

  • Close up : locution anglaise pour gros plan.

  • CNC : Centre National de la Cinématographie

  • Code temporel : code numérique indiquant avec précision l'instant de prise de vues, susceptible de remarquer à terme la fréquence pilote pour la synchronisation de l'enregistrement des sons avec celui des images. (voir repiquage)

  • Collage : opération consistant à réunir par une collure deux fragments de film (lors du montage par exemple) à l'aide d'une colleuse. Collage à la colle, collage au ruban adhésif, collage à ultrason.

  • Color consultant : aux débuts du cinéma en couleurs, technicien de la firme mettant en œuvre le procédé de cinéma en couleurs, qui conseillait l'équipe de réalisation pour ce qui concernait la couleur.

  • Coma : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image d'un objectif.

  • Compensation : (1) compensation optique, procédé à base de miroir tournant, permettant, sur les caméras à très grande vitesse, l'immobilisation relative de l'image par rapport au film. (2) Piste de compensation, piste magnétique secondaire couchée sur le bord d'un film pour compenser, lors de l'enroulement du film en bobines, la surépaisseur due à la piste magnétique principale.

  • Complément : (1) complément optique, système optique placé devant l'objectif (objectif primaire) pour modifier les caractéristiques de l'image (agrandissement, anamorphose) (2) Complément de programme, film de court métrage projeté en complément d'un film de long métrage de façon à fournir une séance de durée satisfaisante.

  • Composite : image composite image obtenue par mariage d'éléments visuels d'origines différentes (exemple typique : les images obtenues par le trucage de cache-contre-cache).

  • Compression : chambre de compression dispositif permettant d'améliorer le rendement des haut-parleurs d'aigus.

  • Conseiller technique : réalisateur chevronné chargé de superviser l'activité d'un réalisateur débutant.

  • Continuité : document écrit, comportant une cinquantaine de pages, développant le synopsis. Continuité dialoguée, continuité comportant le texte et les dialogues. (voir tournage, script et scripte)

  • Contre-cache : cache complémentaire d'un premier cache utilisé pour le trucage par cache-contre-cache. (effets spéciaux)

  • Contre champ : position de la caméra donnant à voir le champ opposé à celui du plan précédent.

  • Contre-plongée : angle de vue de la caméra au-dessous du sujet (caméra dirigée vers le haut).

  • Contretype : synonyme de duplicata.

  • Copie de travail : copie sur laquelle travaille le monteur (en général, assemblée à partir des rushes ou « premier positif »).

  • Copie-zéro : copie initiale servant à vérifier que le film ne comporte pas de défaut de synchronisation du son, de problème de qualité de l'image, de respect du montage et des effets spéciaux.

  • Coproduction : film produit par plusieurs producteurs.

  • CST : Commission supérieure technique de l'image et du son est une association française de professionnels de l'audiovisuel, créée en 1944.

  • Couleurs complémentaires : couleurs dont le mélange additif donne du blanc (par exemple, rouge et cyan (bleu + vert), jaune et bleu ou vert et magenta (rouge + bleu)).

  • Coupe : changement de plan obtenu au montage en coupant à l'endroit approprié, puis en les réunissant par collage, les deux plans à assembler.

  • Coupe franche : changement de plan où l'on passe sans transition d'un plan à un autre. (voir aussi plan de coupe)

  • « Coupez ! » : expression consacrée par laquelle le réalisateur ordonne l'arrêt des appareils de prise de vues et d'enregistrement sonore.

  • Courbure de champ : une des aberrations susceptibles d'affecter l'image fournie par un objectif.

  • Crédits : anglicisme synonyme de générique ou de filmographie.

  • Croix de malte : sur les appareils de projection, pièce usinée comportant quatre rainures en croix servant à créer le mouvement de rotation intermittente du tambour denté qui entraîne le film.

  • Cross light : locution anglaise (littéralement lumière qui croise) désignant les lumières qui éclairent le sujet depuis la droite ou la gauche, latéralement par rapport à l'axe de prise de vues.

  • Cut : mot anglais pour coupe franche ; juxtaposition de deux plans, sans artifice intermédiaire.

  • « Cut ! » : mot anglais pour « Coupez ! ».

  • Cyclo : fond de décor courbe, joint au sol par un arrondi, entourant un plateau de prises de vues sans qu'on puisse préciser son contour. le cyclo est souvent employé pour les trucages par travelling matte.

  • Dailies : mot anglais d'après daily, quotidien, synonyme de rushes, plus usité que rushes.

  • Dans la boîte : c'est dans la boîte, expression familière pour indiquer l'achèvement du tournage d'un plan. En anglais it's a wrap. (voir tournage)

  • Dawn (procédé) : "glace peinte" : très ancien trucage de prise de vues consistant à placer devant la caméra une vitre sur laquelle est peint un élément du décor (effets spéciaux).

  • Day-for-night : (jour pour nuit) expression anglaise pour « nuit américaine ».

  • Décadrage : incident de prise de vues ou de projection où l'image vue sur l'écran est décalée.

  • Décor artificiel : utilisation de décors construits en studio, par opposition au décor naturel.

  • Décor naturel : utilisation des bâtiments réels (éventuellement aménagés), en opposition au décor artificiel.

  • Découpage : document écrit dans lequel le récit est fragmenté en plans numérotés, et qui donne les repères dramatiques (sonores et visuels) du film à tourner. Découpage technique, document portant des indications techniques (sur l'action, les cadrages, les mouvements d'appareils, les effets spéciaux, etc...) plus élaborées que dans un découpage.

  • Découverte : élément cadré extérieur au décor, toile peinte ou photographie placée derrière une ouverture d'un décor de studio (une fenêtre par exemple) pour simuler l'arrière-plan. (effets spéciaux) ; apparition d'un élément par le cadrage, par opposition à une entrée de champ.

  • Décrochage : source lumineuse éclairant le sujet à contre-jour ou de manière latérale de façon à créer une exposition qui détache le sujet du décor.

  • Dédoublage : opération consistant à faire le tri entre les prises retenues pour le montage et les prises non retenues. (montage)

  • De Luxe Color : mention signifiant « développé par le laboratoire De Luxe ».

  • Densité : nombre, croissant avec l'opacité d'un film, et qui sert à quantifier cette opacité. Par extension et abus de langage, synonyme de opacité (numériquement, il s'agit du logarithme décimal de cette opacité).

  • Densité variable : procédé de cinéma sonore à piste optique, où les sons sont traduits par la variation de l'opacité de la piste et lus par un dispositif à cellule photo-sensible.

  • Dérayage : traitement de rénovation des films rendant les rayures moins visibles.

  • Déroulant : longue bande de papier que l'on déroule devant la caméra pour faire défiler un texte (généralement de bas en haut) dans le champ de la caméra. Souvent utilisé pour les génériques.

  • Désanamorphoser : décomprimer une image anamorphosée. (voir anamorphose)

  • DIN : (initiales de Deutsche Industrie Norm) Indice DIN, indice employé en Allemagne et en Autriche pour apprécier la sensibilité des films. La norme ISO a retenu l'indice ASA.

  • Direct : son direct, son enregistré en même temps qu'est effectuée la prise de vues.

  • Directeur de la photographie (ou chef opérateur de prise de vues) : personne responsable, au tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et éclairage.

  • Directionnel : micro directionnel, microphone ayant une direction privilégiée de sensibilité.

  • Distorsion : en optique, défaut susceptible d'affecter l'image fournie par un objectif, déformation en "barillet" ou en "coussinet". Il ne s'agit pas d'une aberration optique. En acoustique, détérioration du son voir : Distorsion (acoustique))

  • Distributeur : société assurant la commercialisation d'un film auprès des exploitants.

  • Distribution : (1) Ensemble des rôles d'un film. Action de distribuer les rôles d'un film entre les comédiens. (2) rôle du distributeur. (voir exploitant de salle de cinéma)

  • Dolby : marque ayant donné son nom au procédé de réduction du bruit de fond des enregistrements sonores.

  • Dolby stéréo : marque ayant donné son nom au procédé de stéréophonie depuis une piste sonore optique.

  • Dolly : terme générique désignant une gamme de chariots de travelling pouvant comporter un dispositif permettant de monter ou descendre la caméra pendant le travelling.

  • Dominante : dans un film en couleurs, tonalité générale, parasite ou volontaire, affectant l'ensemble de l'image par exagération de bleu par exemple.

  • Dorsale : la face dorsale d'un film est la face située du côté support par opposition à la face gélatinée.

  • Doublage : remplacement de la bande son originale d'un film par une autre bande qur laquelle sont enregistrés les dialogues dans une autre langue tout en s'efforçant de respecter les mouvements de lèvres des acteurs. Plus généralement, le doublage est l'enregistrement proprement dit en studio des dialogues d'un film toujours en synchronisme avec les mouvements de lèvres des acteurs. verbe doubler. doubleur, comédien spécialiste du doublage métiers du cinéma).

  • Double bande : un film à double bande est un film dont l'image et le son sont sur deux bandes distinctes.

  • Double X : voir XX

  • Doublure : désigne une personne qui remplace un acteur pour réaliser une action que ce dernier ne peut/ne veut accomplir (voir cascadeur, ou pour les répétitions métiers du cinéma).

  • Doux/Dur : intensité de contraste d'une image ou d'un négatif.

  • Drive-in : le drive-in est au départ une « salle » de cinéma en plein air où l'on peut assister à la projection d'un film sur écran géant depuis l'intérieur de sa propre voiture elle-même garée dans cet espace destiné à cet effet. Le son est quant à lui diffusé à l'aide de haut-parleurs implantés sur l'aire de stationnement.

  • Dunning : technique de prise de vues en noir et blanc qui précéda le procédé de travelling matte

  • Eastmancolor : marque de cinéma en couleurs commercialisé en 1951 par Eastman Kodak.

  • Écran : surface sur laquelle est projeté une image.

  • Editing : mot anglais pour montage.

  • Effets : sons qui ne sont ni paroles ni musique dans le film. Par exemple, bruits de fond, bruitage.

  • Effets spéciaux : on entend par effets spéciaux l'ensemble des techniques permettant de faire apparaitre à l'écran des images que la caméra ne peut filmer. ce sont les manipulations des images ou du son qui permettent de créer ces effets.

  • Elemack : marque d'un type de chariot de travelling très compact.

  • Empâtage : application d'un révélateur pâteux au moment du développement, sur la piste sonore optique du film en couleurs.

  • Enchaînement : basculement de la projection d'un projecteur à un autre à la fin d'une bobine, sans que le spectateur s'en aperçoive.

  • Ensemblier : personne chargée de rassembler les meubles et objets d'un décor.

  • Équipe : on entend par équipe l'ensemble de l'équipe de tournage. La seconde équipe est une équipe de tournage plus restreinte ayant pour mission de filmer les plans ne nécessitant pas la présence du réalisateur et de l'équipe complète.

  • Étalonnage : En traditionnel (tirage film d'après original ou contretype), l' étalonnage consiste à doser les quantités de lumière rouge, verte et bleue de la tireuse additive qui vont traverser la pellicule négative, afin d'avoir un rendu équilibré dans l'espace colorimétrique de la pellicule positive lors du tirage. Par extension, en postproduction, réglage des niveaux, contrastes, dominantes colorées de l'image.

  • Étalonneur : technicien de l'audiovisuel qui intervient en [postproduction] pour procéder à l'étalonnage.

  • Étouffoirs : système implanté sur l'appareil de projection pour éviter une éventuelle propagation des flammes sur les bobines vis le couloir de projection, système surtout présent à l'époque où les supports étaient à base de nitrate.

  • Expérimental : le cinéma expérimental est un art de recherche, qui n'aboutit pas forcément sur un genre et est souvent produit en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-norme, il n'obéit pas à des règles pré-définies.

  • Extreme close up : locution anglaise pour très gros plan.

  • Extreme long shot : locution anglaise pour désigner un plan général ou plan général très large (long shot : plan général).

  • Fade : mot anglais pour fondu. Fade in : ouverture en fondu. Fade out : fermeture en fondu. Fade to black/white : fondu au noir/blanc.

  • « Fausse teinte ! » : expression consacrée utilisée quand il y a une variation de la lumière due au passage d'un nuage devant le soleil.

  • Faux raccord : Il s'agit d'une incohérence entre deux plans qui peut rendre difficile la compréhension d'une scène ou l'appréhension du lieu dans lequel elle se déroule.

  • Fenêtre : la fenêtre délimite le contour de l'image projetée.

  • Feuille de service : document de travail contenant des informations pratiques sur la journée de tournage du lendemain.

  • Fil à fil : procédé consistant à mettre des fils dans les perforations de la bande du film permettant ainsi de repérer le fragment pour un nouveau tirage.

  • Filage : terme désignant un défaut de l'image, provenant d'une mauvaise coordination entre l'obturateur et l'avancement inttermitent du film.

  • Filé : panoramique filmé de manière très rapide transformant ainsi l'image en traits horizontaux.

  • Fill in light ou Fill light : locutions anglaises pour lumière d'ambiance.

  • Film :

    • (1) support matériel des images cinématographiques se présentant sous forme de long ruban souple.

    • (2) œuvre culturelle inscrite et véhiculée par ce ruban.

  • Filtre : fines lames de verre (ou de gélatine) empêchant le passage de certains rayons lumineux ( filtres gris, colorés, dégradés, polarisants, de conversion, de vision, à effets etc...).

  • Fisheye : locution anglaise signifiant œil de poisson. Se dit des objectifs ayant un angle de vue de 180°.

  • Film flamme : film flamme ou film flam, film inflammable.

  • Flashback : séquence cinématographique qui retrace une action antérieure aux événements relatés. Antonyme de flashforward.

  • Flashforward : principe de récit consistant à faire un bond dans le futur. Antonyme de flashback.

  • Focus : mot latin employé en anglais pour désigner le foyer, donc le point.

  • Fondu : action d'obscurcir l'image, pour un fondu de fermeture, ou de faire progressivement apparaître l'image pour un fondu d'ouverture.

  • Fondu-enchaîné : surimpression d'une fermeture et d'une ouverture en fondu, ayant pour effet de faire disparaître une image pendant que la suivante apparaît.

  • Format de projection (ou format d'image) : rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée : 1.33, 1.37, 1.66, 1.85, 2.39...

  • Foyer : point vers lequel convergent les rayons lumineux issus d'un point après leur passage dans un système optique.

  • Fréquence pilote : fréquence permettant la synchronisation de la bande son à la bande image. (voir repiquage)

  • Full shot : locution anglaise pour plan général (équivaut à long shot).

  • Galets : tambours d’appui du film dans son cheminement dans le projecteur.

  • Galette : film enroulé de manière assez serrée pour qu’il reste enroulé en dehors de sa boîte.

  • Gélatine : substrat dans lequel on peut incorporer différents éléments capables de s’étaler en fine couche sur un support de pellicule. Fabriquée à partir d'os de porc broyés, l'origine de l'animal pouvant conférer des caractéristiques particulières à l'image obtenue.

  • Génération : une copie de nième génération est une copie obtenue par nième contretypage tiré du négatif original (ou de la bande vidéo originale).

  • Générique : le générique recense l’ensemble des personnes physiques ou morales qui ont participé à la création d’une œuvre cinématographique.

  • Girafe : perche fixée au sol sur un pied articulé servant de support au microphone (voir aussi perchman).

  • Gonflage :

    • (1) opération de laboratoire qui consiste à obtenir une copie dans un format "professionnel" (35 mm) à partir d’un format "amateur" (8 mm, super 8, super 16...). Il existe pour cela plusieurs procédés : le tirage optique (voir Tirage optique), le kinescopage qui consiste à filmer à l’aide d’une caméra professionnelle la projection du film au format amateur. Une autre technique consiste à scanner photogramme par photogramme un film sur un ordinateur pour ensuite flasher numériquement le tout sur un négatif 16 ou 35 mm… (voir Format, Graduation)

    • (2) Gonflage de la gélatine, traitement de rénovation des copies destiné à rendre les rayures moins visibles, aussi appelé tirage en immersion. (voir Copies)

  • Granulation : fine structure d’une pellicule photographique ou cinématographique, formée de granules microscopiques d’argent ou tâches colorées issues du développement des cristaux.

  • Groupiste ou groupman : personne chargée du fonctionnement du groupe électrogène, aussi appelé groupe.

  • Gyroscopique : tête gyroscopique, tête de prise de vues stabilisée grâce à des gyroscopes incorporés permettant la conservation de l'horizon en prise de vues instable (hélicoptère, bateau...).

  • Heimatfilm : genre cinématographique propre à l'Allemagne regroupant les films de terroir allemands, dont la majorité furent tournés dans les années 1950, suivent un canevas où certaines constantes ne sont pas sans rappeler certains drames des romans de Jean Giono.

  • High key : locution anglaise pour lumière de base. Désigne l'éclairage d'un plan lorsque les zones claires sont prédominantes.

  • Hors-champ : tout ce qui se trouve en dehors du champ de la caméra est hors-champ. expression parfois employée pour désigner une voix off ou un son off.

  • Hyperfocale : utilisé pour obtenir une profondeur de champ maximum.

  • Image aérienne : image viruelle, visible mais non matérialisable sur un écran ou une surface sensible. (voir effets spéciaux)

  • IMAX : format de pellicule permettant une projection sur écran géant (ce nouveau format a entraîné la création de caméras et projecteurs spécialisés).

  • Impressionné : après le passage dans la caméra et avant le tirage, le film est impressionné (porteur d'une image latente) mais pas encore développé.

  • Incrustation : trucage vidéo par cache-contre-cache.

  • Infrason : son dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Il est donc trop grave pour être perçu par l'oreille humaine (sa fréquence est trop faible). Le sensurround est une technique reposant sur l'emploi des infrasons.

  • Insert : image montrant un gros plan pour attirer l'attention sur un détail nécessaire à la compréhension de l'action, cette image est insérée lors du montage d'où le nom d' insert.

  • Intermédiaire : ou Copie intermédiaire contretype du négatif original.

  • Intertitre : plan inséré entre deux scènes contenant principalement ou exclusivement du texte (par exemple, en blanc sur fond noir), très usité dans le cinéma muet, de manière à rendre l'action plus compréhensible, ou reporte les dialogues.

  • Inversion :

    • (1) le développement par inversion permet d'obtenir directement une image positive.

    • (2) inversion droite-gauche, technique de laboratoire faisant pivoter une image autour d'un axe vertical. Inversion du mouvement, trucage de laboratoire ou de prise de vues donnant l'impression à l'écran que les mouvements se déroulent à l'envers.

  • Jump Cut : effet obtenu par l'élimination au montage de plusieurs images au milieu d'un plan ou d'une séquence, sans changement du cadre. Il s'agit de fait d'une ellipse purement temporelle, en continuité spatiale quasi absolue. D'ordinaire considéré comme un faux raccord, il a été consacré par Jean-Luc Godard dans A bout de souffle.

  • Key-light : locution anglaise désignant la lumière clé, ou lumière principale. Indique aussi la pose ou une référence à la pose.

  • Kinemacolor : premier procédé de cinéma en couleurs ayant été projeté en public.

  • Laquage : technique de prévention contre l'abrasion des copies en appliquant un vernis transparent sur la gélatine.

  • Lavande : terme argotique du cinéma désignant les contretypes intermédiaires à l'époque du noir et blanc. (Lavande mais aussi Marron)

  • Lay out : locution anglaise pour découpage.

  • Lecteur : dispositif permettant la lecture de la bande sonore d'un film à l'intérieur du projecteur.

  • Lens : mot anglais désignant la lentille, par extension l'objectif.

  • Lentilles : pièce de verre courbée permettant la formation des images dans les objectifs.

  • Lily : mot anglais signifiant charte, largement usité dans le vocabulaire français du cinéma.

  • Liste noire : le sénateur Joseph McCarthy dans son projet de « chasse aux sorcières » fit dresser une liste via les principaux studios de cinéma de personnes risquant de nuire à la carrière d'un film de par leur comportement où même uniquement leur présence.

Articles détaillés : Maccarthisme, Dix d'Hollywood et House Un-American Activities Committee.

  • Location (on) : locution anglaise signifiant en décor réel. Contrairement à son apparente transparence, ce mot anglais se rattache à la localisation et non à une (fr) location.

  • Looping : mot anglais pour mise en boucle.

  • Louma : grue de prise de vues à laquelle est fixée une caméra, film ou vidéo, munie d'un système de contrôle à distance. Ce dispositif a été mis au point par deux français, Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron - d'où le nom, composé à partir des patronymes LavaLOU et MAsseron. La louma fut la première grue permettant de télécommander la caméra depuis le sol.

  • Lumen : unité de flux lumineux.

  • Lumière artificielle : appellation conventionnelle (quant à la température de couleur de la lumière) pour désigner la lumière émise par les lampes à incandescence de studio.

  • Lumière d'ambiance : lumière destinée à combler l'ombre créée par les lumières de base. (voir éclairage)

  • Lumière incidente : lumière éclairant un sujet, par opposition à lumière réfléchie qui, elle, est renvoyée par le sujet en direction de la caméra.

  • Luminance : intensité d'une source de lumière visible dans une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.

  • Lumination : quantité de lumière reçue par une couche sensible.

  • Magasin : compartiment étanche à la lumière contenant soit la bobine débitrice soit la bobine réceptrice soit les deux[1].

  • Magnétoscope : appareil permettant l'enregistrement et la restitution d'une image vidéo[2].

  • Magoptic : nom donné aux copies d'exploitation employant à la fois les pistes sonore optique et magnétique[1].

  • Mama ou Mamma : panneau diffusant, généralement en plastique ou en tulle, qu'on oriente devant le projecteur de prise de vues afin d'aténuer sa lumière[1].

  • Manchettes : zones qui se situent de part et d'autre de la partie centrale du film (en tant que pellicule) où sont inscrites les informations des images et de la piste sonore[1].

  • Masque : image créée au développement des films négatifs en couleurs pour une restitution de qualité des couleurs sur les positifs[1].

  • Master : bande matrice d'un film vidéo[1].

  • Matrice : film positif en noir et blanc imprégné de colorant servant au tirage des copies couleur par le procédé de Technicolor[1].

  • Matte : mot anglais signifiant cache[1].

  • Medium long shot : (en) pour plan demi-ensemble[1].

  • Medium shot : (en) pour plan moyen[1].

  • Minutage : programme indiquant la durée probable de chaque plan[1].

  • Mixage : en auditorium, mélange et équilibrage des différentes bandes son (paroles, musiques, bruits).

  • Monochromatique : On qualifie de monochromatique une lumière dont la couleur n'est formée que d'une fréquence ou, par extension de sens, d'une bande très étroite de fréquence au niveau de son spectre[2].

  • Monopack : lorsqu'un seul film défile dans la caméra, le procédé est dit monopack, par opposition à bipack ou tripack[1].

  • « Moteur ! » : expression consacrée généralement suivie de « Ça tourne! » puis « Action ! ». Le réalisateur emploie cette expression pour commander le démarrage des appareils en début de prise de vues[1].

  • Motion picture : en anglais image animée synonyme de film[1].

  • Movietone : procédé permettant l'enregistrement de l'image ET du son supprimant ainsi tout problème de synchronisation du son par rapport à l'image[1].

  • MPA : Motion Picture Association branche de la MPAA, association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique américaine en dehors des États-Unis. Les sept principaux studios américains en sont membre[2].

  • Multi-image : trucage de laboratoire où plusieurs images sont juxtaposées[1

  • Négatif : film négatif, film conçu pour donner une image complémentaire de celle fournie par l'objectif : les blancs sont noirs et vis-versa et les couleurs par des couleurs complémentaires[1].

  • Néon : gaz employé dans les premiers tubes à décharge. Tube à néon désigne le tube à décharge[1].

  • NFB : National Film Board, Office national du film[1].

  • Night for night : tournage de nuit d'une scène de nuit, par opposition à day for night (voir nuit américaine)[1].

  • Numérique : terme fourre-tout désignant tout procédé mettant en oeuvre un codage binaire

  • Off : abréviation de l'anglais off screen signifiant hors de l'écran. La voix off ou le son off sont des sons dont l'origine n'est pas visible à l'écran. De plus en plus, le terme hors champ est préconisé.[2].

  • Ouverture en fondu : voir Fondu.

  • Panoramique : mouvement de caméra consistant à faire balayer un angle à la caméra selon un ou deux axes. Selon la rotation de la caméra, un panoramique peut être horizontal, vertical ou azimutal[2].

  • Participation :

  1. « avec la participation » expression signifiant que telle ou telle vedette connue a fait une apparition même brève dans le film, cette mention apparaît généralement au générique (de début ou de fin)[2].

  2. tournage en participation : si un groupe de personnes intervenant sur un film accepte d'être rémunéré ( en partie ou en totalité) en fonction des recettes du film, alors le tournage est dit en participation[2].

  • Pas : espace se situant entre deux perforations successives, de centre à centre. Un pas court est un pas du film négatif plus court que le pas du film positif[2].

  • Pathécolor : marque de la firme Pathé, technique de coloriage des films, cette mention signifiait dans les années 1950 « développé par le laboratoire Pathé »[2].

  • Perche : accessoire permettant d'amener le micro à proximité de la source sonore visée tout en restant hors du champ[1].

  • Perforations : trous situés sur les bords latéraux de la pellicule. (1) Elles ont deux fonctions : elles permettent d'abord que le film (pellicule) soit entraîné dans la caméra grâce aux griffes qui se positionnent dans ces perforations. (2) c'est grâce à ces perforations que la distance entre les images est parfaitement régulière (ce qui implique une grande précision à la fabrication de la pellicule)[1].

  • Photogramme : plus petite unité de prise de vue, l'une des photos élémentaires dont un film est constitué à raison de 24 images par seconde (à vitesse normale de prise de vue)[2].

  • Photographe de plateau : personne qui prend les photographies qui serviront à la promotion du film. Cette personne ne fait partie du tournage à proprement parlé[2]. (métiers du cinéma)

  • Picture : abréviation de la locution anglaise motion picture[2].

  • Piétage : traduction littérale du terme anglais footage. Un numéro de piétage est un repère inscrit dans la marge d'un film à intervalle d'un pied ce qui permet d'assembler le négatif à la copie de travail en conformité[2], à l'image près par repérage à ces marques.

  • Piqué : La notion de piqué est utilisée en photographie et au cinéma pour désigner la qualité de précision d'une image. Plus le piqué d'une image sera important, plus l'impression de netteté sera grande[1].

  • Piste sonore : endroit du film ou bande magnétique où sont imprimés les sons[2].

  • Pister : mettre des bandes magnétiques sur un film afin d'y enregistrer les sons[2].

  1. silice cristallisée, employée pour l'ampoule de certaines lampes[1].

  2. cristal de quartz découpé selon une forme telle qu'il vibre à une fréquence parfaitement déterminée[1]. Elément utilisé pour la synchronisation d'une caméra avec un enregistreur sonore.

  • Quartz-iode : lampe quartz-iode est le nom usuel de lampe à cycle d'iode[1].

  • Raccord : résultat d'une action qui s'enchaîne parfaitement en passant d'un plan à un autre plan. Pour qu'il y ait un raccord, il faut que l'action, en passant d'un plan à un autre, ne choque pas le spectateur.

  • Ralenti : effet visuel permettant de ralentir artificiellement une action afin d'en augmenter l'impact visuel ou émotionnel[1].

  • Recadrage : mouvement de caméra qui permet de recentrer l'action lorsque les acteurs se sont déplacés par exemple[2] (voir aussi Cadreur).

  • Récepteur : plateau récepteur, bobine réceptrice. dispositif qui reçoit le film (pellicule) en l'enroulant à la fin de son circuit au sein d'une Caméra, un projecteur ou une tireuse[2].

  • Réduction : technique de laboratoire réduisant la taille des images afin de tirer un film sur un format plus petit (inverse du gonflage)[2].

  • Release : mot anglais signifiant distribution[2] (au sens « distribué par »).

  • Remake : mot anglais signifiant refaire et qui désigne une nouvelle version d'un film (œuvre) déjà sorti auparavant[2].

  • Repérage : étape précédant le tournage qui consiste à chercher, visiter et choisir les lieux qui pourront constituer les décors du film [2].

  • Répétition mécanique : consiste à demander aux acteurs de répéter une scène en effectuant leurs gestes, mouvements et déplacements et à dire le texte sans intention. Ce type de répétition permet en général au cadreur et au chef opérateur de préparer un plan sans que l'acteur ne se fatigue inutilement à jouer la scène dans ses détails et intentions.

  • Repiquage : report sur bande perforée 35 mm des éléments sonores enregistrés sur bande lisse.

  • Retake : Littéralement : reprise. Tournage à nouveau d'une scène nécessitant d'être refaite, du fait d'un problème. Identifiée R# au clap.

  • Retrait : phénomène de rétrécissement de la pellicule qui peut survenir lors d'un stockage prolongé dans un endroit trop sec[2].

  • Révélateur : Bain chimique dont le composant principale est l'agent développateur (CD4 pour l'ECN-2) transformant les sels d'argent insolés en argent métal par réduction et permettant à l'image d'apparaître, en niveau de densités et couleurs complémentaires, sur la pellicule lors du développement.

  • « Roll'it ! » ou « Roll'em » : termes anglais pour l'expression consacrée « Moteur ! »[2].

  • Rush (pl. Rushes) : premiers positifs tirés après développement du négatif, ou transférés au télécinéma, dont la projection, généralement effectuée en fin de journée pour les plans filmés la veille, permet à l'équipe technique, à la réalisation et à la production d'apprécier le résultat des prises de vues[2].

  • Safety film : expression anglaise signifiant film de sécurité, ininflammable, à support triacétate.

  • Salle de cinéma : lieu accueillant du public où sont projetés sur grand écran les films, dans des conditions techniques définies, en France, par la CST.

  • Saturation : pureté des composantes colorées d'une image, intensité colorimétrique. Une image désaturée est exempte de couleur (noir-et-blanc).

  • Scénario : texte décrivant l'action et les dialogues des acteurs et didascalies, le plus généralement découpé en scènes ou séquences de scènes.

  • scène : ensemble de plans constituant une suite logique et formant un sous-ensemble de la construction du film[1].

  • Screenplay : mot anglais signifiant scénario[1].

  • Script : voir scénario. (découpage technique)[1].

  • Scripte : ou script-boy : collaborateur technique de la mise en scène responsable de la continuité sur un tournage. Rédactrice des différents rapports techniques pour le laboratoire, le montage et la société de production. (métiers du cinéma)

  • Sécurité :

  1. le support de sécurité est ininflammable[1].

  2. copie servant à préserver le film original[1] (image ou son).

  • Sélection :

  1. une image en noir et blanc est enregistrée derrière un filtre servant à sélectionner une couleur[1].

  2. Par extension, on nomme sélection l'ensemble des films (au nombre de trois) noir et blanc que l'on obtient en copiant un film en couleur[1].

  • Sensitogramme : Courbe de noircissement d'une émulsion photographique, indiquant sa densité en fonction de la quantité de lumière reçue.

  • Sensitographe : Appareil permettant l'impression d'un sensitogramme

  • Séquence : (séquence de scènes) suite de plans constituant un sous-ensemble dans la construction d'un film[1].

  • Serrer : réduire le champ[1].

  • Shot : mot anglais substantif : plan[1], participe passé : "tourné".

  • Silence : le silence plateau est exigé lors de la prise de vue sonore[1]. Un "silence plateau" désigne aussi un son seul d'ambiance du décor. L'adjonction d'une piste de silence plateau à une musique de film, permet de créer un lien sensoriel entre image et musique, tout en permettant une forte réverbération sur cette dernière afin de la distancer de l'univers filmique. (Mario Litwin - Le film et sa musique - Romillat 1992).

  • Simplifilm : procédé d'image composite par lequel la caméra enregistre en même temps l'image formée par l'objectif et une image savamment découpée et placée dans le même foyer[1].

  • Single system : Système intégré dans la caméra film, en Super 8 ou en 16mm (Arri 16 BL) permettant l'enregistrement du son sur le film, sur piste magnétique, nécessitant une pellicule inversible préparée à cet effet et ne nécessitant pas d'appareil d'enregistrement séparé ni de synchronisation à posteriori du son et de l'image. Utilisé en son temps en reportage, et devenu obsolète aujourd'hui.

  • Son d'ambiance : bruits durables dans lesquels baigne une scène : vent, pluie, ressac des vagues, brouhaha..., que l'on distingue des dialogues et des effets sonores. (voir bruitage) Voie sonore qui porte, dans les procédés de stéréophonie, les sons « d'ambiance » destinés aux haut-parleurs implantés en fond de salle. (voir Stéréophonie)

  • Sonoriser : ajouter une bande sonore. Un film sonorisé est film réalisé en tant que film muet auquel on a, plus tard, ajouté une bande sonore[1].

  • Sonothèque : banque de documents sonores[1].

  • Sous-exposé : (familièrement dit sous-ex) manque d'apport lumineux[1]. (inverse de surexposé)

  • Sous-titres : traductions placées sous l'image afin de comprendre des paroles en langues étrangères lors d'un visionnage de film en Version Originale (voir V.O.)

  • « Speed » : mot anglais pour « ça tourne ! »[1].

  • Spot : (point). Réglage d'un projecteur focalisable dont le flux est concentré en un point (par opposition à "flood").

  • Standard : le format standard est le 35 mm[1].

  • Star : anglicisme pour vedette.

  • Starlette : jeune actrice de cinéma aspirant à une carrière de star[1].

  • Starring : mot anglais signifiant dans un générique par exemple avec en vedette[1].

  • Star-system : organisation reposant sur la notoriété des vedettes dans la production et la diffusion des films[1].

  • Steadicam (marque déposée) : support de caméra stabilisateur portable permettant la prise de vue à la volée, en déplacements versatiles, grâce à un système de harnais et de bras articulé.

  • Stéréophonie : La prise de son stéréophonique met en œuvre deux microphones, qui captent une image sonore du lieu avec soit une différence de temps ou de phase, (c'est la stéréophonie de temps les microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence d'intensité(c'est la stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité sonore plus forte dans leur axe)[2].

  • Stroboscope : source de lumière intermittente, courte et régulière. Par un dispositif mécanique ou électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashes) et de phases obscures[2].

  • Studio : bâtiment(s) pour le tournage comprenant au moins un plateau de prise de vues équipé (grill), salle de maquillage, ateliers décors, magasins pour accessoires, salle de projection, bureaux[1].

  • Subtitle : mot anglais pour sous-titres[1].

  • Surimpression : double (ou plus) impression du film[1].

  • Synchrone : Le synchronisme désigne le caractère de ce qui se passe en même temps, à la même vitesse. L'adjectif synchrone définit deux processus qui se déroulent de manière synchronisée[2].

  • Synopsis : résumé en quelques lignes de l'histoire d'un film.

  • Synthèse : La synthèse d'images est une des disciplines de l'infographie, elle consiste en la création assistée par ordinateur d'images numériques. Ces images sont appelées Table de montage : Appareil permettant le visionnage et la mise bout à bout de plans (image et son)[1].

  • Tambour : Tambour à croix de malte permet d'entrainer la pellicule cinématographique de manière intermitente[1].

  • Tannage : Durcissement chimique de la gélatine[1].

  • Technicolor : série de procédés de films en couleur lancés par la Technicolor Motion Picture Corporation, aujourd'hui filiale de Thomson.

  1. Le terme téléobjectif désigne une formule optique permettant de réduire la longueur d'un objectif photographique.

  2. Par abus de langage, ce terme est couramment utilisé pour désigner un Objectif de longue focale[2].

  • Température de couleur : Caractéristique de couleur d'une source lumineuse. Température en Kelvin à laquelle doit être porté un corps noir théorique pour obtenir un spectre lumineux équivalent. Le film photographique "artificiel" est balancé pour 3200 K, les films "lumière du jour" pour une température de 5500 Kelvin.

  • Tirage : procédé consistant à impressionner un film vierge à partir d'un film existant, ce qui a pour conséquences d'en faire une copie[1].

  • Tirage par contact : tirage où le film à copier et le film de copie défilent en contact l'un de l'autre. Les copies de série sont tiré sur système par contact continu[1].

  • Tirage optique : tirage permettant la réduction ou l'agrandissement du négatif (pour tirer une copie 16mm d'un film 35mm ou le gonflage d'un film Super16 en 35mm par exemple).

  • Tirage humide ou "en immersion": technique de laboratoire où le négatif se trouve immergé lors de l'exposition dans un liquide de même indice de réfraction que le support. Plus lent et plus coûteux que le tirage par contact, il donne de meilleurs résultats (réduction des rayures, meilleure définition). Réservé aux intermédiaires et copies de prestige[1].

  • Tireuse alternative : tireuse dans laquelle les films sont entraînés par un mécanisme d'avance intermittente (voir Tirage laboratoire). Nécessaire dans le cas d'un tirage optique ou "gonflage"[1].

  • Tournage : le tournage est l'une des phases de la fabrcation d'un film[1]. C'est l'étape de prise de vues, où sont enregistrés les images et les sons destinés après montage à constituer le film[2].

  • Transparence : trucage de prise de vues consistant à filmer les comédien dans un studio devant un écran en verre dépoli sur lequel le décor est projeté en transparence[1].

  • Transtrav ou travelling compensé : effet cinématographique consistant à combiner un zoom arrière avec un travelling avant ou un zoom avant avec un travelling arrière de telle sorte que le sujet principal reste cadré de la même manière, seul le décor changeant de perspective[2].

  • Travelling : déplacement de la caméra au cours de la prise de vues. Un travelling peut être descriptif, purement plastique, ou suivre un sujet en mouvement, se rapprocher du sujet ou s'en éloigner (Travelling horizontal ou vertical, avant ou arrière ou latéral ou combiné. Voir aussi : prise volante).

  • Travelling matte : (cache mobile) ensemble des trucages par cache-contre-cache où le cache et le contre-cache sont générés à partir de l'image d'un personnage en mouvement (généralement filmé sur fond bleu), ce qui permet d'insérer ce personnage à l'intérieur d'une image d'autre provenance[1]. (effets spéciaux)

  • Trimmers : mot anglais désignant les volets des trieuses additives servant à ajuster la lumière de tirage du film de copie ou de développement[1].

  • Tweeter : mot anglais désignant un haut-parleur de petit diamètre, spécialisé dans la restitution des aigus[1].

  • Ultrarapide : film ultrarapide, film de très grande sensibilité. Caméra ultrarapide, caméra à très grande cadence de prise de vues, permettant l'enregistrement de phénomènes très rapides[1].

  • Ultrasons : sons de fréquence plus élevée que les fréquences audibles par l'oreille humaine[1].

  • UNIATEC : Union Internationale des Associations Techniques Cinématographiques.

  • Unit : mot anglais pour équipe (de tournage). second unit, seconde équipe[1

  • images de synthèse[2].

  • Version : un film sort en version originale ou en version française, version sous-titrée ou non, il peut aussi existé en version internationale[2].

  • V.F. : version française, utilisant des paroles en langue française.

  • VHS ou Vidéocassette : format de support à bande magnétique pour magnétoscope[2].

  • V.I. : version internationale, ne comportant pas de paroles, et destinée au doublage.

  • Virage : phase de laboratoire où l'image noir et blanc vire à la couleur gràce à une transformation chimique[2].

  • V.O. :

  1. version originale, utilisant des paroles dans la langue utilisée lors du tournage.

  2. voice over, locution anglaise pour voix off[2].

  • Voile : parasite de l'image.

  • Voiler : exposition artificielle de la couche sensible à la lumière[2].

  1. accessoire permettant de cacher une partie du faisceau lumineux[2].

  2. trucage consistant à remplacer une image par une autre par déplacement d'une ligne.

  • V.O.S.T. : version originale sous-titrée, utilisant des paroles originales et sous-titrée dans une autre langue.

  • Warnercolor : mention signifiant développé par le laboratoire Warner.

  • Wipe : mot anglais pour volet[1].

  • Wrap : « It's a wrap », « C'est dans la boîte » signifiant ainsi, par exemple, que le tournage d'un film est terminé[2].

  • Wratten : nom de marque des filtres pour prise de vues de la firme Kodak[1] dont la numérotation des filtres correcteurs est devenue standard, notamment le filtre 85, utilisé pour photographier en lumière du jour avec une pellicule équilibrée pour la lumière artificielle.

  • Xénon : lampe au xénon, source de lumière provenant d'un arc électrique jaillissant entre deux électrodes en tungstène enfermées dans une ampoule contenant du Xénon. Par extension, Xénon est employé comme diminutif de lampe au xénon. Utilisée typiquement en projection, car très puissante, son spectre est très proche de celui de la lumière du jour

  • XX : désignation graphique de la pellicule noir-et-blanc Double X Eastman Kodak.

  • Zoomite (argot) : abus des effets de zoom.

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